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Jo, un Strasbourgeois « zadiste » à Sivens

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Rue89 dresse sur son site le portrait de trois « zadistes », ces militants qui occupent la vallée du Testet dans le Tarn depuis cet été. Ils s’opposent à la construction du barrage de Sivens. Sur le même principe de protestation, le bocage de Notre-Dame-des-Landes est devenu une « zone à défendre » (ZAD). L’objectif est là-bas d’empêcher la construction de l’aéroport en s’installant sur place.

Trois profils de zadistes

Pour mieux comprendre le fonctionnement de ces groupes, le journaliste strasbourgeois Gaspard Glanz a rencontré trois personnes qui luttent contre le projet de barrage dans le Tarn. Il définit trois profils qui structurent ces mouvements:

« Il y a les soldats, il y a les ouvriers (bien que ce rôle soit parfois interchangeable), et puis, contrairement aux fourmis, il y a aussi les idéologues ».

Parmi les « zadistes », on retrouve Jo, un Strasbourgeois qui est présenté comme l’un des ouvriers du groupe de contestataires. Sur le terrain, il s’occupe de la partie logistique. Il coupe du bois, transporte du matériel et fabrique même un four à pain. Sans jamais prendre part aux affrontements avec les forces de l’ordre comme l’indique l’auteur de l’article :

« Pour lui, la ZAD ne se résume pas à une zone de combat. C’est une zone de vie, de solidarité et d’entraide où sont expérimentées par le réel (et non plus seulement pas la lecture) les méthodes de vie en société collaborative, aux principes diamétralement opposés de ceux de la société capitaliste. »

Jo, l’un des fondateurs de la Maison Mimir

Le parcours de Jo commence à la Maison Mimir à Strasbourg, un squat devenu un lieu culturel. Il était l’une des personnes les plus impliquées dans la création de ce lieu alternatif. Puis il est parti un an à Notre-Dame-des-Landes pour protester contre le projet d’aéroport. Il lutte désormais depuis trois semaines contre la construction du barrage de Sivens.

L’article propose aussi un portrait vidéo des trois personnes interrogées. Pour l’anecdote, avant d’apparaître devant la caméra, Jo a décidé d’enfiler sa plus belle salopette : celle portée par les agents de la propreté à Strasbourg « dans les années 90 ».


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