Photo : Roni Gocer / Rue89 Strasbourg
Série
Mais pourquoi…
Mais pourquoi… y a t-il deux jours fériés supplémentaires en Alsace-Moselle ?
En Alsace et en Moselle, le Vendredi Saint et la Saint-Étienne sont des jours fériés. Historien de l’Alsace contemporaine, Benoît Vaillot revient dans cet épisode de la série « Mais pourquoi » sur les origines de ce particularisme régional, à forte valeur identitaire.
Photo : Pierre France / Rue89 Strasbourg / cc
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Dossier
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Un médecin, sans doute aux revenus conséquents, et totalement déconnecté des réalités économiques.
Voir plusL’interdiction des véhicules crit’air 3 en 2025 serait synonyme d’une exclusion d’usage du quart des automobilistes sur tout le périmètre de l’Eurométropole. Ce qui est juste… socialement inapplicable en pratique… à moins de générer des émeutes et… incendies de voitures… ce qui générera encore plus de pollution.
Ce qu’est la ZFE, telle que théorisée par nos grosses têtes creuses au pouvoir, c’est une Zone de Forte Exclusion.
Heureusement, en pratique, pour l’heure, bien qu’elle génère une épée de Damoclès permanente sur les ménages modestes n’ayant pas les moyens de s’équiper comme Mr Bourdel du dernier modèle avec la bonne vignette, elle n’est que virtuelle en raison de l’absence de contrôle systématique. Donc de fait… une grosse foutaise.
Les automobilistes continueront donc de rouler avec leurs véhicules en parfait état de fonctionnement, ce qui n’empêchera pas que le parc va se renouveler progressivement et naturellement, permettant dès à présent que l’air de l’Eurométropole soit conforme aux nomes européennes.
Suite de mon commentaire:
Plutôt que prôner l’exclusion des plus pauvres, Mr Bourdel serait bien mieux inspiré à proposer à nos élus de mettre en oeuvre des mesures d’accompagnement digne de ce nom à l’adresse des ménages les plus modestes, plutôt qu’une politique de subventionnement trop diluée et sans conditions qui, en pratique, soutiennent plus l’achat de SUV électriques par des ménages aisés en remplacement de véhicules crit’air 2 que l’aide aux automobilistes à remplacer leurs plus vieux véhicules (crit’air 4 et 5 notamment).
Voir plusSujet éminemment glissant par nature, avec une dimension politique réelle…
Le problème global, c’est que nos politiques à l’échelle européenne et nationale n’ont pas saisi l’opportunité de la voiture électrique pour distinguer « voiture individuelle » et « mobilité individuelle ». Ces 2 termes sont devenus synonymes depuis les années 1950 et ont marqué tout notre modèle de société: étalement urbain, centres commerciaux péri-urbains, éloignement domicile-travail, désinvestissement massif dans les réseaux de transport en commun urbains et interurbains…
Il serait temps de rétablir cette différence et de penser mobilité avant voiture. La voiture ne devrait être qu’une composante de la mobilité. Un « service public de la mobilité » (rénovation du réseau de chemin de fer, technologies électrique / mobilité autonome pour « inventer » des navettes ultralocales de « rabattement » vers des dorsales plus importantes, politique tarifaire volontaire, maillage, fréquence, confort, fiabilité et ambition des réseaux urbains, péri-urbains et interurbains…) pourrait permettre une réelle mobilité pour tous, et ne coûterait sans doute pas plus cher que les financements du réseau de bornes de recharge, de la transition industrielle chez les constructeurs automobiles, aides à l’achat… tout en représentant un gain réel en santé publique voire également un gain social…
Voir plusUn médecin, sans doute aux revenus conséquents, et totalement déconnecté des réalités économiques.
L’interdiction des véhicules crit’air 3 en 2025 serait synonyme d’une exclusion d’usage du quart des automobilistes sur tout le périmètre de l’Eurométropole. Ce qui est juste… socialement inapplicable en pratique… à moins de générer des émeutes et… incendies de voitures… ce qui générera encore plus de pollution.
Ce qu’est la ZFE, telle que théorisée par nos grosses têtes creuses au pouvoir, c’est une Zone de Forte Exclusion.
Heureusement, en pratique, pour l’heure, bien qu’elle génère une épée de Damoclès permanente sur les ménages modestes n’ayant pas les moyens de s’équiper comme Mr Bourdel du dernier modèle avec la bonne vignette, elle n’est que virtuelle en raison de l’absence de contrôle systématique. Donc de fait… une grosse foutaise.
Les automobilistes continueront donc de rouler avec leurs véhicules en parfait état de fonctionnement, ce qui n’empêchera pas que le parc va se renouveler progressivement et naturellement, permettant dès à présent que l’air de l’Eurométropole soit conforme aux nomes européennes.
Suite de mon commentaire:
Plutôt que prôner l’exclusion des plus pauvres, Mr Bourdel serait bien mieux inspiré à proposer à nos élus de mettre en oeuvre des mesures d’accompagnement digne de ce nom à l’adresse des ménages les plus modestes, plutôt qu’une politique de subventionnement trop diluée et sans conditions qui, en pratique, soutiennent plus l’achat de SUV électriques par des ménages aisés en remplacement de véhicules crit’air 2 que l’aide aux automobilistes à remplacer leurs plus vieux véhicules (crit’air 4 et 5 notamment).
Sujet éminemment glissant par nature, avec une dimension politique réelle…
Le problème global, c’est que nos politiques à l’échelle européenne et nationale n’ont pas saisi l’opportunité de la voiture électrique pour distinguer « voiture individuelle » et « mobilité individuelle ». Ces 2 termes sont devenus synonymes depuis les années 1950 et ont marqué tout notre modèle de société: étalement urbain, centres commerciaux péri-urbains, éloignement domicile-travail, désinvestissement massif dans les réseaux de transport en commun urbains et interurbains…
Il serait temps de rétablir cette différence et de penser mobilité avant voiture. La voiture ne devrait être qu’une composante de la mobilité. Un « service public de la mobilité » (rénovation du réseau de chemin de fer, technologies électrique / mobilité autonome pour « inventer » des navettes ultralocales de « rabattement » vers des dorsales plus importantes, politique tarifaire volontaire, maillage, fréquence, confort, fiabilité et ambition des réseaux urbains, péri-urbains et interurbains…) pourrait permettre une réelle mobilité pour tous, et ne coûterait sans doute pas plus cher que les financements du réseau de bornes de recharge, de la transition industrielle chez les constructeurs automobiles, aides à l’achat… tout en représentant un gain réel en santé publique voire également un gain social…