Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

La préfecture prolonge le port du masque obligatoire en extérieur dans les « zones d’affluence »

Le point sur les mesures prises contre la pandémie de covid-19. Cet article est constamment mis à jour avec les dernières règles en vigueur.

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Les arrêtés successifs de la préfecture du Bas-Rhin imposent le masque à l'extérieur, alors qu'il est déjà porté au travail et dans les transports en commun (Photo GK / Rue89 Strasbourg / cc)

La préfecture du Bas-Rhin va prolonger l’arrêté rendant obligatoire le port du masque en extérieur dans les zones d’affluence jusqu’au 6 février. Auprès de France Bleu Alsace, le directeur de cabinet de la préfecture Dominique Schuffenecker a indiqué que cette mesure « concerne essentiellement la Grande Île à Strasbourg, les centres-villes du Bas-Rhin mais aussi les marchés ou bien encore les brocantes. »

Le gouvernement annonce la fermeture des boites de nuit et le début d’une vaccination à l’école primaire

Dans une allocation lundi soir, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont annoncé de nouvelles mesures pour tenter de contenir l’épidémie de covid-19.

Le Premier ministre a d’abord annoncé le passage au « niveau 3 » dans les écoles. Autrement dit, les élèves et le personnel devront porter le masque en intérieur et en extérieur. Les brassages par niveau et par classe pendant la restauration seront limités à partir de lundi 13 décembre. Seules les activités sportives dites « de basse intensité » seront autorisées en intérieur, compatibles avec le port du masque et des règles de distanciation.

Toujours dans les écoles, le Premier ministre a annoncé l’ouverture de la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans exposés à des formes graves de Covid-19 à partir du 15 décembre. Le gouvernement attend encore des avis scientifiques pour généraliser cette vaccination à l’ensemble des enfants.

Fermeture des boites de nuit

Le gouvernement a également annoncé la fermeture complète des établissements de nuit pendant au moins quatre semaines. Quant au reste de l’activité des restaurants, rien n’est modifié. Les entreprises sont néanmoins incitées à pratiquer le télétravail à chaque fois que c’est possible.

Désormais, les Français âgés de 65 ans et plus pourront obtenir une dose de rappel (troisième dose) de vaccin contre le Covid sans rendez-vous.

Le passe sanitaire désormais exigé place du Château

Après les places Kléber et de Broglie, c’est au tour de la place du Château d’être soumise à l’obligation de présenter un passe sanitaire pour y accéder lors du Marché de Noël. Cette décision de la préfecture du Bas-Rhin sera effective à partir de mardi 7 décembre.

Espérant contrer le virus, la préfecture ajoute de nouvelles contraintes au Marché de Noël

Constatant un taux d’incidence qui a presque doublé en une semaine pour atteindre 414 nouveaux cas pour 100 000 habitants dans le Bas-Rhin au 30 novembre et que les fameuses « zones d’alimentation dédiées » ne sont guères utilisées par les amateurs de vin chaud, la préfète a signé un nouvel arrêté qui prendra effet vendredi 3 décembre, à l’ouverture du Marché de Noël :

  • mise en place du passe sanitaire à l’entrée des places Broglie et Kléber ;
  • augmentation des zones de restauration soumises à passe sanitaire ;
  • renforcement de l’information des visiteurs : affichages plus visibles et messages sonores réguliers ;
  • responsabilisation des commerçants : rappel permanent des règles sanitaires et mise en demeure
    avant fermeture en cas de non-respect ;
  • intensification des contrôles conjoints des polices municipale et nationale et verbalisations systématiques
    des contrevenants ;
  • fermeture du Marché de Noël tous les soirs à 20h (au lieu de 22h).
Désormais, les tenanciers pourront être verbalisés s’ils laissent les passants déguster leur vin chaud devant leur chalet… Photo : PF / Rue89 Strasbourg / cc

Il faudra attendre quelques jours après vendredi pour savoir si ces mesures auront un quelconque effet sur la propagation de la cinquième vague de Covid-19. En attendant, les centres de vaccination ont réouvert de nouveaux créneaux afin de pouvoir administrer une troisième dose de vaccin…

  • Jeudi 25 novembre : pas de changement pour l’organisation du Marché de Noël de Strasbourg

Lors d’une conférence de presse liée à la situation sanitaire, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que le passe sanitaire serait obligatoire sur les marchés de Noël. Pour autant, à la veille de l’inauguration du marché de Noël de Strasbourg, ces déclarations ne modifient pas les dernières règles mises en place dans la capitale alsacienne.

Lors d’échanges entre la Préfecture et la Ville de Strasbourg suite aux annonces gouvernementales, il a été convenu de ne pas modifier le dispositif actuel, a-t-on appris par la municipalité. Ce dernier ne permet de boire et de se restaurer que dans des espaces spécifiques, appelés Zones Alimentaires Dédiées (ZAD) et dont l’accès est soumis au passe sanitaire. Dans l’ensemble du centre-ville, le port du masque est obligatoire.

Le protocole établit que :

  • La consommation de boissons et de nourriture sera exclusivement possible dans les zones de restauration dédiéesLeur accès sera conditionné à la présentation du passe sanitaire.
  • La désinfection des mains au gel hydro-alcoolique est obligatoire avant de toucher les objets sur les stands.

D’autres villes comme Kaysersberg avaient déjà prévu que l’accès au marché de Noël soit soumis au passe sanitaire. Mais le marché de Noël de Strasbourg s’étendra sur 13 lieux du centre-ville, ce qui rend compliqué de fermer autant de places et de rues, voire empêcher des habitants d’accéder chez eux.

Un arrêté préfectoral devrait être publié dans les prochains jours pour décliner les mesures du gouvernement et éventuellement impacter le Marché de Noël de Strasbourg.

Port du masque obligatoire, interdiction de consommer de la nourriture dans les allées… Le marché de Noël ne sera pas comme « avant ». Photo : PF / Rue89 Strasbourg
  • Jeudi 5 novembre : Retour du masque dans les bars, restaurants et autres lieux recevant du public

Après le masque à l’école, le retour du masque dans les bars et restaurants. La préfète du Bas-Rhin a signé un arrêté ce vendredi 5 novembre obligeant au port du masque dans les établissements recevant du public (ERP), tels les salles de spectacles, musées, cinéma, etc. Il entrera en vigueur à compter du lundi 8 novembre pour une durée minimale de un mois.

Le masque dans les bars est de retour. Photo : PF / Rue89 Strasbourg
  • Mercredi 3 novembre : Retour du masque à l’école à la rentrée et durcissement des règles dans le Bade-Wurtemberg

En raison de la légère reprise des contaminations depuis le début octobre, le gouvernement a décidé que le masque serait à nouveau obligatoire dans les écoles primaires, dans les 39 départements où le taux d’incidence est supérieur à 50 cas pour 100 000 habitants. Le Bas-Rhin et le Haut-Rhin font partie de cette catégorie avec des taux respectivement de 62 et 63 nouveaux cas, tout juste au-dessus de la moyenne nationale (61). La mesure entrera en vigueur lundi 8 novembre, le jour de la rentrée consécutive aux vacances scolaires de la Toussaint.

Après quelques semaines de répit en Alsace, les écoliers vont remettre le masque. Photo : JFG / Rue89 Strasbourg

Durcissement dans le Bade-Wurtemberg, face à une situation plus critique

Outre-Rhin, le département voisin du Bade-Wurtemberg durcit dès le 3 novembre les conditions d’accès dans les lieux où il faut présenter le passe sanitaire. Pour les personnes non-vaccinées ou non-rétablies du Covid, les tests antigéniques ne sont plus admis. Pour les adultes de 17 ans ou plus, il faut présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures. L’accès aux boîtes de nuit est quand à lui complètement interdit aux personnes non-vaccinées.

