Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Au conseil de CUS, le parc des expositions et le tram en débats

La température stagne en ville, mais elle a grimpé jeudi au conseil de la communauté urbaine de Strasbourg car les les sujets à l’ordre du jour ont produit des débats houleux : extensions du tram A, nouvelle ligne Wolfisheim – Vendenheim, et le parc des expositions notamment. Retrouvez le compte-rendu du conseil de CUS ci-dessous.

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Le conseil municipal du 8 décembre 2011. (Photo PF / Rue89 Strasbourg)

Etaient à suivre notamment pendant ce conseil : le lancement de la construction du nouveau parc des expositions de Strasbourg (point 7), le bilan de la concertation préalable sur la ligne de tram reliant Vendenheim et Wolfisheim au centre-ville (point 30), la construction d’une ligne de bus dédiée au par européen de l’entreprise (point 31) et l’extension du tram vers Illkirch-Graffenstaden (point 32).

Il a été également question de la subvention au Racing Club de Strasbourg. L’ordre du jour complet est au bas de cet article.

FIn du conseil de CUS, merci à tous de l’avoir suivi.
Jacques Bigot répond qu’un propriétaire n’a pas accepté de vendre son terrain, au milieu de l’ensemble à aménager. Il y a donc une procédure d’expropriation en cours, et le délai est allongé d’autant.
Une question d’actualité : une trentaine de caravanes sont actuellement à Lipsheim, des évangélistes se rendent à un rassemblement près de Nancy. L’aire de grand passage d’Eschau, qui devait être livrée en juillet 2012 ne le sera qu’à l’été 2013. Qu’en est-il de ce retard et pourquoi des dispositions transitoires n’ont pas été prises ?
Yves Bur est le seul à voter contre les subventions au Racing.
Jacques Bigot siffle la fin du match.
Des élus demandent que le Racing rembourse, d’une manière ou d’une autre, les subventions versées s’il monte vers le statut professionnel.
Marc Merger, du groupe UMP – Strasbourg au centre : « M. Fontanel a l’air de découvrir que le football fait partie de l’attractivité d’une ville, c’est extraordinaire. Je vous rappelle que vous avez accompagné le RCS dans sa détente aux enfers, que le statut professionnel a été perdu et que vous l’avez accompagné dans cette perte. »
Alain Fontanel : « Je rappelle que le Racing coûte deux fois moins cher aujourd’hui que par le passé. Lorsque vous avez voté 1,4 M€, c’était pour des salaires exhorbitants de joueurs, ici, il s’agit donc encore d’un club amateur et une agglomération comme Strasbourg, nous avons besoin du sport de haut-niveau, c’est un facteur déterminant pour les retombées économiques. L’absence de club de haut niveau nous coûte très cher, ne serait-ce que par l’entretien d’un stade vide. »
Alain Fontanel : « Je m’étonne de ces attaques voilées, mais vous visez peut-être la Région M. Bur qui finance également le Rallye et le Racing. »
Anne Schumann : « Ce presque million, c’est le niveau des aides pour le PSG. Nous allons voter cette subvention mais nous aimerions les éléments du budget, un état prévisionnel car j’ai l’impression que nous sommes un guichet bancaire pour le Racing et c’est tout de même un peu gênant. »
Anne Schumann, décidément en forme aujourd’hui : « Vous nous demander de voter une subvention de 300000€, ainsi qu’un marché public de 46000€, sommes qui viennent s’ajouter au 519832€ à la subvention votée lundi en conseil municipal, ainsi qu’à la gratuité du stade de la Meinau dont le loyer était en 2009 de 408000€. »
Yves Bur : « Naturellement, on nous dit qu’il ne s’agit pas de subventions directe, qu’on participe au centre de formation… Mais pour quel résultat, combien de joueurs en sont sortis ? On nous présente les dirigeants comme bénévoles, au moins jusqu’en ligue 2. Et après ? On imagine que leur capital en sera augmenté, la CUS devrait se ménager des clauses de sortie. Il serait intéressant lorsqu’on fera des transactions sur le capital de ce club performant que les dirigeants nous remboursent les aides avancées. On parle de près d’un million d’euros, c’est déraisonnable dans la situation actuelle des finances publiques. »
Yves Bur : « On voit déjà ce club en ligue 1, voire en ligue des champions, alors qu’il se traine lamentablement en CFA. Est-ce qu’on a déjà compté tout cet argent public versé dans ce tonneau des Danaïdes ? Avec tout cet argent, nous pourrions largement mieux aider de nombreuses associations de sport amateur. »
Yves Bur, maire UMP de Lingolsheim : « Nous sommes confrontés au sport business… ça me rappelle quand l’UEFA a exigé des millions d’euros pour accueillir à Strasbourg les matchs de l’euro. Heureusement vous avez refusé de participer à la consolidation de leurs bénéfices… Comme lorsqu’on finance le Rallye… Doit-on financier une énième fois ce club aux rebondissements successifs ? »
Il s’agit de voter les subventions accordées au Racing Club de Strasbourg, pour le centre de formation et pour certains marchés avec la SASP nouvellement dirigée par Marc Keller. A partir de la semaine prochaine, la CUS va de nouveau demander une redevance d’occupation du stade de 66000€ annuels.
