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Jean-Luc Mélenchon toujours contre le Concordat d’Alsace-Moselle

Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle en meeting mercredi 15 février à Strasbourg, répetera-t-il à cette occasion qu’il souhaite l’abolition du Concordat, toujours en vigueur en Alsace et en Moselle ? Sous ce vocable, rappelle Libération, il s’agit d’un ensemble de textes régissant les rapports entre l’État et l’Église, rédigés au XIXe siècle mais toujours en vigueur …

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Jean-Luc Mélenchon à en juin 2013 (Photo Pierre Sélim / FlickR / cc)

Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle en meeting mercredi 15 février à Strasbourg, répetera-t-il à cette occasion qu’il souhaite l’abolition du Concordat, toujours en vigueur en Alsace et en Moselle ? Sous ce vocable, rappelle Libération, il s’agit d’un ensemble de textes régissant les rapports entre l’État et l’Église, rédigés au XIXe siècle mais toujours en vigueur dans les trois départements de l’Est, qui étaient allemands au moment où la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État a été votée en France.

Jean-Luc Mélenchon à en juin 2013 (Photo Pierre Sélim / FlickR / cc)
Jean-Luc Mélenchon à en juin 2013 (Photo Pierre Sélim / FlickR / cc)

« Non au Concordat et aux régimes dérogatoires »

Or, Jean-Luc Mélenchon souhaite une « République vraiment laïque », telle qu’il la décrit dans son programme « Avenir en commun« . Dans son volet sur les religions, Jean-Luc Mélenchon met comme première mesure la fin du « Concordat et des régimes dérogatoires ». Voilà qui est clair. Le programme précise :

« Nous étendrons le bénéfice de l’application de la loi de 1905 à tout le territoire de la République, en abrogeant le concordat d’Alsace-Moselle et le statut scolaire particulier et les divers statuts spécifiques en vigueur dans les Outremer. Les acquis sociaux supplémentaires inclus dans le Concordat (droit local) seront dans les faits généralisés par l’application des autres mesures sociales du programme l’Avenir en commun. »

Comme Libération le rappelle, le candidat de La France Insoumise s’était déjà prononcé contre le Concordat lorsqu’il s’était présenté en 2012. Or si cette mesure peut faire sourire en France de l’intérieur, de nombreux Alsaciens y sont attachés, souvent parce qu’ils intègrent dans le même vocable tout le droit local d’Alsace-Moselle, comme la meilleure couverture santé, les jours chômés spécifiques ou les ouvertures dominicales.

L’article de Libération, justement, retrace l’historique du Concordat et détaille ses effets dans le financement des cultes catholique, protestant, et juif.


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