Dans ce Land frontalier, le taux d’incidence est de 168, plus de 250 personnes sont en réanimation et 19 décès ont été comptabilisés le 2 novembre. Si la situation devait empirer, tous les lieux de loisirs soumis au passe sanitaire pourraient être interdits aux non-vaccinés. La vaccination de l’ordre de 70% de la population. Une couverture comparable au Haut-Rhin, mais inférieure à celle du Bas-Rhin (77%).

Néanmoins, en Alsace, la hausse des cas depuis quelques semaines ne se traduit pas par une hausse des hospitalisations dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.

Dans le Bas-Rhin, les cas ont légèrement réaugmenté depuis le début octobre. Photo : Visualisation Guillaume Rozier / https://covidtracker.fr/dashboard-departements/
Le Bas-Rhin n’a pas connu de pic des hospitalisations à l’été en dépit de la hausse des cas ni en ce début octobre. Au 2 novembre, 11 personnes sont en réanimation. Photo : Visualisation Guillaume Rozier / https://covidtracker.fr/dashboard-departements/
Dans le Haut-Rhin, le nombre d’hospitalisation reste faible en ce début octobre, malgré une vaccination plus faible que la moyenne. Photo : Visualisation Guillaume Rozier / https://covidtracker.fr/dashboard-departements/
  • Lundi 16 août : Le Bade-Wurtemberg exige le passe sanitaire

Depuis le lundi 16 août, il est nécessaire pour se rendre dans le Bade-Wurtemberg de présenter le résultat d’un test négatif récent à la Covid-19 ou un passe sanitaire pour se rendre dans un hôpital, une maison de retraite, un restaurant en intérieur, un musée, un hôtel, une salle de sport, une piscine ou d’autres lieux publics clos. Ces dispositions ne s’appliquent pas pour les lieux ouverts sur l’extérieur, comme les piscines découvertes.

En revanche, la plupart des restrictions de regroupement ne s’appliquent plus aux personnes vaccinées. Le port du masque reste obligatoire dans les lieux clos et publics.

  • Lundi 26 juillet : retour de l’interdiction d’alcool sur la voie publique et du masque en extérieur

Le taux d’incidence a bondi ces dernières semaines. Et plus particulièrement dans l’Eurométropole où il atteint désormais 217 pour 100 000 personnes, avec toujours une large majorité de variant Delta. La préfecture du Bas-Rhin a décidé de prendre à nouveau des mesures restrictives dans un nouvel arrêté, dans l’espoir de freiner cette hausse des contaminations.

Le variant Delta est majoritaire dans cette dynamique de hausse des contaminations Photo : graphique CovidTRacker/cc

Ainsi, à compter du mardi 27 juillet, un nouvel ensemble de mesures concernant le port du masque et la vente d’alcool dans l’espace public, s’applique.

Le port du masque reste obligatoire en extérieur lors de spectacles, manifestations, marchés, et d’une manière générale lors de tout rassemblement. Il l’est également dans les « zones très fréquentées », notamment les zones piétonnes de Strasbourg et « à l’abord des bâtiments à forte affluence » comme les écoles, les gares, lieux de culte, centres commerciaux… Les transports en commun restent concernés. Ces obligations deviennent dépendantes du pass sanitaire et des jauges connexes, selon les lieux.

Concernant les établissements recevant du public, l’arrêté du 26 juillet mentionne que le port du masque et le pass sanitaire deviennent obligatoires dans :

  • les salles de conférence et à usages multiples ;
  • les chapiteaux et autres structures de type tentes ;
  • les lieux d’enseignement recevant du public ;
  • les salles de jeux, et de danse (hormis à caractère sportif) ;
  • les foires, expositions et salons commerciaux temporaires.

En outre, la vente et la consommation de boissons alcoolisées a de nouveau été interdite partout à Strasbourg, sauf au port-du-Rhin, dans les forêts et sur l’île du Rorhschollen.

  • Mercredi 21 juillet : Vaccination « 5 millions de rendez-vous ouverts dans les 15 prochains jours« 

Le Premier ministre était l’invité du journal de 13h de TF1 le 21 juillet. Voici ces principales annonces :

  • Contrôle des pass sanitaires par les restaurateurs : le Premier ministre a précisé que les responsables d’établissements (cafetiers, restaurateurs ) devront contrôler les justificatifs présentés par les clients (pass sanitaire, preuves de test récent, etc.). En revanche, le contrôle d’identité des clients (et donc de possible fraude), sera effectué par les forces de l’ordre. Ce contrôle se fera « de façon aléatoire, ou bien lorsqu’ils auront été appelés sur place par les responsables du lieu », a précisé Jean Castex. Le Premier ministre a également expliqué que les restaurateurs bénéficieront d’une semaine « de pédagogie » pour l’application de cette mesure. « Puis, viendra le temps des sanctions ».
  • Les personnes qui ont reçu leur double-dose de vaccins ne peuvent plus être considérées comme « cas contact »: le Premier ministre a précisé que ces personnes étaient désormais protégées. « Elles n’ont plus de risque d’attraper la maladie ».
  • La vaccination doit encore s’accélérer : « 5 millions de rendez-vous vont être ouverts dans les 15 jours prochains », a expliqué le Premier ministre. L’objectif du gouvernement : 50 millions de primo-vaccinés d’ici la fin du mois d’août.
  • Des centres de vaccination seront installés dans les collèges et lycées dès la rentrée, mais Jean Castex a toutefois insisté : « Les élèves ne seront pas soumis au pass sanitaire pour entrer dans leur établissement. »

  • Vendredi 16 juillet : « En cas d’affluence uniquement », le port du masque reste obligatoire dans le centre-ville

Vendredi 16 juillet, la préfète du Bas-Rhin a décidé de maintenir l’arrêté du 17 juin 2021 imposant le port du masque pour les piétons de onze ans et plus sur certains parties du territoire. Jusqu’au 16 août, dans le Bas-Rhin, le port du masque reste obligatoire dans les marchés, brocantes, ventes au déballage, transports en commun, rassemblements (dont manifestations déclarées, festivals, spectacles de rues, stades…) et files d’attente. « En cas d’affluence uniquement », l’obligation de porter le masque vaut aussi pour les centres-villes, les zones piétonnes, ainsi que les gares, écoles, équipements sportifs, lieux de culte et centres commerciaux dans un rayon de 50 mètres.

La préfecture justifie cette mesure par un taux d’incidence par « de 34,7 nouveaux cas pour 100 000 habitants au 12 juillet 2021 dans le Bas-Rhin et de près de 50 dans le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg. Il a plus que doublé en une seule semaine. »

  • Vaccin ou test obligatoire dès le 21 juillet dans les lieux de loisirs et de culture accueillant plus de 50 personnes

« Le vaccin est l’atout maître. » Lors d’une allocution, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé l’extension progressive du passeport sanitaire obligatoire au cours des prochaines semaines. Dès le 21 juillet, le vaccin ou un test récent sera requis pour toutes les personnes de plus de 12 ans qui souhaitent se rendre dans des lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes.

Dès le mois d’août, le passeport sanitaire sera obligatoire dans « les cafés, restaurants, centres commerciaux ainsi que dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les établissements médico-sociaux, mais aussi dans les avions, trains et cars pour les longs trajets. Là encore, seuls les vaccinés et les personnes testées négatives pourront accéder à ces lieux, qu’ils soient d’ailleurs clients, usagers ou salariés.

Les personnels soignants et non-soignants des hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, établissements pour personnes en situation de handicap et tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles auront obligation d’être vaccinés. A partir du 15 septembre, des contrôles et des sanctions seront mis en place.

A l’automne, les tests PCR, qui coûtent 54 euros à l’Assurance Maladie, deviendront aussi payants sauf prescription médicale.

  • Fin du masque dans la rue jeudi 17 juin et du couvre-feu le 21 juin

Face aux bons chiffres de l’épidémie, en recul, le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fin du masque en extérieur, « sauf dans certaines circonstances » (regroupements, files d’attente, marchés, stades) à compter du jeudi 17 juin. À cela, s’ajoute la levée du couvre-feu à 23 heures quelques jours plus tôt que prévu, lundi 21 juin. Pour autant, le protocole de la Fête de la musique, qui a conduit à de nombreuses annulations, y compris à Strasbourg, est maintenu. Des assouplissements sur les jauges d’accueil de public seront annoncés pour le 1er juillet.