La délibération est adoptée. On passe au point 36, relations financières entre la CUS et le Racing Club de Strasbourg.
On passe au point 35, aménagement de l’aire d’accueil pour les gens du voyage à Bischheim, La Wantzenau. Coût : 1,7 million d’euros.
(Les débats sont très techniques sur ce point, et vraiment complexes à rendre à l’écrit)
On passe au point 34.
Pour Anne Schumann, la CTS n’a pas à se transformer en entreprise de travaux de voirie, mais les travaux qu’elle fait réaliser devraient passer par la CUS.
Le conseil de CUS se penche sur l’octroi d’un avenant à la CTS, afin que sa dotation se voit élargie de 37 M€.
Anne Schumann : « vous allez dépenser 37 millions de construction et 7M€ pour l’achat de rames pour 7300 personnes, qui ne prendront pas toutes le tram. Les habitants de Koenigshoffen apprécieront. » C’est le moins rentable de tous les projets construits. »
On passe à l’extension des lignes de tramway au sud des lignes A et E.
Le BHNS est voté, 4 abstentions.
Roland Ries : « Le BHNS va desservir une zone d’activité, ce qui n’est pas évident à desservir parce qu’il n’y a pas des flux permanents. Heureusement, il y a la cité nucléaire de Cronenbourg qui, à elle seule, justifie l’investissement de la collectivité ».
Roland Ries : « Dans les pays anglo-saxons, le BHNS s’appelle un « busway », contraction entre bus et tramway, ce qui montre bien qu’il s’agit d’une voir médiane. »
Fabienne Keller : « Je note que le BHNS passera lui aussi du côté des Halles, comment allez-vous faire cohabiter l’ensemble des transports en commun prévus dans cette zone ? »
Fabienne Keller : « Avez-vous prévu les réservations de terrain nécessaires pour le moment venu transformer ce BHNS en vrai tramway ? »
Selon Anne Schumann, les nombreuses intersections sur le trajet ne sont pas compatibles avec une fluidité de cette desserte.
Anne Schumann prend la parole et pointe une série d’incohérences selon elle sur le trajet.
On passe au BHNS (bus à haut niveau de services) entre la gare et le parc européen de l’entreprise à Schiltigheim.
Le groupe UMP-Nouveau centre (Grossmann) vote contre, le groupe UMP-Strasbourg au centre (Keller) s’abstient.
Jacques Bigot fait procéder au vote et rappelle que le débat reste ouvert.
