
Samedi 18 juin, le collectif FestiGays organise la 20e Marche des visibilités à Strasbourg. Après celle de 2021, sans village associatif ni chars à cause de la pandémie, le mot d’ordre 2022 veut marquer un retour à la vie normale avec l’affirmation de pouvoir « aimer qui on veut, où on veut et comme on veut ».
Retour du village associatif place de l’Université et des chars lors de la Marche des visibilités ce samedi, dont le départ est prévu à 14h30 avec un parcours par les quais et le centre-ville de Strasbourg.
Le collectif d’associations FestiGays, organisateur des marches des visibilités strasbourgeoises depuis 2002 prévoit une série de prises de paroles avant le départ, à l’occasion de ce vingtième anniversaire. Matthieu Wurtz, président de FestiGays, y soulignera le mot d’ordre de cette édition : « aimer qui l’on veut, où on veut, comme on veut » :
« Ce message réaffirme la volonté de pouvoir vivre tel que l’on est, sans risquer l’agression physique ou verbale. C’est un message d’amour et de tolérance. Nous pouvons aussi reprendre les chars pour nos vingt ans, c’est comme si on allait tourner la page de la crise sanitaire ».

Un village et une soirée
Festigays tiendra également un « village associatif » place de l’Université, samedi de 11h à 18h, avec des stands d’associations LGBT et des animations, comme un photomaton éphémère qui permettra aux habitants et aux habitantes de la ville d’exprimer leur engagement contre les discriminations.
À partir de 23h et jusqu’à 6h dimanche, « La Nuit Des Festigays » est prévue au Studio Saglio, dans le quartier de la Meinau, avec notamment DJane Simoné aux platines.
Y aller
Marche des visibilités, samedi 18 juin à partir de 14h15, départ place de l’Université à Strasbourg – Neustadt. La Nuit Des Festigays, samedi 18 juin à partir de 23h, 16 rue Saglio Strasbourg – Meinau.
Voilà ce que j'écrivais en 2015, à Boris Pahor: il avait à peine 101 ans....
"
Je ne suis pas d'accord, mais cela rend les choses encore plus vivantes, avec votre définition de l'amour, son impératif et son rôle destiné à "sauver" le monde.
Je pense, au contraire, que l'amour a plutôt tendance à diviser et à cliver, et que ce serait plutôt du côté "de la digestion de l'amour" que nous aurions à rechercher les potentialités et les capacités de nous mettre d'accord "sur l'après coup": sur le service "après-ventre" en quelque sorte.
En effet, par expérience et par la clinique, j'ai observé que les effets de l'amour isolaient "la victime" dans une sorte de position "autoritaire", dont l'objet de l'amour lui-même pouvait être rapidement exclu, en cas de défaillance .
Certes, il existe des situations exceptionnelles où les deux corps et les deux coeurs sont au diapason et forment alors presque trois entités ( 1 + 1 = 3) et peuvent transformer le monde, à la condition que l'amour, un jour, ne se transforme pas en haine.
A la condition qu'au moment de la rupture ou de l'évolution radicale de la même relation ( On peut aimer plusieurs fois le même être-objet) "l'un sache partir et l'autre sache laisser partir" ( Cette formule là est de mon ami Jacques Goorma)."
Quel succès que cette 20 ème Marche de la Fierté...