  • Samedi 22 mai : plus besoin de tests pour se rendre en Allemagne

Les autorités allemandes ont déclassé la France de la liste des zones à « forte incidence » en raison de l’amélioration de la situation sanitaire. En conséquence, il est possible de se rendre en Allemagne sans avoir à présenter un résultat négatif d’un test PCR, à condition que le séjour dure moins de 24 heures.

Les frontaliers n’ont plus besoin non plus de remplir un formulaire ou de déclaration d’entrée numérique. La quarantaine n’est plus applicable. Le port du masque reste obligatoire dans les transports publics et les commerces pour les plus de 6 ans. Il n’y a pas de couvre-feu en Allemagne.

  • Jeudi 29 avril : Un « déconfinement » en quatre dates avec couvre-feu jusqu’au 30 juin

Emmanuel Macron a transmis les dates pour la réouverture progressive du pays dans un entretien à paraître dans des journaux régionaux. Plusieurs mesures dépendant de la mise en place d’un « pass sanitaire », un dispositif numérique qui permettra de prouver la vaccination contre la Covid-19.

  • le lundi 3 mai, fin des restrictions de déplacement entre régions et réouvertures des collèges et lycées (en demi-classes de la 4e jusqu’aux terminales)
  • le lundi 19 mai, couvre-feu à 21h, réouverture des commerces dits « non-essentiels », des terrasses des bars et restaurants (6 personnes maximum par table), des musées, monuments, cinémas, théâtres, salles de concerts, établissements sportifs (jusqu’à 800 personnes en intérieur, et assises pour les concerts, et 1 000 en extérieur), et du sport amateur, sauf sports « de contact ».
  • le mercredi 9 juin, couvre-feu à 23h et réouverture des salles de restaurants/bars et des salles de sport. Mise en place d’un « pass sanitaire » pour les touristes étrangers et pour accéder aux foires et salons, lieux de cultures et établissements sportifs, qui seront autorisés à accueillir jusqu’à 5 000 personnes.
  • le mercredi 30 juin, fin du couvre-feu. Les événements susceptibles de rassembler plus de 1 000 personnes en intérieur ou extérieur seront autorisés, sans jauge maximale mais avec un pass sanitaire.

Les boîtes de nuit restent pour le moment fermées indéfiniment avec ce calendrier. Toutes ces mesures pourront être suspendues localement si le taux d’incidence dépasse 400 cas pour 100 000 habitants, bien au-delà des différents seuils d’alerte mis en place à l’été 2020 (50 ; 150 ; 250). Au 29 avril, les taux d’incidence du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont respectivement de 268 et 206 et en baisse depuis deux semaines d’affilée. Actuellement, huit départements, principalement en région parisienne, sont au-dessus de cette limite

Flashmob « danser encore » à Strasbourg samedi 24 avril Photo : capture d’écran / vidéo Rue89 Strasbourg
  • Jeudi 22 avril : Les écoles rouvrent dès lundi 26 avril, les collèges et lycées le 3 mai

Le Premier ministre a annoncé la réouverture des écoles dès lundi 26 avril. Les cours reprendront à distance pour les collégiens et lycéens à cette date. Les lycées et collèges rouvriront à partir du lundi 3 mai. L’enseignement sera hybride en lycée. Chaque semaine, la moitié de la classe viendra sur place quand l’autre moitié suivra l’enseignement à la maison. Les collégiens retourneront en cours en classe pleine. Le protocole sanitaire est maintenu : la classe sera fermée dès le premier cas de contamination.

Les épreuves du brevet et du baccalauréat sont maintenues, de même que les concours de classes préparatoires et ceux des élèves de BTS. Une session de rattrapage est possible pour ces derniers. Pour les épreuves de BTS prévues au mois de mai, il y aura une session de rattrapage au début du mois de juillet sous la forme d’oraux.

L’interdiction de se déplacer à plus de 10 kilomètres prendra fin à partir du 3 mai. Les déplacements entre les régions seront aussi ré-autorisés à cette date. Le Premier ministre ne s’est pas exprimé sur la levée du couvre-feu.

Le gouvernement a mentionné une réouverture de certains commerces, des terrasses et de certains lieux de culture à partir de la mi-mai. Le Premier ministre a rappelé que les modalités du déconfinement restent encore à préciser (calendrier détaillé, jauges, territorialisation…).

  • Vendredi 9 avril : Des grands magasins supplémentaires fermés, les brocantes interdites

Dans le cadres des mesures de « freinage » de l’épidémie, huit commerces de plus de 10 000 m² doivent à leur tour fermer leurs portes (à l’exception des commerces alimentaires ou dits « essentiels »).

  • SCHILTIGHEIM Leclerc Hypercoop
  • GEISPOLSHEIM Conforama (La Vigie)
  • OSTWALD Leroy Merlin (La Vigie)
  • LAMPERTHEIM Castorama
  • MARMOUTIER Centre commercial Leclerc
  • OBERNAI Centre commercial Leclerc
  • SCHWEIGHOUSE-SUR-MODER Centre commercial Auchan
  • SELESTAT Centre commercial Leclerc (Allée Westrich)

Cette liste s’ajoute à celle des 8 centres commerciaux fermés depuis la fin janvier. Dans l’Eurométropole, il s’agit des centre commerciaux des Halles, de Rivétoile et les galeries marchandes d’Auchan à Hautepierre et Illkirch-Baggersee, du E. Leclerc à la Vigie (Geispolsheim) et de Cora à Mundolsheim.

Par ailleurs, les vide-greniers, foires aux puces, braderies et brocantes, sont interdits en Alsace. Les autorités estiment que ces événements « rend[ent] difficile la mise en œuvre des gestes barrières ». Dans le Bas-Rhin, l’interdiction court jusqu’au 3 mai. Le préfet du Haut-Rhin a pris une décision similaire, mais jusqu’au 30 avril seulement.

Le Leroy Merlin à la Vigie doit fermer ses portes. Photo : capture Google Maps
  • Jeudi 1er avril : la Ville de Strasbourg précise l’accès à ses services

Suite aux nouvelles restrictions sanitaires, la Ville et l’Eurométropole ont mis à jour certains horaires pour leurs services aux habitants.

Les écoles sont fermées mais les professionnels de santé peuvent bénéficier de 14 établissements ouverts pour leurs enfants de 0 à 11 ans, avec un accueil de 8h à 18h30 en semaine et un repas chaud.

Les centres médicaux sociaux restent ouverts, sur rendez-vous. L’accueil dans les mairies de quartier de Hautepierre, Neuhof et Robertsau ainsi qu’au centre administratif est maintenu, sur rendez-vous. Les autres mairies de quartier sont fermées. Les médiathèques sont fermées, sauf les mercredis et les samedis avec quelques autres exceptions. La grande médiathèque Malraux reste ouverte (détails de tous les horaires sur mediatheques.strasbourg.eu). Les déchèteries de la Meinau et Robertsau sont fermées, celles de Koenigshoffen, Wacken et Ostwald sont ouvertes du lundi au samedi de 8h à 18h30, et les dimanches et jours fériés de 8h à 12h (détails sur strasbourg.eu/decheteries). La collecte des déchets est maintenue.

Les cimetières, équipements sportifs, toilettes publiques, centre communal d’action sociale, parcs et forêts et marchés alimentaires restent accessibles selon les horaires habituels.

Le stationnement sur voirie demeure payant. La Ville invite les habitants à s’abonner au stationnement résidant, avec un forfait mensuel à 15 euros. Détails sur strasbourg.eu/stationnement-residant. Tous les abonnements dans les parkings de la collectivité, peu importe la formule souscrite, sont étendus et passent en abonnements 24h/24 et 7j/7, sans surcoût.