Roland Ries : « Sur le BHNS route de Brumath, oui nous avons abandonné les études, car l’insertion du BHNS prend plus de place que le tram sur pneus. Sur les subventions de l’Etat, c’est vrai que la date limite, est début des travaux début 2013 et c’est vrai qu’on est limite. Mais ces conditions peuvent être remplies. »
Roland Ries : « A propos du tram-train, le tram arrive place de la Gare pour l’instant. Il ne franchit pas les voies, car la construction d’un tunnel est très onéreuse. Mais ce qui se passe ensuite est de toutes façons de la compétence du président de la Région, adressez-vous à lui… »
Roland Ries : « Sur le choix du pneu ou du fer, j’ai dit que j’entendais la contestation du mode pneu dans toutes les concertations publiques. Et c’est pourquoi nous avons inclus les deux modes dans les commandes des études qui sont à venir. Nous ferons le choix lorsque nous aurons tous les éléments. Mais on n’en est pas encore à ce moment là ! »
Roland Ries : « J’ai apprécié ce débat que j’ai trouvé intéressant et qui a permis de préciser les positions. Il y a trois types : ceux qui sont contre le tramway. Je pensais que cette époque était révolue… On découvre aujourd’hui qu’on a une opposition au tramway qui nous dit qu’il n’y a pas à faire passer le tramway route de Brumath. »
Roland Ries : « Je rappelle que nous en sommes ici à l’approbation de la concertation préalable… Nous sommes très en amont de ce projet de transport. Sur les documents, je vous les ai transmis sur CD, parce que sinon, ce serait une caisse complète de documents pour chacun et ce ne serait pas raisonnable. »
Alain Fontanel  : « Quant au tram train, le comité pour le tram-train piloté par la Région s’est réuni deux fois… Alors oui, je suis d’accord avec M. Bur, poussons la Région à relancer ce processus dès demain lors de la commission permanente de la Région. »
Alain Fontanel : « Nous sommes passés de 80 à 120 M€ / an pour les transports en commun, et probablement à 150 M€ dans l’avenir. Or le tram sur fer a un coût exhorbitant qui ne peut pas être amorti lorsque la densité de population baisse en dessous d’un certain seuil. Par ailleurs, il ne faut pas avoir de choix préconçu, il faut étudier toutes les technologies avant de faire un choix… Vous nous dites ailleurs, ça ne marche pas mais c’est pas vrai ! A Clermont-Ferrand, il y a eu deux jours d’incidents pour 6,3 millions de passagers… Il y a eu des dysfonctionnements à Bordeaux, des mois sans tram qui est sur fer, le Val à Lille a connu des problèmes aussi. Est-ce qu’il faut disqualifier à vie cette technologie ? »
Alain Fontanel : « Sur les documents, seuls les documents achevés sont transmissibles, sauf en cas environnemental ou il y a des exceptions. Sur le choix technologique : rien n’a été décidé. Nous avons pris le parti d’avoir un regard croisé sur le fer et le pneus, avec des atours et des inconvénients pour chacune d’entre elles. En terme d’insertion urbaine, en coût, en rayon de courbure… »
Alain Fontanel, adjoint au maire en charge des finances : « La ligne 6 qui dessert la route de Brumath est la plus chargée du réseau CTS. On se voit bien qu’on ne peut pas résoudre les problèmes par un simple aménagement routier. Il n’y a qu’une seule solution contre les bouchons:  c’est le transfert modal et c’est pareil pour le GCO. »
Andrée Buchmann : « Sur les parking, la mairie de Schiltigheim est en discussion pour en créer autour du trajet avec plusieurs entreprises qui disposent de terrains à proximité du tram. »
Andrée Buchmann, élue écologiste de Schiltigheim : « Les problèmes de la route de Brumath tels qu’ils sont décrits par M. Hoerlé n’existent pas. Il n’y a pas non plus d’opposition à Schiltigheim, M. Kutner a fait circuler une pétition, personne ne l’a signé. Quant à la ligne 6, que je suis probablement ici la seule à utiliser, elle est irrégulière et il est urgent de la remplacer par une desserte plus efficace, surtout le soir. »
