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Amiante au parlement européen : relaxe générale

Jeudi matin, le tribunal correctionnel de Strasbourg a relaxé l’ensemble des prévenus dans l’affaire de la pollution à l’amiante au Parlement européen (voir tous nos articles précédents). Ce délibéré n’est pas vraiment une surprise, le procureur Sébastien Hauger lui-même avait requis la relaxe lors de l’audience en mai pour l’architecte d’intérieur, Marie-Delphine Dochain, en charge de …

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Amiante au parlement européen : relaxe générale

Jeudi matin, le tribunal correctionnel de Strasbourg a relaxé l’ensemble des prévenus dans l’affaire de la pollution à l’amiante au Parlement européen (voir tous nos articles précédents). Ce délibéré n’est pas vraiment une surprise, le procureur Sébastien Hauger lui-même avait requis la relaxe lors de l’audience en mai pour l’architecte d’intérieur, Marie-Delphine Dochain, en charge de ce chantier de février 2013 au cours duquel un pilier contenant de l’amiante a été percé.

Joël Jund, représentant de la société Stenger plâtres & Staff, en présence de Marie-Delphine Bodain, architecte d'intérieur et maître d'oeuvre sur le chantier, et Me Valérie Bach, avocat de la défense en charge des intérêts civils, peu avant l'audience du vendredi 27 mai 2016. (photo Auriane Poillet / Rue89 Strasbourg)
Joël Jund, représentant de la société Stenger plâtres & Staff, en présence de Marie-Delphine Bodain, architecte d’intérieur et maître d’oeuvre sur le chantier, et Me Valérie Bach, avocat de la défense en charge des intérêts civils, peu avant l’audience du vendredi 27 mai 2016. (photo Auriane Poillet / Rue89 Strasbourg)

Plus d’une centaine de parties civiles

Elle était prévenue de « mise en danger d’autrui par violation d’une obligation de prudence et de sécurité imposée par la loi ou le règlement ». Le procureur avait cependant requis 20 000€ d’amende contre l’entreprise de plâtrerie Stenger et Staff et trois mois de prison avec sursis contre Patrick K. de la société Veritas, le coordinateur sécurité du chantier. Mais le tribunal a estimé que l’infraction n’était pas caractérisée. Les parties civiles ont été déclarées irrecevables ou ont été déboutées de leurs demandes.

Aucune indemnisation ne sera versée. Plus d’une centaine de personnes s’étaient constituées parties civiles. Le chantier avait duré deux semaines, ce qui laisse penser qu’entre 300 et 1 600 personnes avaient été exposées aux fibres cancérogènes.


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