  • Mercredi 31 mars : L’Alsace semi-confinée à son tour pour 4 semaines au moins

Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé l’étendue des restrictions dans 19 départements à l’ensemble de la France à partir de samedi minuit. Les déplacements entre régions sont interdits. Il est possible de changer de région pour s’isoler ailleurs jusqu’au 5 avril. La même liste de commerces dits « non-essentiels » seront fermés. Ces restrictions dureront au moins 4 semaines, voire jusqu’à la « mi-mai », selon les mots d’Emmanuel Macron. D’ici là, le chef de l’État a promis « un agenda de réouverture ».

Le couvre-feu à 19 heures est donc maintenu. En journée, seuls les déplacements à plus de 10 kilomètres de chez soi nécessiteront une attestation.

Les crèches, écoles, collèges et lycées seront fermés pendant trois semaines. Une première semaine se fera « à distance », puis deux semaines de congés du 10 au 26 avril. Le retour en classe débutera le 26 avril à l’école primaire. Puis ce sera au tour des collèges et lycées le 3 mai. Les universités ne sont pas concernées et continuent selon les même règles (aussi appelées « démerdentiel »).

  • Mardi 30 mars : La vente et la consommation d’alcool interdites dans les rues des villes du Bas-Rhin

En dépit du slogan « Dedans avec les miens, dehors en citoyen », les éventuels apéros avec alcool devront à nouveau se tenir dans l’espace privé. Ou à la campagne. Ou en forêt. Ou le matin entre 6h et 10h. Un nouvel arrêté de la Préfecture du Bas-Rhin proscrit la vente et la consommation d’alcool sur la voie publique à partir de 10h, jusqu’au couvre-feu à 19h.

L’interdiction débute ce mercredi 31 mars et durera à minima jusqu’au jeudi 29 avril. Elle est couplée à l’interdiction des rassemblements de plus de six personnes, en théorie en vigueur depuis le 29 octobre.

Cette interdiction concerne les mêmes périmètres que ceux où le port de masque est obligatoire. À Strasbourg, la réserve naturelle du Rohrschollen, la forêt de la Robertsau, la forêt du Neuhof, l’ensemble de la zone du port du Rhin et du port aux pétroles (à l’exclusion de la zone du jardin des Deux-Rives), ne sont pas concernées. Dans les 12 autres villes de plus de 10 000 habitants, (Bischheim, Bischwiller, Erstein, Haguenau, Hoenheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim, Obernai, Ostwald, Saverne, Schiltigheim, Sélestat), aucune exception existe. Pour les plus petites communes, une liste de lieux définit là où ces restrictions s’appliquent dans un rayon de 50 mètres (voire plus bas, aux mesures du 4 mars).

Les Strasbourgeois avaient pris l’habitude de se retrouver près des bars, une des rares activités encore autorisées… Photo : PF / Rue89 Strasbourg / cc
  • Vendredi 26 mars : fin de la règle des 24 heures pour aller en Allemagne à partir du 29 mars

La France va être classée comme « zone à haut risque » par l’Allemagne. Son taux d’incidence moyen est supérieur à 200 depuis quatre semaines et continue d’augmenter. Ainsi, des restrictions supplémentaires vont s’appliquer à la frontière dans la nuit de dimanche au lundi 29 mars à minuit.

Il faudra un test PCR négatif de moins de 48 heures pour entrer sur le territoire. C’est donc la fin de la « règle des 24 heures », qui permettait aux voisins du Bade Wurtemberg, de la Rhénanie et de la Sarre de franchir le Rhin pour s’y promener ou faire des courses. Des allègements devraient exister être mises en place pour les travailleurs frontaliers. Le tram D continue de desservir les stations allemandes avec la même cadence qu’habituellement.

Un an après le confinement, les restrictions à la frontière allemande se durcissent à nouveau. Photo : GK / Rue89 Strasbourg
  • Jeudi 18 mars : l’heure de début du couvre-feu retardée à 19h en Alsace

Lors d’un point sur la situation épidémique en France face à la presse, le Premier ministre Jean Castex a annoncé un confinement mixte dans les départements d’Île-de-France et des Hauts-de-France, l’Eure, la Seine-Maritime et les Alpes-Maritimes mais pas en Alsace. Il est désormais interdit de se rendre depuis l’Alsace vers ces départements, « sauf motifs impérieux ou professionnels », à justifier.

Dans tout le reste du pays, dont l’Alsace, le couvre-feu reste en vigueur mais l’heure de début a été établie à 19h à partir de samedi 20 mars.

  • Jeudi 4 mars : Face aux apéros dans les rues et sur les quais, la Préfecture annonce une « intensification des contrôles » ce week-end

Dans un communiqué sobrement appelé « Protégeons-nous et protégeons les autres avec les gestes barrières », la Préfecture du Bas-Rhin annonce au dernier paragraphe une « intensification des contrôles dès ce week-end », à savoir les 6 et 7 mars.

Alors que la situation sanitaire s’améliore en Alsace, nettement sous la moyenne nationale, « la météo printanière de ces derniers jours ne doit en aucun cas donner lieu à un relâchement », préviennent les autorités.

Sans les nommer, la Préfecture vise notamment les rassemblements amicaux sur les quais de Strasbourg ou dans des rues commerçantes du centre-ville, notamment autour de lieux qui proposent de la vente à emporter. Cette rare activité encore autorisée et moins dangereuse que de se voir en intérieur est en effet davantage pratiquée avec les beaux jours et les vacances scolaires. « La prise de boissons et/ou repas en groupe doit se faire en étant assis à une distance minimale de 2 mètres entre les personnes« , souligne l’administration d’État.

Verra-t-on à Strasbourg des scènes de dispersion comme à Paris ou d’autres villes françaises ? La Préfecture insiste sur les diverses restrictions extérieur, y compris pour les membre d’une même famille ou d’un logement :

« Tous les rassemblements de plus de 6 personnes sur la voie publique, à l’exception de ceux revendicatifs déclarés préalablement en préfecture, sont interdits. À l’extérieur, les groupes de personnes partageant la même sphère familiale ou lieux de vie (bulle sociale de 6 personnes au maximum) doivent respecter une distance d’au moins 2 mètres entre les groupes. »

Enfin depuis la fin octobre, le port du masque est obligatoire pour tout piéton de onze ans et plus :

  • À Strasbourg et Illkirch-Graffenstaden, à l’exception des espaces naturels (forêts et sites classés) et de la zone du port du Rhin ;
  • Dans l’hyper-centre d’Erstein,

Dans les autres communes, dans les zones suivantes  :

  • Sur l’ensemble des marchés couverts ou de plein air ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des commerces autorisés à ouvrir ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des établissements scolaires et crèches ;
  • Dans les espaces extérieurs des zones commerciales et dans un rayon de 50 mètres autour de ces espaces ;
  • Dans les espaces d’attente des transports et dans un rayon de 50 mètres autour de ces espaces ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des lieux de culte ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des services publics et administrations ouverts au public ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux ;
  • Mercredi 10 février : « Lorsque nous avons du variant anglais, il suffit d’un seul cas pour passer la classe en distanciel »

La progression des variants, plus contagieux, du Covid-19 dans le Grand Est, pousse le rectorat à durcir le protocole de protection des enseignants et des élèves.

« Lorsque nous avons du variant anglais, il suffit d’un seul cas dans une classe pour passer la classe en distanciel. Les élèves sont considérés comme contacts à risques, qu’ils portent le masque comme dans les écoles élémentaires, collèges ou lycées ou qu’ils ne le portent pas comme à l’école maternelle », a indiqué le recteur académique Jean-Marc Huart à l’occasion d’une conférence de presse sur la situation sanitaire aux côtés de la préfète du Bas-Rhin.

Pour les autres variants, le brésilien et sud-africain, les professeurs de la classe sont également considérés comme cas contacts à risques. Ce qui peut avoir des effets sur davantage de monde dans les collèges et lycées, puisque les professeurs se partagent plusieurs niveaux.

