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Affaire Grégory : 32 ans après, trois personnes placées en garde à vue

Selon L’Est Républicain, les gendarmes de la section de recherches de Dijon ont interpellé mercredi matin trois personnes près de Bruyères dans les Vosges. Ils sont suspectés d’avoir joué un rôle dans l’affaire du petit Grégory, cet enfant de 4 ans retrouvé mort dans la Vologne, le 16 octobre 1984. Selon le journal, les qualifications pour lesquelles …

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Affaire Grégory : 32 ans après, trois personnes placées en garde à vue

Selon L’Est Républicain, les gendarmes de la section de recherches de Dijon ont interpellé mercredi matin trois personnes près de Bruyères dans les Vosges. Ils sont suspectés d’avoir joué un rôle dans l’affaire du petit Grégory, cet enfant de 4 ans retrouvé mort dans la Vologne, le 16 octobre 1984. Selon le journal, les qualifications pour lesquelles ils ont été placés en garde à vue sont complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime. Une quatrième personne, une femme, a été entendue comme témoin.

Le visage souriant de Grégory Villemin, retrouvé mort dans la Vologne à l’âge de 4 ans.

« La plus grande énigme criminelle en France »

Pour les journalistes de L’Est Républicain, la plus grande énigme criminelle de l’histoire judiciaire française est relancée. Pour mémoire, en 1984, Bernard Laroche, un membre de la famille de l’enfant retrouvé mort dans la Vologne, a fait figure de premier suspect. Mis en examen et écroué, il sera remis en liberté en février 1985. Mais il est abattu un mois plus tard par Jean-Marie Villemin, le père du petit Grégory. Les soupçons de la justice se sont ensuite dirigés contre Christine Villemin, la mère. Mais en 1993, elle a été blanchie en raison d’ »absence totale de charges ».

Le mystère reste donc entier… jusqu’à ce mercredi matin. Selon le journal, c’est l’obstination de Me Thierry Moser, l’avocat des parents, qui a permis de repousser le délais de prescription dans cette affaire, notamment en demandant à la justice des prélèvements ADN sur des lettres liées à l’affaire. Jusqu’à ces jours-ci, ces prélèvements ADN n’avaient rien donné.

L’Est Républicain et France Bleu ont ressorti leurs archives sur cette incroyable affaire.


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