Fabienne Keller : « Le choix d’un tram sur pneu empêchera de réaliser une liaison extérieure en tram, plusieurs bouts de ligne entre elles dans un boulevard tram extérieur. La maintenance d’une nouvelle technologie est trop chère pour Strasbourg. Paris peut se permettre d’utiliser plusieurs technologie mais pour nous, elle nous empêcherait de bénéficier d’un effet réseau. Je souhaite que ce dossier soit remis correctement… sur les rails. »
Fabienne Keller : « Je voudrais me concentrer sur le manège de la place des Halles, comment allez-vous faire passer deux lignes de tramway dans ce secteur, un schéma paru dans les DNA du 6 juillet montre bien que ce sera très compliqué. »
Fabienne Keller : « Mais tout cela est bien stérile… Je voudrais savoir M. le maire pourquoi vous n’avez pas choisi l’option de raccorder le nouveau tram au tram-train ? Il y aurait eu des économies à faire… »
Fabienne Keller, sénatrice en ancienne maire de Strasbourg : « Le tramway est attendu par les communes du nord de la CUS, on l’a bien entendu avec l’expression de mes collègues précédents. Et à ceux qui nous reprochent de ne pas l’avoir fait, je rappelle, pourquoi vous ne l’avez pas fait vous pendant douze années avant nous ? »
Paul Meyer, élu de la majorité : « Enfin la collectivité se donne les moyens d’avoir un transport en commun en site propre à Koenigshoffen. Il n’est pas question aujourd’hui de trancher les questions de tram sur fer, de tram sur pneus… Je suis en colère quand j’entends Mme Schumann qui n’a rien fait pendant des années pour qu’un tram soit mis en place dans ce quartier. »
Chantal Augé : « Que va-t-il se passer aux Halles ? Est-ce que le tram va tourner tout autour du centre commercial toujours dans le même sens ? Et que va-t-il se passer à propos de la subvention de l’Etat dans le cadre du Grenelle de l’environnement de 17,3 M€, dont le délai d’attribution semble être dépassé ? Par ailleurs, pourquoi ne pas diffuser les études nombreuses des différents cabinets qui se sont penchés sur la question, pourquoi faut-il aller sur le site de Rue89 Strasbourg pour se procurer l’étude de TTK ? »
Chantal Augé, ancienne chargée des marchés publics de la municipalité : « Je me réjouis de constater que le choix de la technologie fer ou pneus n’a pas été tranchée… alors que les précédentes délibérations semblaient faire la part belle au tram sur pneus, ce qui m’avait conduit à m’abstenir en décembre 2011. (et qui lui avait valu son éviction du conseil municipal, ndlr) »
Anne Schumann : « Nous n’aurons donc d’autre issue que de saisir le tribunal administratif. La CTS a présenté un tableau comparatif hallucinant qui montre que le pneu n’aurait que des avantages, on a demandé aux élus d’autres villes pour se rendre compte qu’il n’en est rien. »
Anne Schumann, opposition UMP : « Il y a eu du mépris dans l’application des principes d’une concertation. On entend le maire de Strasbourg dire qu’il n’y a pas d’opposition à ce projet de tramway. Cette concertation a été marquée par un manque de transparence et par des fautes de la CTS. Que la CTS lance un appel d’offres en août 2011 pour un véhicule de transports en commun guidé sur pneus… C’est illégal. »
André Klein-Moser : « LE rond point à la chambre des métiers va être très chargé, 23000 véhicules par jour en décembre. Il va se former des bouchons. Par ailleurs, aucune précision sur la piste cyclable. Nous sommes favorables au bilan mais nous demandons que l’étude soit diversifiée aux autres modes possibles, dont le BHNS. »
André Klein-Moser, maire de Bischheim : « Nous étions partis sur un BHNS (bus haut niveau de service) sur la route de Brumath. Il a été subitement rerouté vers le parc européen de l’entreprise. LA concertation est très loin d’être suffisante, notamment sur la route de Brumath où il y a une opposition farouche à l’implantation du tram sur cette route… »