Le Rectorat a durci son protocole pour les classes qui basculent en distanciel. Photo : JFG / Rue89 Strasbourg

Pour la souche « originale » du virus, il faut trois cas d’élèves pour que la classe suive ses enseignements à distance. Jeudi 4 février à la mi-journée, 3 écoles sur 1 359 étaient complètement fermées en Alsace. De plus, 33 classes sur les 12 472 autres étaient aussi à distance.

Un prochain bilan sera communiqué « en fin de semaine » et vraisemblablement plus conséquent. Dans le Haut-Rhin, les lycées Blaise Pascal à Colmar et Montaigne à Mulhouse ont mis à distance plusieurs filières en milieu de semaine, et ce jusqu’au 16 février au minimum. Dans le premier établissement, les premières et terminales et une section de BTS (1ère année) suivent aussi leurs cours depuis chez eux, tandis que les sections professionnelles et classes préparatoires ne changent pas leurs habitudes. Dans le second, les classes de secondes, premières et terminales générales comme technologiques sont placés « en continuité à distance ». Les classes préparatoires et BTS poursuivent les enseignements sur place.

Le Grand Est fait partie de la dernière zone pours les vacances scolaires d’hiver. Elles débuteront le samedi 20 février.

  • Vendredi 29 janvier : Le Premier ministre a annoncé la fermeture des frontières « sauf motif impérieux » à partir de dimanche

À cours d’idée et ne souhaitant pas confiner une troisième fois les Français, le Premier ministre Jean Castex a brièvement annoncé une série de nouvelles mesures vendredi soir, à l’issue d’un conseil de défense sanitaire. La principale mesure est la fermeture des frontières de la France :

« Toute entrée en France et toute sortie de notre territoire à destination ou en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne, sera interdite, sauf motif impérieux. »

À l’intérieur de l’Union européenne cependant, il reste possible de traverser la frontière mais toute entrée en France est « conditionnée à la réalisation d’un test PCR, à l’exception des travailleurs transfrontaliers. » L’Allemagne a déjà mis une mesure similaire en place pour l’entrée sur son territoire.

Un test PCR nécessite un prélèvement au niveau des cloisons nasales (Photo Abdesslam Mirdass / Hans Lucas)

En outre, Jean Castex a indiqué que « les centres commerciaux non-alimentaires, d’une surface supérieure à 20 000 m², c’est-à-dire ceux qui favorisent le plus de brassage des populations, seront fermés dès lundi. » Les entreprises doivent favoriser le télétravail dans la mesure du possible. Le couvre-feu à 18h est maintenu, et même renforcé par des contrôles supplémentaires. Selon le Premier ministre, ces mesures, si elles sont respectées, pourraient permettre d’éviter un nouveau confinement.

À Strasbourg, trois centres commerciaux sont concernés par les restrictions d’ouverture : la galerie Auchan à Hautepierre, le centre commercial Rivetoile et celui de la Place des Halles. Tous les magasins y sont fermés, à l’exception des supermarchés. Le magasin Ikea est également fermé. En outre, Cora, à Mundolsheim, Leclerc, à Geispolsheim et Auchan à Illkirch-Graffenstaden sont aussi concernés.

  • Vendredi 15 janvier : L’ouverture de tous les commerces autorisée les dimanches de janvier

En raison du couvre-feu avancé, la Préfecture du Bas-Rhin a autorisé l’ouverture des commerces les dimanches 17, 24 et 31 janvier de 10h à 17h à Strasbourg. Les services de l’État estiment qu’il s’agit d’une mesure pour « compenser partiellement la perte de chiffre d’affaires » et « réguler les flux de la clientèle ».

Dans les autres communes du département, ce sont les maires qui ont le pouvoir de décider. Le maire d’Illkirch-Graffenstaden, Thibaud Philipps (LR), a ainsi pris un arrêté similaire et aux mêmes horaires. La décision d’ouvrir ou non une enseigne revient bien sûr aux gérants de chacun des commerces. Ces derniers se disaient mitigés quant à cette possibilité en début de semaine lors de notre reportage.

Les commerces peuvent ouvrir les dimanches de janvier. (photo Victor Maire / Rue89 Strasbourg)
  • Jeudi 14 janvier : couvre-feu avancé à 18h sur tout le territoire métropolitain, mais pas de nouveau confinement, « à l’heure où l’on parle »

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé lors de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire l‘élargissement du couvre-feu avancé à tout le territoire métropolitain. « La situation reste préoccupante avec en moyenne 16 000 contaminations par jour », soit 1 000 de plus que la semaine dernière. « Je veux être clair, à précisé le Premier ministre, si nous constatons dans les prochains jours une dégradation épidémique forte, nous déciderons d’un nouveau confinement. »

Pour éviter la propagation des variants anglais et sud-africains du virus, le gouvernement a décidé le durcissement des conditions d’entrées sur le territoire à compter du 18 janvier (obligation de présenter un test négatif, auto-confinement de 7 jours, puis nouveau test PCR).

De nouvelles restrictions concernent également les établissements scolaires pour lutter contre ces variants qui « sont plus contagieux chez les enfants » : renforcement du protocole sanitaire dans les cantines (repas pris uniquement entre élèves de même classe, solution de repas à emporter selon les établissements), suspension « pour quelques semaines » des activités physiques, scolaires et extra-scolaires, en intérieur, et augmentation des tests dans les établissements.

Combien de jours de classe dans les écoles de Strasbourg à la rentrée 2019 ? (photo Pascal Bastien)
Les activités physiques scolaires et extra-scolaires en intérieur sont suspendues « pour quelques semaines » (photo Pascal Bastien)

Le fonctionnement des cours « en mode hybride » pour les lycéens (alternance de cours en ligne, et en présentiel) est maintenu au delà du 20 janvier.

Jean Castex a également évoqué la situation des étudiants, dont la parole et le mal-être ont été mis en avant ces derniers jours dans différentes tribunes et articles. Le gouvernement a autorisé, dès le 25 janvier, la reprise des TD en demi-groupe pour les étudiants de première année. « Si la situation le permet, la reprise pour les étudiants des autres niveaux se fera ensuite progressivement. »

  • Vendredi 8 janvier : le couvre-feu avancé à 18h dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin à partir de dimanche 10 janvier

Après l’habituelle réunion avec une dizaine d’élus locaux du vendredi matin, la préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier a, sans surprise, annoncé que le couvre-feu serait avancé à 18h, et non plus 20h, dans le département.

Les commerces seront donc fermés à partir de cette heure et les déplacements autorisés seulement dans les cas prévus par l’attestation déjà en vigueur (déplacement vers et depuis le lieu de travail ou de formation, examen, raison médicale, assistance aux personnes vulnérables, convocation judiciaire ou administrative, trajet vers une gare, un aéroport ou un bus pour des déplacement longue distance, sortie d’animaux, etc. – à retrouver en intégralité ici). Cette consultation formelle des élus faisait suite au souhait du Premier ministre de la veille.

Une mesure similaire a été annoncée pour le département du Haut-Rhin, où les indicateurs de l’épidémie sont plus élevés.

Les services périscolaires et accueils petite enfance de la Ville de Strasbourg expliquent qu’ils continueront de fonctionner avec leurs horaires habituels au-delà de 18 h. Ainsi, il est possible à un parent d’aller chercher son enfant à la crèche ou de le récupérer à l’issue d’une activité périscolaire, après 18 heures et de rentrer chez lui pendant le couvre-feu. Pour les activités extrascolaires pratiquées dans les écoles de la ville de Strasbourg en revanche, le couvre-feu à 18 h entraîne l’avancée à cette heure de la fin de ces activités (qu’elles s’exercent en plein air ou en salle).

La durée des restrictions aura de lourdes conséquences psychologiques et sociales Photo : Abdesslam Mirdass / Hans Lucas
  • Jeudi 7 janvier : de nouveaux départements « principalement dans l’Est » seront concernés par le couvre feu à 18h, les détails seront donnés d’ici le 8 janvier par les préfectures

Le premier ministre a annoncé la prolongation des mesures actuelles lors d’une nouvelle conférence de presse, en raison de la « situation sanitaire qui reste préoccupante, avec plus de 15 000 contaminations par jour, c’est trois fois plus que l’objectif que nous nous étions fixés. » Fait plus inquiétant, soulève le Premier ministre : « c’est un chiffre qui a même tendance à progresser depuis mi-décembre ».

