Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Pour réfléchir et évaluer, l’Eurométropole se dote d’un « conseil de développement »

Ils seront 100. Cent experts qui devront proposer une vision du développement de l’agglomération de Strasbourg aux élus de l’Eurométropole (le nouveau nom de la CUS). Ce « conseil de développement » est rendu obligatoire par la loi MAPAM votée en janvier 2014, qui a créé les onze métropoles de France, dont celle de Strasbourg : « Un conseil de …

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La CUS est devenue une métropole depuis le 1er janvier 2015 (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

La CUS est devenue une métropole depuis le 1er janvier 2015 (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)
La CUS est devenue une métropole depuis le 1er janvier 2015 (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Ils seront 100. Cent experts qui devront proposer une vision du développement de l’agglomération de Strasbourg aux élus de l’Eurométropole (le nouveau nom de la CUS). Ce « conseil de développement » est rendu obligatoire par la loi MAPAM votée en janvier 2014, qui a créé les onze métropoles de France, dont celle de Strasbourg :

« Un conseil de développement réunit les représentants des milieux économiques, sociaux, culturels, éducatifs, scientifiques et associatifs de la métropole. Il s’organise librement. Il est consulté sur les principales orientations de la métropole, sur les documents de prospective et de planification et sur la conception et l’évaluation des politiques locales. Il peut donner son avis ou être consulté sur toute autre question relative à la métropole. À Strasbourg, le conseil de développement de l’Eurométropole associe les représentants des institutions et organismes européens. »

35 personnes choisies par les élus

Ce conseil sera composé de 55 personnes issues de la société civile, 35 proposées par le président de l’Eurométropole, Robert Herrmann et 15 représentants des institutions européennes et des collectivités allemandes. Éviter de doublonner avec un conseil existant, c’est l’obsession de Robert Herrmann :

« On s’arrangera pour que les personnes qui soient à ce conseil ne soient pas déjà présentes dans d’autres organismes, comme des conseils de quartiers. On veut éviter à tout prix les pros de la réunionite, qu’on voit partout et qui ne savent que répéter inlassablement le même discours. Pour les 35 membres que je peux nommer, je prendrais l’avis des différents groupes politiques avant de constituer cette liste. L’objectif n’est pas de donner une coloration politique à ce conseil, il n’y aura pas d’élus et il n’a pas vocation à se substituer à l’Eurodistrict. »

Candidatures ouvertes à tous

Tout citoyen de l’Eurométropole peut candidater, en remplissant un formulaire disponible au centre administratif (ou ici) ou en ligne. Les candidatures seront ouvertes du 16 février au 16 mars. Les membres seront choisis au courant du mois d’avril pour une séance d’installation en mai et une première séance plénière en juin. L’administration effectuera la sélection selon des critère d’âge, de genre et de lieu de résidence. La durée du « mandat » est de trois ans, renouvelables.

Pour Robert Herrmann, le conseil de développement devra s’intéresser en priorité à trois thématiques qu’il juge prioritaires :

« Nous attendons des contributions des membres de ce conseil dans les domaines de l’économie et de l’emploi, de la transition énergétique et dans le numérique. Par ailleurs, j’aimerais que ce conseil mène une mission d’évaluation des politiques publiques. Si les membres le souhaitent, ils auront accès aux ressources de l’administration et pourront même s’attacher les services de cabinets d’audit. On verra bien mais on a besoin d’un regard extérieur, dépassionné et à grande échelle. »

Le conseil de développement bénéficiera d’un budget de 50 000€, en plus des ressources de la CUS en personnel, dont une direction de projet.


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