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Apocalypsheim, un jeu vidéo de survie à Strasbourg en préparation

Survivre et reconstruire Strasbourg, sévèrement amoché après un désastre climatique. C’est le concept du jeu en ligne Apocalypsheim. En cours de développement par Almedia, ce jeu totalement gratuit lance une levée de fonds pour financer son développement.

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Apocalypsheim, un jeu vidéo de survie à Strasbourg en préparation

Deux personnages en train de coopérer, le long des rails du tram boulevard de la Victoire.
Deux personnages en train de coopérer, le long des rails du tram boulevard de la Victoire. (capture d’écran)

Les jeux vidéos se déroulant en Alsace ont le vent en poupe. Après les Bâtisseurs d’Alsace, qui propose de prendre les commandes d’un village alsacien, c’est au tour d’Apocalypsheim : un jeu de survie dans un Strasbourg post-apocalyptique.

Publiée mercredi 12 novembre, seule une vidéo est disponible pour l’instant (voir ci-dessous). On y reconnait quelques bâtiments emblématiques de Strasbourg tels la cathédrale, le restaurant universitaire Gallia, le tramway boulevard de la Victoire… La ville est dévastée et des créatures fantastiques ont remplacé les cigognes. Les décors rappellent le livre, Je suis une légendeadapté au cinéma avec Will Smith dans le rôle principal.

Voir le premier aperçu en vidéo

Le but est de modéliser toute la commune strasbourgeoise. Pour cela, il faudra trouver des financements. Antoine Schmoll, chef de projet et directeur artistique chez Almédia, un studio de développement de jeux vidéos basé à Neudorf, explique le modèle économique :

« C’est un jeu entièrement gratuit, à la fois lors de l’installation et sans “achats intégrés” (la possibilité d’acheter des accessoires pour faciliter la progression dans le jeu, ndlr). Le financement reposera sur le placement de produits, comme certains films ou clip musicaux. Il s’agira de publicité discrète directement dans le jeu. On peut imaginer que la CTS veuille apposer son logo sur les trams, que certains modèles de voitures soient le long des routes. Cela ne sera pas intrusif, mais tout de même visible. C’est une contrepartie indispensable pour qu’il n’y ait rien à payer. On se tourne en priorité vers des annonceurs locaux. »

Une drôle de bête dans les rues de Strasbourg sur la droite de l'écran.
Une drôle de bête dans les rues de Strasbourg sur la droite de l’écran. (capture d’écran)

L’objectif est de réunir 40 000€, bien qu’il ne faille pas que l’ensemble des fonds soient collectés pour que le développement débute. Un mode solo sera disponible, mais il s’agit avant tout d’un jeu massivement multijoueurs (MMO), basé sur les énigmes et la coopération entre internautes. Il sera disponible sur PC et peut-être sur tablettes. Si le jeu rencontre son public, il peut s’étendre au-delà de la capitale alsacienne, comme l’explique Antoine Schmoll :

« Si d’autres communes comme Haguenau veulent leur propre Apocalypsheim, d’un point de vue technique, c’est tout à fait possible. Il faudra cependant remodeler la ville, ce qui prend du temps. »

Les joueurs devront progressivement choisir un clan pour s’unir et développer une civilisation… ou d’autres pour la détruire. Trop ringard les joutes du Conseil municipal !

Lancement d'un grappin, à l'ombre de la cathédrale de Strasbourg.
Lancement d’un grappin, à l’ombre de la cathédrale de Strasbourg. (capture d’écran)

Ancien étudiant de l’Université de Strasbourg, Antoine Schmoll avait déjà réalisé le jeu esplumoir à l’occasion de la représentation de Merlin en 2012 au TNS. Le jeu permettait d’incarner Merlin et se familiariser avec les personnages, tout en découvrant les coulisses du Théâtre National de Strasbourg. Pour réaliser Apocalypsheim, Almedia a réuni une petite équipe composée de l’illustrateur Thomas Frick, Robin Dussart à la direction musicale, Antoine Schmoll à l’animation et des codeurs.


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