Jean Castex a également rappelé que « la pression sur nos hôpitaux demeure : chaque jour, il y a plus de 2 500 hospitalisations, et plus de 200 admissions en réanimation, soit une personne toutes les 7 minutes. Au total, plus de 25 000 personnes sont aujourd’hui hospitalisées, dont 2 600 malades en réanimation ».

Les mesures actuellement en vigueur sont donc maintenues : fermeture des établissements accueillant du public, des restaurants, des salles de sport, théâtres, cinémas. Fermeture également des remontées mécaniques dans les stations de ski. Un prochain point sur la situation épidémique sera fait le 20 janvier, pour une éventuelle reprise des activités économiques courant février.

Le premier ministre a également annoncé que les dispositifs d’aide économique étaient tous maintenus.

Jean Castex a par ailleurs déclaré que « le couvre feu avancé à 18h dans 15 départements le 2 janvier dernier, sera étendu à 10 départements supplémentaires, situés plutôt dans l’Est, en raison des derniers chiffres. Les décisions seront prises par les préfets d’ici le 8 janvier au soir, et entreront en vigueur d’ici dimanche. »

Autre annonce faite ce jeudi par l’équipe gouvernementale : l’accélération de la phase de vaccination. Ainsi, dès le 18 janvier, les personnes de 75 ans et plus (5 millions de Français) pourront se faire vacciner, en prenant rendez-vous dans un centre, soit par téléphone, soit via le site internet sante.fr, où une carte interactive des lieux de vaccination sera mise en ligne dès le 14 janvier prochain.

  • Mardi 22 décembre : le Land de Bade-Wurtemberg interdit aux Français de venir pour de simples courses

Dans un communiqué de presse diffusé mardi 22 décembre, le ministre de la Santé du Bade-Wurtemberg Manfred Lucha a annoncé de nouvelles restrictions pour les Français souhaitant passer la frontière. Dès mercredi 23 décembre, faire ses courses pendant moins de 24 heures en Allemagne ne sera plus un motif valable. Face à la flambée des cas de Covid chez nos voisins allemands, « Il faut réduire le passage à la frontière au strict nécessaire », a indiqué Manfred Lucha.

À partir du mercredi 23 décembre, pour se rendre dans le Bade Wurtemberg sans test PCR ni quarantaine, un Français devra disposer d’un motif professionnel, de santé, scolaire ou familial. Ainsi, une personne française pourra rejoindre son ou sa conjointe allemande sans restriction pendant 72 heures.

Les Allemands aussi font désormais face à de nouvelles restrictions de circulation. Ils ne pourront rentrer chez eux en Allemagne sans avoir observé une quarantaine de 10 jours après avoir fait leurs courses en France.

  • Vendredi 18 décembre : précisions sur les circulations entre la France et l’Allemagne pendant les fêtes.
À Kehl, il n’est plus possible de s’asseoir en terrasse (Photo GK / Rue89 Strasbourg / cc)

Les règles des confinements évoluent différemment en France et en Allemagne mais la frontière reste ouverte : il reste possible de circuler dans le respect des règles sanitaires adoptées par chaque territoire.

En France, il n’y a plus de confinement en journée depuis le mardi 15 décembre mais les règles suivantes s’appliquent :

  • un couvre-feu est en place de 20h à 6h du matin, nécessitant une attestation pour circuler pendant ces horaires. Exception pour la soirée du 24 décembre,
  • Autorisation des déplacements entre régions,
  • Obligation du port du masque dans certaines communes dont Strasbourg,
  • Limitation d’accès aux magasins par rapport à la surface,
  • Fermeture des salles de spectacles, cinémas, musées et théâtres,
  • Interdiction du transport, de la vente et de l’utilisation d’artifices de divertissement dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin,
  • Interdiction des rassemblements de plus de 6 personnes sur la voie publique.

En Allemagne, les règles suivantes s’appliquent à partir du mercredi 16 décembre :

  • Fermeture du commerce de détail, sauf les denrées alimentaires et les biens de première nécessité,
  • Restriction des rassemblements privés : maintien d’un maximum de deux ménages (cinq personnes de plus de 14 ans) avec des exceptions pour Noël (24-26 décembre),
  • Écoles et jardins d’enfants arrêtent leurs cours en présentiel ou réduisent la fréquentation générale jusqu’au 10 ou au 15 janvier selon les länders,
  • Restriction générale de sortie dans le Bade-Wurtemberg (depuis le 12 décembre). Le franchissement des frontières est possible dans le cadre de la règle des 24 heures sans obligation de quarantaine, mais le séjour nécessite des raisons valables, qui sont réglées dans l’ordonnance Corona du Land (voir les détails ici).
  • Jeudi 10 décembre : couvre-feu durci et établissements recevant du public toujours fermés
Les cinémas Star ne pourront pas rouvrir avant janvier (Photo remise / cinémas Star)

« Les cinémas, théâtres et musées, qui devaient rouvrir le 15 décembre, resteront fermés trois semaines de plus. » Le Premier ministre a annoncé le maintien de la fermeture des établissements recevant du public (cinéma, salles de spectacles, enceintes sportives…) à partir du 15 décembre et ce pour trois semaines supplémentaires. De même, les jauges dans les lieux de culte ne seront pas revues à la hausse.

Le chef du gouvernement explique cette contradiction avec les annonces présidentielles du 24 novembre : « Nous n’atteindrons pas les 5 000 diagnostics positifs par jour (fixé comme seuil pour le couvre-feu annoncé initialement, ndlr) et les vacances et les fêtes de fin d’année vont augmenter nos contacts sociaux. La deuxième vague pourrait ainsi repartir ». Cette règle sera réexaminée le 7 janvier en fonction de la situation sanitaire.

Couvre-feu aussi pour Nouvel an

Dès le 15 décembre, l’attestation de sortie ne sera plus obligatoire et les déplacements interrégionaux seront autorisés. Mais à cette date, un couvre-feu durci sera mis en place. Il interdira les sorties du domicile dès 20 heures (et non 21 heures) et jusqu’à 6 heures du matin.

Cette interdiction de sortie nocturne concernera aussi le réveillon du 31 décembre, mais pas la soirée du 24 décembre, pour laquelle le Premier ministre rappelle qu’un maximum de six personnes réunies est préconisé, ainsi qu’une limitation des interactions au cours des cinq jours précédant Noël.

  • Lundi 30 novembre : réouverture des deux bassins de piscines extérieures à Strasbourg mercredi 2 décembre

L’Eurométropole annonce la réouverture des bassins dans les deux piscines pourvues d’espace extérieur, celle du Wacken et celle de Hautepierre. Les nageurs et nageuses seront à nouveau accueillis dans ces bassins chauffés à compter du mercredi 2 décembre.

La fréquentation maximale de chacun des lieux sera fixée à 40% de la jauge habituelle, soit 200 baigneurs. Il est possible de consulter la fréquentation en temps réel sur www.strasbourg.eu/piscines avant de s’y rendre.

Les horaires ci-dessous sont valables jusqu’au 15 décembre et le nouvel allègement du confinement décidé par le gouvernement. À cette date, les règles sont susceptibles d’évoluer.

 Piscine du WackenPiscine de Hautepierre
LUNDI7h – 20h9h-20h
MARDI7h-14h30 / 16h30-20h9h-20h
MERCREDI7h-20h9h-20h
JEUDI7h-14h30 / 16h30-20h9h-20h
VENDREDI7h-20h9h-20h
SAMEDI8h-18h8h-18h
DIMANCHE8h-16h8h-16h30
Le bassin nordique de la piscine de Hautepierre compte dix lignes d’eau de 25 mètres.
Le bassin nordique de la piscine de Hautepierre compte dix lignes d’eau de 25 mètres.
  • Jeudi 26 novembre : ouverture des commerces, lieux de culte, aide aux précaires… Le Premier ministre précise les étapes du déconfinement

Au cours d’une conférence de presse, le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement ont précisé l’évolution du déconfinement. Pour rappel, mardi 26 novembre, le président de la République avait annoncé les trois grandes étapes à venir jusqu’en janvier.

