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Pour leur second album, les Iron Bastards toujours autant « Fast and Dangerous »

À l’occasion de la sortie de leur nouvel album, Fast and Dangerous, les Iron Bastards m’ont accueilli chez eux. C’est autour d’un verre et en écoutant de la chouette musique qu’ils m’ont parlé de leur petite merveille et de tous leurs projets.

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Iron Bastards

Iron Bastards
Photo live au Panic! Fest Open Air (Photo Chart / Live photography)

Les Iron Bastards, ce sont trois petits mecs, des potes fans de Motörhead et de rock seventies, des gars super sympas, très drôles, mais, surtout, des musiciens incroyablement talentueux.

Leur musique ? Du rock’n’roll énergique, à la Motörhead donc, avec plein d’autres influences qui viennent se greffer. Du bon vieux rock comme de la dynamite mais au goût du jour. En bref, du rock’n’roll rapide et dangereux ! Ils appellent ça du fast rock n’roll et voici ce que ça donne :

Un nouvel album plus abouti, plus recherché

Leur nouvel album, Fast and Dangerous, enregistré en live, est plus recherché, plus technique que leur premier, qui était déjà une sacrée bombe. Toujours aussi sexy et explosif, il est également beaucoup plus riche, plus groovie. Un pur orgasme musical ! Pour un diamant brut de rock’n’roll, suavement mené, qui nous guide vers des bonheurs d’écoute, délicieux de vices. David Semler, le guitariste, qui réalise des solos des plus jouissifs, m’explique :

« On s’est vraiment trouvé sur cet album en fait. On a énormément travaillé notre style. Il sonne plus seventies. On sent nos différentes influences, de Black Sabbath à Van Halen, pour les solos notamment. »

Le charismatique David Bour, chanteur et bassiste, n’est pas peu fier non plus de leur nouvel album et surtout de leur nouveau set :

« Ça se voit clairement en live que notre album est plus travaillé. Avant, on en prenait directement plein la gueule et ça ne s’arrêtait pas. Là, c’est plus varié et les gens ressentent cette différence qu’ils apprécient énormément. On a vraiment eu des retours très positifs, c’est un grand plaisir pour nous. Le public s’est montré pleinement réceptif. Ils ont bien ressenti les changements, ils en ont été étonnés, mais d’une manière positive. Le set fonctionne super bien. En fait, c’est simple, on suit le déroulement de l’album tout en incorporant quelques anciennes chansons de temps à autre. »

David Semler, qui a travaillé toutes les compos, continue :

« Le set est beaucoup plus fluide et pertinent. On choppe les gens sur la durée, tu vois ce que je veux dire ? A chaque chanson, il y a un nouveau truc, et c’est ce qui suscite leur intérêt. »

L’effet de plusieurs tournées s’entend sur le disque

Cette maturité a clairement été acquise grâce aux très nombreux concerts que les Iron Bastards ont réalisé, aussi bien en France qu’en Allemagne ou lors de leur tournée en Pologne. Toto, leur batteur, précise :

« On s’est vachement construit. Et les compos se sont faites bien plus tranquillement cette fois-ci. C’est vrai, vous en rigolez les mecs, mais au début on s’engueulait à mort quand on composait, c’était tendu ! Alors que maintenant, ça se fait vraiment naturellement. On se connaît mieux, aussi bien musicalement que tout simplement en tant que personne. »

Iron Bastards
Les Iron Bastards se connaissent mieux, et ça s’entend (Photo Camera Obscura)

Les Iron Bastards se connaissent et s’entendent super bien, et cette amitié se ressent aussi à travers leur album, c’est une force. Ils ont aussi su s’appuyer sur un label allemand très bien implanté outre-rhin, le FDA Records. De plus, en février, ils sortiront chez Hell Prod, le vinyle de Fast and Dangerous.

Mais il sera possible de les écouter le 27 janvier lorsqu’ils joueront à la Laiterie. Les Iron Bastards ont aussi prévu de faire pas mal de dates en Hollande, en Belgique, de participer à de nombreux festivals et de partager quelques scènes avec leurs potes de LMDA (Le Mal Des Ardents, c’est plus violent mon chou, mais si t’es un vrai, tu vas aimer.)

En plus de multiplier les concerts, les Iron Bastards viennent juste de sortir un clip particulièrement fun pour Vintage Riders :

« On ressort pas indemnes des festivals »

D’ailleurs, à parler de tous ces concerts, une question me vient : quelle date les aura le plus marqué ?

« C’est vrai que ces derniers mois ont été jonchés de bons concerts et d’excellentes soirées ! Il y a eu par exemple le Panic Fest avec les Vintage Caravan. Mais aussi le Rock’n’Stein, au nord de l’Alsace. C’était notre premier concert en sortant de studio et il a été particulièrement réussi. C’était un bon concert, le son était au top, le public était nombreux et vraiment super…

Il y a aussi eu le Metal Frenzy Festival en Allemagne en juin. Personne ne nous connaissait au fest, alors quand on a commencé à jouer il n’y avait pas beaucoup de monde qui nous écoutait. On a fini devant un parterre plein ! Et à la fin, on est allé faire les kékés sur le camping, on se faisait harponné à tous les coins, tout le monde voulait nous payer des coups. On n’en est pas sorti indemnes…

Et puis bien sûr il y a eu la release au Molodoï. On était à la maison, le public nous était acquis. Et on a joué à fond. C’était énorme comme soirée. »

Pour terminer l’interview, je leur demande quelle est leur chanson préférée de tout l’album. David Bour et Toto répondent du tac au tac : pour le premier c’est Vintage Riders et pour le deuxième Snake In The Sky. David Semler est plus hésitant, mais il me répond finalement :

« En fait je suis incapable de t’en citer une, parce qu’elles me plaisent toutes ! J’aime vraiment toutes les jouer. Je les trouve trop classes ! »


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