Le monde de la recherche est dans le viseur de l’administration mise en place par le président des États-Unis, Donald Trump. Les scientifiques voient leurs programmes terminés, leurs équipes dissoutes, et leurs recherches interrompues. Des volumes entiers de documents scientifiques fédéraux sont purement et simplement supprimés. Les recherches liées à l’étude du changement climatique sont particulièrement ciblées, il est même question de dissoudre la NOAA, l’équivalent de Météo France pour les États-Unis.
Face à cette attaque sans précédent, les scientifiques américains appellent à l’aide le grand public avec un mouvement appelé « Stand up for science » (levez-vous pour la science), vendredi 7 mars. Des milliers de manifestations auront lieu un peu partout aux États-Unis, mais aussi en France et à Strasbourg.
Dans un communiqué, des chercheurs, enseignants et personnels de l’Université de Strasbourg (Unistra) annoncent un objectif : « défendre les sciences et les humanités, la liberté académique et l’université comme piliers d’une société démocratique ». Ils et elles tiendront une conférence-débat, en soutien aux chercheurs et chercheuses américaines, vendredi 7 mars à 12h30 à l’Institut Le Bel. Au programme de cette dernière, cinq prises de parole qui permettront une remise en contexte sur les événements états-uniens, un point sur la liberté académique et un autre sur l’obscurantisme climatique. Un temps réservé aux échanges avec l’assemblée d’une heure et demie est également prévu pour clore cet événement.
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