Ce qui reprend samedi 28 novembre

À partir du samedi 28 novembre, l’attestation sera toujours obligatoire pour se déplacer, mais les déplacements seront désormais autorisés pendant 3 heures dans un rayon de 20 kilomètres autour du domicile.

Pour les commerces qui rouvrent, la jauge est portée à 8 m² par client. Un couple ou un parent accompagné d’un enfant ne comptera que pour un seul consommateur. Dans le calcul de la jauge, les surfaces des rayons ou des étagères ne sont pas pris en compte. Concernant les commerces de plus de 400 mètres carrés, un dispositif de comptage des clients présents devra être mis en place.

Pour éviter des flux trop importants lors des fêtes, les commerçants pourront étendre leurs horaires d’ouverture jusqu’à 21h. « Nous faciliterons l’ouverture le dimanche », a ajouté le Premier ministre Jean Castex.

Les auto-écoles pourront reprendre dès le samedi 28 novembre, de même que les visites immobilières.

Les lieux de culte ouvriront dès samedi 28 novembre, avec une jauge de 30 personnes pour les offices. Le premier ministre a indiqué que cette limite augmentera progressivement, « il pourra s’agir d’une jauge en fonction de la capacité totale du lieu. » La décision dépendra de l’évolution de la situation sanitaire d’ici le 15 décembre.

Les bars et restaurants toujours fermés

Les bars et restaurants resteront fermés jusqu’au 20 janvier au moins. Jean Castex explique :

« Cette décision est nécessaire car les études scientifiques démontrent que ces établissements, en dépit des protocoles sanitaires, restent des lieux de contamination virale important. On ne peut y porter le masque en continu, la durée de séjour y est plus prolongée et ils sont en lieux clos car la période ne permet pas de recourir aux terrasses. »

Ce qui reprend le 15 décembre

Dès le 15 décembre, si l’épidémie reste en dessous de 5 000 nouvelles contaminations par jour, les attestations ne seront plus obligatoires sauf entre 21 heures et sept heures du matin. les déplacements dans d’autres régions en France seront possibles.

Les établissements culturels comme les musées, les salles de spectacle et de cinéma pourront rouvrir avec le même protocole sanitaire que celui utilisé pendant le couvre-feu (règles de distanciation physique, groupe de 6 maximum, port du masque, mise à disposition de gel hydroalcoolique…). Les séances pourront durer jusqu’à 21 heures maximum. Une tolérance sera de mise pour les personnes rentrant chez elles après 21 heures lorsqu’elles disposent d’un justificatif (place de cinéma, billet de théâtre…).

Les déplacements vers l’étranger sont autorisés, mais il est indispensable de se tenir informé en consultant les conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères au regard de la situation sanitaire du pays de destination.

Les centres de vacances et les colonies de vacances ne pourront pas rouvrir à la mi-décembre et les stations de sport d’hiver non plus. « La situation des hôpitaux ne nous permettent pas d’ouvrir des stations de ski pour la période de Noël », a justifié Jean Castex.

Précisions à venir sur les fêtes et les vaccins

Pour les fêtes de fin d’année, le couvre-feu sera levé les 24 et 31 décembre. Au début du mois de décembre, le gouvernement promet de préciser les recommandations concrètes pour ces rassemblements ainsi que la stratégie de vaccination contre le covid-19 et les protocoles renforcés visant les personnes infectées.

Des aides pour les plus précaires

Une garantie de ressources de 900 euros par mois à partir de novembre « pour les permittents (travailleurs qui enchaînent les petits contrats tout en restant inscrits sur les registres de Pôle Emploi, ndlr) et les saisonniers » sera mise en place pour ceux qui ont travaillé « plus de 60% du temps en 2019 », a précisé la ministre du Travail Elisabeth Borne.

Pour les étudiants, le Premier ministre a annoncé la création de 20 000 jobs pour les étudiants décrocheurs. Jean Castex a aussi évoqué le doublement des aides d’urgence versées par les Crous.

  • Mardi 24 novembre : réouverture des commerce dès samedi, sortie possible du confinement en décembre.

Lors d’une allocation télévisée mardi soir, le président de la République a détaillé le plan de sortie de la crise sanitaire, en trois étapes. Première étape dès samedi 28 novembre avec l’ouverture des commerces et des services à domicile jusqu’à 21h. Le confinement et les attestations dérogatoires restent en vigueur mais il sera désormais possible de se rendre jusqu’à 20 km de son domicile et de rester dehors pendant trois heures. En outre, les activités extra-scolaires en extérieur pourront reprendre.

La deuxième étape doit intervenir aux alentours du 15 décembre. Si le nombre de nouvelles contaminations à la covid-19 descend en dessous de 5000, le confinement sera levé mais un couvre-feu sera instauré à la place, de 21h à 7h. Les activités en salles pourront reprendre, ainsi que les théâtres, les cinémas et les musées. Les grands rassemblements en revanche resteront interdits.

Si le nombre de nouvelles contaminations reste sous les 5000 cas par jour, une troisième étape pourrait survenir dès le 20 janvier, avec cette fois l’ouverture des bars et des restaurants et la reprise des cours en classes complètes dans les lycées.

Parallèlement, le gouvernement prévoit d’augmenter les capacités en tests PCR et antigéniques, les premiers (plus fiables) devant fournir une répondre en moins de 24 heures. Plusieurs vaccins sont attendus pour décembre et janvier, ils devraient être en priorité destinés aux personnes vulnérables et Emmanuel Macron a précisé qu’ils ne seront pas obligatoires.

  • Vendredi 20 novembre : Un service de prêt et de retours disponible dans les médiathèques à partir du 21 novembre

Les 11 médiathèques de l’Eurométropole proposent un service de prêts et de retours à partir de ce samedi 21 novembre. Il est possible de réserver jusqu’à 5 documents en ligne ou par téléphone auprès de la médiathèque concernée (appel possible du mardi au samedi, de 10h à 13h et de 14h à 17h).

Une fois le document prêt, l’établissement prévient la personne par mail ou appel téléphonique de la possibilité de venir chercher ses livres, CD ou DVD sur place. Le retrait se fait aux horaires d’ouvertures ci-dessous. Il est également possible de (re)faire son abonnement à ces moment-là.

Les horaires pour le service se « clique et collecte » des médiathèques de l’Eurométropole à partir du 21 novembre. (capture site des médiathèques)


Par ailleurs, le bibliobus reprend ses tournées à Strasbourg aux horaires habituels. Pour ce service, pas « clique et collecte » mais des emprunts et retours « au pied du bus ».

La médiathèque Malraux, inaugurée en 2008 (Photo JFG / Rue89 Strasbourg)
  • Jeudi 19 novembre : interdiction de vendre de l’alcool et autre vente à emporter dès 22h dans six communes de l’Eurométropole, mais pas à Strasbourg

Par communiqué de presse, la préfecture du Bas-Rhin vient d’annoncer l’interdiction des « activités de ventes à emporter » et « la vente de boissons alcoolisées » dès 22 heures et jusqu’à 6 heures le lendemain dans les communes de Schiltigheim, Bischheim, Lingolsheim, Illkirch-Graffenstaden, Hoenheim et Ostwald. L’arrêté préfectoral entre en vigueur dès le vendredi 20 novembre et vaut jusqu’au 1er décembre inclus. Le non-respect de cette mesure sera puni d’une amende de 135 euros.