André Lobstein, maire d’Eckbolsheim : « Quel dommage qu’on nous ait refusé l’extension jusqu’à Eckbolsheim du tram A… Par ailleurs, il n’y a eu aucune association des habitants à la concertation, alors que nous sommes concernés. »
Georges Schuller : « Après le tram sur rail et le tram sur pneus, on peut avoir le tram sur hydroglisseur via le canal de la Marne au Rhin ? »
M. Georges Schuller, maire UMP de Reichstett : « Une fois de plus, le nord-est est oublié. A chaque réunion, il ressort qu’on a besoin d’un renouveau des transports en commun. Le bus n°4 est obsolète. On nous dit qu’on n’aura pas le tramway, car on est trop loin, ni un BHNS car les routes sont trop étroites… Que va-t-il se passer pour Reichstett ? »
Un élu de l’opposition : « Nous avions souligné le besoin vital de stationnement : pas de réponse. Le stationnement pour les riverains : pas de réponse. Un itinéraire cyclable parallèle à la route de Brumath : pas de réponse. Un accès pour les engins agricoles : pas de réponse. Que va-t-il se passer lorsque le tramway va croiser la route ? Actuellement, les voitures s’arrêtent et polluent. On connait votre réponse : marchez à pied, prenez le vélo… Et que va-t-il advenir du bus n°6, qui nous donne toute satisfaction pour l’instant ? »
Denis Maurer : « La création d’un réseau de tram sur pneus va compliquer l’interconnexion avec le réseau ferré. Il va ajouter une nouvelle technologie à celles existante, ce qui va rendre la maintenance et les croisements. »
Denis Maurer, de Schillick Ecologie : « Les élus de droite maquent leur opposition de principe au tram avec des arguments sur le tracé ou les places de parking. Les débats dans la concertation n’ont pas fait apparaître d’opposition au tram, mais ils ont porté sur le choix de la technologie : tram ou pneus. C’est pourquoi on se réjouit de voir que cette question est toujours ouverte. »
Yves Bur : « Les déplacements dans cette agglomération sont devenus une catastrophe quotidienne. Si on est pas capables de se mettre tous autour d’une table, on est dans une impasse. Une succession de projets ne fait pas un projet global. »
Yves Bur : « je remarque aussi que ce nouveau tram a finalement entériné l’abandon du tram-train… Vous le mentionnez vaguement pour 2018… Est-ce qu’il y a encore un espoir de voir le tram-train avancer ? Est-ce qu’il y a encore des discussions avec le conseil général et le conseil régional ? Le tram-train fait partie d’un package sur les transports dans l’agglomération, c’est aussi un projet structurant. Est-ce qu’on peut continuer à avancer de manière aussi segmentée ? »
Yves Bur, maire UMP de Lingolsheim : « Les conclusions de la concertation sont sans surprise telles qu’elles sont présentées. Je me réjouis que la réunion à Lingolsheim ait enfin pu avoir lieu. Je n’ai rien trouvé dans cette concertation sur les attentes entre les habitants de la deuxième couronne au nord-ouest. « 
Jean-Louis Hoerlé, élu de Hoenheim et président de la CCI Alsace : « Il est insensé et irréalisable de faire un transport en commun et en site propre sur la route de Brumath. Sur place, le stationnement, l’accessibilité des rues latérales, la proximité avec le pôle automobile avec des dizaines de garages… C’est une voie de desserte de l’autoroute, dont nous pensions qu’elle sera désengorgée grâce au GCO. »
Il y a cinq demandes de prises de parole, dont Anne Schman, Jean-Louis Hoerlé, Chantal Augé…
Roland Ries : « La concertation a fait apparaître des points à approfondir, notamment des questions liées aux parkings, à l’insertion des pistes cyclables, la restructuration du réseau de bus qui accompagne. Et la question du choix de la technologie reste à décider. »
Roland Ries : « Le schéma directeur des transports publics avait prévu l’amélioration de la desserte vers l’ouest de l’agglomération et de l’ouest. En novembre et décembre « 
On passe au point 30, bilan de la concertation sur la ligne Vendenheim – Wolfisheim.
Le point est adopté, avec 10 voix contre, celles des groupes de Mme Keller et de M. Grossmann.
