Depuis 2010 et la genèse de ce super-groupe à géométrie et composition variables, la setlist de concert n’a cessé de s’enrichir : Queen, Beach Boys, David Bowie, Moody Blues, Sade, Beatles, Rage Against The Machine, Them, Sepultura, Joe Cocker, Motörhead, Black Keys, etc. Une liste loin d’être exhaustive et qui se thématise pour ce millésime 2014 avec uniquement des musiques de films.
Illustration avec cette reprise nouvellement venue dans la boîte à musique de l’IURRS : Nightcall de Kavinsky, issu de la bande originale du film Drive.
Parmi les inédits de cette nouvelle tournée, l’IURRS mixera des titres aussi efficaces et mythiques que Paint it Black des Rolling Stones (en référence au Full Metal Jacket de Stanley Kubrick), Johnny B Goode de Chuck Berry (au générique de Retour vers le Futur et American Graffiti) ou encore les chansons-phares des films Grease et Spinal Tap.
Et pour l’occasion, tous les morceaux interprétés seront accompagnés de montages vidéo d’extraits des films concernés, à la manière de l’excellent Gimme Some Lovin’ du Spencer Davis Group que l’on retrouve sur la BO des Blues Brothers :
Le concert du 18 décembre sera le dernier de l’année de l’IURRS qui montera sur scène avec un spectacle bien rodé. Cette édition 2014, baptisée « L’International Unplugged Rock’n’Roll Society fait son cinéma » est dans les tuyaux depuis presque un an, comme le raconte Julien Rimaire, bassiste des Los Disidentes Del Sucio Motel et de l’IURRS dont il est l’un des fers de lance et musiciens permanents :
« On a démarré le projet en février-mars dernier. Pour se renouveler par rapport aux éditions précédentes, on est tous tombés rapidement d’accord sur le thème du cinéma et des musiques de films. On a alors dressé une liste de 150 morceaux environ et à force d’écrémer, on en a aujourd’hui une grosse vingtaine pour une setlist assez large qui parle autant aux gens qui écoutent vraiment du rock qu’à un public moins spécialisé. Une fois que c’était en place, il a fallu monter le groupe et les répétitions ont commencé au printemps »
Porté par le label alsacien Hell Prod, l’IURRS version 2014 – avec des membres de Secretive, Art District, Dirty Deep, S-Core, Pause Kino, Joy & Glory, Chapel Hill, Bad Juice, Mura Peringa, We Are Boar autour du noyau dur formé par les acolytes de Los Disidentes Del Sucio Motel – s’est attelé au spectacle dans les locaux de la plateforme Artefact, mis à disposition par la Laiterie, avant une courte résidence de deux jours aux Tanzmatten de Sélestat grâce à l’association Zone 51 à la fin du mois d’avril.
C’est à cette occasion que le premier concert a été donné, avant de voyager sur les scènes du théâtre de Haguenau, du festival Barrovillageoise de Bellemagny près de Belfort, du conseil général du Bas-Rhin, etc. Nul doute que la date de la Laiterie, ce 18 décembre, sera non seulement bien rodée mais surtout dynamique voire incendiaire dans une version « Director’s Cut » avec des bonus qui promettent de belles surprises.
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