Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Philippe Bies, député PS, a tout voté et va s’en expliquer

Nouveau député socialiste depuis juin 2012, Philippe Bies, propose aux Strasbourgeois de le rencontrer lors de 7 rencontres publiques. Malgré l’impopularité record du gouvernement et du président de la République, le député issu de la 2e circonscription du Bas-Rhin (Strasbourg-sud), assure « qu’il y a une cohérence derrière les choix » de l’exécutif : « Le gouvernement a fait quelques erreurs …

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Le député Philippe Bies (PS) (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Le député Philippe Bies (PS) (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)
Le député Philippe Bies (PS) (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Nouveau député socialiste depuis juin 2012, Philippe Bies, propose aux Strasbourgeois de le rencontrer lors de 7 rencontres publiques. Malgré l’impopularité record du gouvernement et du président de la République, le député issu de la 2e circonscription du Bas-Rhin (Strasbourg-sud), assure « qu’il y a une cohérence derrière les choix » de l’exécutif :

« Le gouvernement a fait quelques erreurs bien sûr, la principale étant d’avoir sous-estimé la dégradation des finances publiques. Mais nous avons mis en œuvre des réformes qui confortent notre modèle social. Notre principal problème est de n’avoir pas su expliquer suffisamment ces réformes, et c’est ce que je vais m’employer à faire à présent. »

Principale fierté : Strasbourg « chef-lieu » d’Alca

Bon courage ! Le député Philippe Bies est resté insensible aux appels des « frondeurs » et d’une partie du PS, il a voté toutes les lois soumises par le gouvernement depuis le début de son mandat, sauf la réforme territoriale (créant la grande région Alsace – Lorraine – Champagne-Ardenne), pour laquelle il s’est abstenu. Sa principale fierté :

« À l’issue des deux lois de réforme territoriale, Strasbourg sort renforcée : la ville est devenue une métropole et son statut européen est désormais inscrit dans la loi. Par ailleurs, elle est le chef-lieu de la future grande région, ce qui n’allait pas de soi et sera un atout pour les équilibrages à venir. »

Membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, il a récemment proposé au gouvernement d’expérimenter une « contribution transport régionale » au sein de la future grande région, pour compenser l’abandon de l’Écotaxe et les reports de trafic en provenance de l’Allemagne, où une taxe similaire a été mise en place.

Interrogé sur la loi sur le renseignement, qui provoque la mobilisation contre elle de nombreuses associations de défense des libertés publiques, Philippe Bies a fustigé les conservatismes :

« On ne peut pas faire comme si rien ne changeait jamais. La précédente loi datait de 1990, à une époque où les télécommunications n’utilisaient que le téléphone filaire. Il fallait une loi pour moderniser les renseignements et des garde-fous ont été mis en place pour éviter que les écoutes ne soient dévoyées. »

Selon le site NosDéputés.fr, Philippe Bies est dans le milieu du classement des députés français, avec 32 interventions en commission, 104 interventions longues, 185 amendement adoptés, mais encore aucun rapport écrit. Un classement qui ne prend en compte que les 12 derniers mois.


#Philippe Bies

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