Roland Ries : « Par ailleurs, on ne dépense pas 180 M€, on a une perspective d’investissement entre 120 et 160 M€ et qui dépendra de nos capacités futures, liées au contexte économique. »
Roland Ries, maire de Strasbourg : « Le parc actuel date des années 20 et il est complètement obsolète. Le désaccord porte sur la localisation. C’était un point de différenciation entre les listes en présence pendant la campagne électorale de 2008. Je n’ai jamais réussi à comprendre les synergies potentielles entre le Zénith et un PEX, le Zénith est une pure salle de spectacle… Mis à part le parking, je ne vois pas. Nous avons proposé pendant la campagne d’accoler le PEX au PMC où là la coexistence a du sens. Sur le stationnement, on ne peut pas à ce stade préciser le nombre de places, leur localisation, etc. C’est pour ça qu’on choisit aujourd’hui de lancer la procédure pour choisir un maître d’oeuvre ! »
Jacques Bigot : « sur le changement du mode du marché, le PPP aurait eu de l’intérêt mais nous ne sommes pas sûr de trouver des partenaires capables de s’engager sur une durée de 25 ou 30 ans, soit la durée d’exploitation. Par ailleurs, le PPP ne permet pas le phasage tel que nous l’avons prévu, il porte d’emblée sur la totalité du projet. Si nous délibérions aujourd’hui sur le PPP, nous nous engagerions aujourd’hui sur une durée et un coût sur la totalité du projet, ce qui serait prendre trop de risques compte-tenu de l’état de nos connaissances sur l’état du marché des foires et salons. »
Jacques Bigot : « évidemment, nous avons prévu un nombre de places suffisants et nous sommes bien conscients qu’il faut permettre aux gens participant à des salons de pouvoir emmener avec eux ce qu’ils ont acheté. »
Jacques Bigot : « un congressiste dépense en moyenne 300€ par jour pendant qu’il est présent, il y a donc un enjeu économique important pour la ville. « 
Jacques Bigot : « La structure économique et géographique allemande est différente de la nôtre. Les grands congrès ont besoin de plus de place que le PMC, nous perdions des rendez-vous internationaux à cause de notre incapacité à les accueillir. »
Yves Bur : « Je vous demanderai de bien vouloir produire devant cette assemblée davantage de documents sur l’insertion de cet équipement dans la ville. »
Yves Bur : « Je trouve la démarche cohérente, car le PEX va renforcer l’attractivé du PMC et vice-versa. C’est la raison pour laquelle je la soutiendrai. »
Yves Bur, maire UMP de Lingolsheim et conseiller communautaire d’opposition : « il faut se poser des questions sur l’objectif. Veut-on des foires commerciales à l’allemande, qui connaissent des difficultés économiques ? Veut-on étendre le PMC ? Il y a une question de cohérence, Strasbourg a-t-elle les moyens d’étendre le PMC et à la fois de se lancer dans un PEX de cette taille ? »
Fabienne Keller : « un parc des expos est une structure lourde et complexe, les camions doivent pouvoir y pénétrer ce qui va créer des problèmes de circulation dans ce quartier, quelle est votre réflexion là dessus ? Le dossier est bien vide, on nous demande de voter pour 180 M€, un chèque en blanc. »
Fabienne Keller : « Par ailleurs, pour l’instant, le projet est extrêmement flou sur le stationnement, on ne sait pas si les places mentionnées sont de nouvelles places ou celles déjà existantes près du PMC. »
Fabienne Keller : « avec votre localisation, les stations de tramway les plus proches seront à 400 mètres, donc il ne sera pas bien relié à la ville. »
Fabienne Keller : « Précisons que la discussion ne porte pas sur l’opportunité d’un nouveau parc des expositions, nous sommes tous d’accord pour constater que notre ville en a besoin. Nous avions fait le choix d’installer le PEX près du Zénith, c’était un choix pour ce quartier qui est en lien avec la ville. »
Henri Dreyfus pendant le conseil de CUS (Photo PF)
Henri Dreyfus : « le marché de Noël serait-il attractif s’il était au Zénith ? »
Anne Schumann répond : « il y a le tram ! »
André Dreyfus : « si ce centre de congrès devait se faire à Eckbolsheim, soyons clairs, y’a quoi là bas à part des parkings ? »
Henri Dreyfus, élu de l’exécutif de la CUS : « Je me demande si les collègues de Mme Schumann a assisté à des congrès ailleurs, où les parc des expositions sont situés à l’extérieur de la ville. Et on voit bien qu’après une journée de travail, on souhaite poursuivre des relations (rires dans l’assistance) et si on est pas en ville, ça devient plus compliqué. »
Chantal Augé, conseillère communautaire et ancienne chargée des marchés publics, demande pourquoi la procédure est passée d’un partenariat public-privé à un appel d’offre public.
