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Gamze tuée pour 300€, l’auteure présumée incarcérée

Ce soir, une conférence de presse a été organisée au Palais de justice de Strasbourg suite à l’assassinat lundi soir de Gamze, une jeune fille d’origine turque de 19 ans. L’auteure présumée des faits est une adolescente de 15 ans qui se serait vengée de Gamze, qu’elle connaissait bien. Elle accusait cette dernière de lui …

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Le commandant Roussel et le procureur adjoint, M. Claude Palpacuer au Palais de Justice de Strasbourg. (Photo T.T / Rue89 Strasbourg)

Le commandant Roussel et le procureur adjoint, M. Claude Palpacuer au Palais de Justice de Strasbourg. (Photo T.T / Rue89 Strasbourg)
Le commandant Roussel et le procureur adjoint, Claude Palpacuer, au Palais de Justice de Strasbourg (Photo T.T / Rue89 Strasbourg)

Ce soir, une conférence de presse a été organisée au Palais de justice de Strasbourg suite à l’assassinat lundi soir de Gamze, une jeune fille d’origine turque de 19 ans. L’auteure présumée des faits est une adolescente de 15 ans qui se serait vengée de Gamze, qu’elle connaissait bien. Elle accusait cette dernière de lui avoir volé des objets d’une valeur qu’on estime entre 65 et 300 euros selon les sources.

Claude Palpacuer, procureur adjoint de la république affirme que l’autopsie a été réalisée ce matin et que les résultats définitifs devraient être connus dans les jours à venir. L’on sait pour l’instant que l’assassin a porté une dizaine de coups de couteau de cuisine à la victime, dont un seul mortel qui aurait tranché une artère au niveau de la clavicule et déclenché une hémorragie.

Les autorités hésitent encore entre une menace ayant mal tournée et un meurtre avec préméditation. Claude Palpacuer se dit étonné par le décalage entre le mobile et l’acte. D’autant plus que la jeune fille n’avait aucun antécédent judiciaire sur le plan pénal et réussissait bien ses études dans la restauration. Poursuivie pour les coups mortels, la présumée coupable sera mise en examen pour « assassinat ». Le procureur va demander son placement en détention.

En France, l’assassinat est puni d’une réclusion à perpétuité, mais les mineurs bénéficient de « l’excuse de minorité » pouvant abaisser la peine à 20 ans de réclusion.


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