Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Les très discrètes grandes fortunes de Strasbourg

Une enquête à paraître aujourd’hui dans Le Nouvel Observateur répertorie quelques-unes des plus grandes fortunes de Strasbourg (et d’Alsace). D’où vient leur argent? Quel est leur mode de vie ou leur philosophie ? Qui sont « nos » riches ? Eléments de réponse.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Strasbourg, abonnez-vous.

Les très discrètes grandes fortunes de Strasbourg

Le siège de la société Lazard, une des plus belles affaires de la région, 1 allée de la Robertsau, à Strasbourg. (Photo MM)

Elles habitent de beaux appartements à l’Orangerie, de grandes villas dans le quartier du Tivoli (à proximité du Wacken), des maisons cossues à Mittelhausbergen ou Truchtersheim, en périphérie nord-ouest de Strasbourg. Autant de quartiers et de communes où le prix moyen du mètre carré frise les 3000€. Mais les riches familles strasbourgeoises n’en sont pas pour autant faciles à pister. Les rares détails que l’on connait d’elles, outre leurs lieux de résidences privilégiés : les mères et leurs filles achètent sans compter dans les plus belles boutiques du carré d’or – Hermès en tête ; les enfants étudient au Gymnase Jean-Sturm au centre-ville ; les pères roulent en Porsche ou en Ferrari et se retrouvent, pour certains, au golf du Kemperhof à Plobsheim le week-end.

Héritiers d’affaires florissantes

Alors, d’où vient l’argent ? D’abord de l’entreprise, bien souvent familiale. Il n’est pas rare que le patron (ou la patronne) soit l’héritier de 25, 50 ou 100% des parts d’une société florissante – avec ses frères et sœurs comme actionnaires. C’est le cas des Bindschedler (entreprise Soprema au Port du Rhin) ou des Steyert (Socomec à Benfeld).

Couverture du numéro spécial "grandes fortunes d'Alsace" du Nouvel Obs, à paraître aujourd'hui. (DR)

D’autres sont d’authentiques self made men. Parmi eux, deux « success stories » dans le domaine de la pierre : celles de François Lazard et de Denis Oussadon. Le premier a fait fortune dans l’immobilier d’entreprise. En 20 ans, il est devenu n°1 de son secteur en France. Installée dans le très bel hôtel particulier du 1, allée de La Robertsau, sa société affiche un chiffre d’affaires de près de 400 millions d’euros par an. La recette de François Lazard : gérer des immeubles de standing réaménagés en bureaux à Paris, Lyon, Bordeaux ou Strasbourg, et vendre des programmes de bureaux neufs un peu partout en province.

Le plus gros contribuable d’Alsace

Denis Oussadon est quant à lui, en toute simplicité, le plus gros contribuable d’Alsace (ex-aequo avec son associé Jacques Benaroche). Et pour cause, il possède – en son nom propre et non à celui de sa société, la Financière Valim – la plupart des immeubles et locaux commerciaux de la rue des Grandes-Arcades, de la rue de la Mésange ou de la rue de La Haute-Montée. C’est lui aussi qui se cache derrière la très grosse opération du Printemps – et surtout le trou béant à l’arrière, où s’élèvera bientôt un immeuble flambant neuf, dont les 50 lots intéressent déjà… 500 acheteurs !

Journées de Strasbourg, deuxième édition

Gros bonnets de la restauration, équipementiers de tous poils ou rois de la croisière fluviale… Bien d’autres millionnaires sont à découvrir dans l’Obs. A noter que l’hebdomadaire, en partenariat avec Terra Nova et Rue89, organise à partir d’aujourd’hui et jusqu’à samedi la 2ème édition des Journées de Strasbourg, sur le thème de « ce monde qui change ». Dès demain, vous pourrez suivre quelques-uns de ces débats sur notre site. Tout le programme des Journées sur le site du Nouvel Obs et sur Rue89 Strasbourg.


#Société

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Aucun mot-clé à afficher

Plus d'options