Un élu de Schiltigheim répond que le choix du Wacken a été fait pour garder cet équipement au centre-ville de la CUS, et qu’il sera donc connecté à un dense réseau de transports en commun.
Anne Schumann : « Vous vous obstinez à maintenir le parc des expositions au Wacken, que va-t-il se passer au Zenith ? Il devait y avoir un Eurostadium, un centre-commercial, un site olympique, un centre de formation d’arbitres, mais en fait jamais rien. C’est un quartier maudit ? »
M. Hoerlé indique que les milieux économiques sont pleinement satisfaits de la localisation de ce futur parc des expositions, à côté du PMC. « On restera vigilant sur le nombre de places de stationnements, connaissant la stratégie de la CUS sur la voiture urbaine en centre-ville, on peut être un peu inquiet. »
Le coût des travaux est estimé à 120 M€ HT, ils seront réalisés en deux phases. Quatre halls sont prévus en totalité.
Jacques Bigot rappelle que l’actuel parc des expositions est obsolète et que le palais de la musique et des congrès (PMC) est trop petit. Le nouveau parc des expositions offrira 40 000m² d’expositions possibles et sera relié au PMC par un bâtiment qui passera au dessus de l’avenue Herrendschmidt.
On passe à la construction du nouveau parc des expositions de la Communauté urbaine.
Jacques Bigot rappelle qu’il ne s’agit pas de rendre la verbalisation automatique, mais d’informatiser les postes des agents du stationnement.
Huguette Dreikhaus demande qu’on garde les pervenches ! « Vous allez mettre en place un système de surveillance automatique, vous allez supprimer les dialogues humains entre les agents et les personnes en infraction. »
Débat sur le point 5, verbalisation informatisée du stationnement…
Jacques Bigot : « vous n’étiez pas favorable à l’extension du tramway à Illkirch-Graffenstaden, je ne suis pas surpris que vous soyez contre cet avenant. Nous sommes à 8,4% du total du marché, nous sommes donc dans le cadre de la loi. Je déplore vos accusations. »
Anne Schumann : « vous nous demandez d’approuver un troisième avenant de 73000€ pour une nouvelle étude d’extension du tramway. Je rappelle que la loi sur les passations de marchés est limité à 15% du montant total du marché initial. EN 18 mois, rien que pour l’extension, les avenants sont de 915 000€ pour le groupement pour des rémunérations d’un total de deux millions d’euros. Cette étude porte pour 300 mètres de voie,ça fait quand même cher du mètre ! »
Le débat commence sur la passation des marchés, le point a été retenu par Anne Schuman, du groupe UMP de Robert Grossmann.
Le point sur la subvention à la SIG n’a pas été retenu.
Les points 31, 32, 33, 34, 35 et 36 ont été retenus.
Le point 30, tram Vendenhei-Wolfisheim, est retenu (les points 9 à 29 adoptés).
Le point 8, sur le changement de statut d’Habitat de l’Ill, a également été retenu.
Le point 7, sur le parc des expositions de Strasbourg, a été retenu ce qui n’est guère étonnant…
Le premier point, passation de budgets, est retenu.
On procède actuellement à l’appel… Beaucoup d’absents parmi les élus, des procurations laissées aux présents.
Des manifestants opposés au tramway sur pneus ont accueillis les élus au pied du bâtiment de la CUS (Photo PF)
Un collectif d’opposants au tramway sur pneus attendait les élus au pied du centre administratif de la CUS avec une banderole « Koenigshoffen veut le même tramway que les autres quartiers ».
Le conseil de CUS s’apprête à débuter.

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