Strasbourg n’est donc pas concernée par cette nouvelle mesure. Nadia Zourgui, adjointe à la maire de Strasbourg en charge de la tranquillité publique, a déclaré sur facebook : « Ces mesures sont prises suite aux plaintes des riverains qui ont alerté les maires sur les nuisances que génère la vente à emporter. Strasbourg n’est pas concernée par cette nouvelle mesure. Nous pensons que la situation est déjà extrêmement tendue pour les commerçants, on ne va pas rajouter une restriction supplémentaire ».

La préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier explique cette décision par les constatations de certaines maires de l’Eurométropole « ayant pu noter des regroupements en soirée autour des établissements alimentaires de vente à emporter. » Elle justifie aussi ce nouvel arrêté par « un taux d’incidence qui reste conséquent (…) à 249,9 nouveaux cas positifs pour 100 000 habitants dans le Bas-Rhin durant la semaine du 8 au 14 novembre. » Le communiqué de presse rappelle que cette circulation du virus « s’est traduite par une hausse importante des hospitalisations (…) au 16 novembre 2020, on dénombrait dans le département 520 patients hospitalisés pour cause de Covid, dont 84 en réanimation. »

  • Lundi 9 novembre : réouverture des services Covid-19 et maintien des activités à la clinique Rhéna de Strasbourg

    À compter de ce lundi 9 novembre, une unité de médecine et une unité de réanimation dédiées seront progressivement déployées en aval du service des urgences.
    La clinique Rhéna vient compléter le dispositif déployé par les hôpitaux publics du territoire pour faire face à l’épidémie dans le département, et pour répondre aux besoins de transferts de patients en provenance d’autres régions.
    Les moyens mis en œuvre permettront de proposer jusqu’à 27 lits de médecine et 10 lits de réanimation Covid.
    Cette organisation permet d’assurer le maintien des activités liées à la maternité, à l’urgence et au diagnostic.
  • Vendredi 30 octobre : le port obligatoire du masque étendu à plusieurs zones dans tout le Bas-Rhin
Le masque est désormais obligatoire dans tous les espaces susceptibles d’être peuplés dans le Bas-Rhin.

En plus du reconfinement, et des attestations de déplacement dérogatoires, la préfecture du Bas-Rhin a étendu l’obligation du port du masque à l’extérieur. Dans tout le Bas-Rhin, il faut désormais être systématiquement masqué :

  • à Strasbourg et Illkirch-Graffenstaden (à la demande du maire), à l’exception des espaces naturels (forêts et sites classés) et de la zone du port du Rhin ;
  • Sur les marchés ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des commerces autorisés à ouvrir ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des établissements scolaires et crèches ;
  • Dans les espaces extérieurs des zones commerciales et dans un rayon de 50 mètres autour de ces espaces ;
  • Dans les espaces d’attente des transports et dans un rayon de 50 mètres autour de ces espaces ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des lieux de culte ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des services publics et administrations ouverts au public ;
  • Dans un rayon de 50 mètres autour des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux ;
  • Lors des rassemblements, réunions ou activités de plus de 6 personnes qui sont autorisés.
  • Vendredi 30 octobre : Les habitants de 7 communes de l’Eurométropole dont Strasbourg, priés de sortir à nouveau leurs poubelles

Comme lors du premier confinement, le « service complet » de collecte des déchets par l’Eurométropole est interrompu dans les sept communes qui en bénéficient, les plus peuplées de la métropole.

Les habitants ou concierges sont priés de sortir leurs poubelles avant 6h les jours de collecte. Cela concerne 19 000 adresses de particuliers et professionnels à Strasbourg, Schiltigheim, Bischheim, Hœnheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim et Ostwald.

Les infos pratiques sont disponibles sur :

Lors du premier confinement, cette modification du service avait duré du 30 mars au 6 juillet. Cette fois-ci, les déchetteries restent ouvertes.

L’Eurométropole de Strasbourg propose aux « voisins solidaires » d’imprimer et d’afficher cette feuille dans les résidences.
  • Jeudi 29 octobre : précisions sur la mise en place du nouveau confinement

Le Premier ministre a détaillé et précisé les mesures du reconfinement qui touche tout le territoire à partir de ce jeudi soir minuit, et jusqu’au 1er décembre. Jean Castex a prévenu d’emblée : « les modalités et le contour de ce nouveau confinement ne seront pas ceux de mars ». Explications.

Attestations : des nouveaux motifs d’autorisation

Vous ne pourrez quitter votre domicile, que pour certaines raisons, et muni d’une attestation pour le prouver (courses alimentaires, pour aller ou revenir de votre lieu de travail, exercer votre activité professionnelle si vous ne pouvez pas télétravailler, pour vous rendre chez le médecin ou à l’hôpital, motifs familiaux impérieux, assistance aux personnes précaires…).

Les sorties d’une heure maximum, et dans un rayon d’1 km de votre domicile, seront autorisées, « pour prendre l’air, promener vos animaux ou faire une activité physique », a encore détaillé Jean Castex, avant d’ajouter : « seules les pratiques individuelles et de plein air, seront autorisées ». Oui au jogging donc, mais non au football.

Il existera de nouvelles autorisations de sorties, par rapport au confinement du mois de mars : pour accompagner un enfant à l’école, pour se rendre dans un service public. La CAF, l’Assurance maladie, Pôle Emploi, les Maisons départementales pour les personnes handicapées, les mairies, les préfectures, les guichets de La Poste, et ceux des banques resteront ouverts. La grande nouveauté de ce confinement : les forêts, plages, parcs et jardins resteront ouverts, ce dont s’est félicitée aujourd’hui, Jeanne Barséghian qui a tenu à préciser les modalités du confinement à Strasbourg.

Mais Jean Castex l’a rappelé : il est interdit « aller chez des amis, recevoir des amis ou de la famille à la maison, la journée, le soir ou les week-end ». Interdit également, de voyager dans le territoire national, y compris entre une résidence principale et une résidence secondaire, néanmoins le Premier ministre a parlé de « tolérance » pour ce week-end de retour de vacances de Toussaint. « Une simple attestation sur l’honneur suffira à justifier votre déplacement ». Et de rappeler que l’amende de 135 euros en cas de non respect de ces règles, est toujours en vigueur.

Les frontières intérieures à l’espace européen, resteront ouvertes, mais les frontières extérieures, seront quant à elles fermées, sauf pour le déplacement des ressortissants français, et à condition d’avoir été testé négativement 72 heures à l’avance.

Ce qui ferme et ce qui reste ouvert

Tous les établissements recevant du public seront fermés : bars, restaurants (services de livraisons et de retraits de commandes autorisés), commerces autre que de première nécessité, cinémas, salles de spectacle, salles de sport, salons, foires, parcs d’exposition… Les dérogations établies au printemps seront maintenues. Cela concerne les commerces alimentaires essentiels, les garages, les laveries et blanchisseries, les tabacs, les opticiens, les commerces d’équipements informatiques, les télécoms, les agences de location de voitures. De nouvelles dérogations existent également pour tous les commerces de gros (jardinerie, bricolage), afin que les professionnels (et les particuliers) puissent s’approvisionner.

Les crèches, écoles, collèges et lycées resteront ouverts, avec le port du masque qui sera désormais obligatoire dès l’âge de 6 ans. Les établissements qui assurent des services périscolaires (gardes d’enfants) et les centres de loisirs le mercredi resteront eux aussi, ouverts. En revanche, les établissements qui proposent des activités extra-scolaires, comme les conservatoires de musique et de danse, ou les clubs de sports, seront quant à eux, fermés.

Tous les services de transports en commun resteront ouverts et devront maintenir le niveau de trafic normal.

Les lieux de culte restent également ouverts mais les cérémonies religieuses sont interdites, sauf pour les mariages (6 personnes maximum autorisées dans l’enceinte) et les enterrements (30 personnes maximum). À nouveau, Jean Castex a fait part d’une « tolérance particulière pour les cérémonies de ce week-end de la Toussaint : avec les visites dans les cimetières, ainsi que l’ouverture des commerces de fleur qui seront autorisées. »

Un nouveau protocole sanitaire « durci » à l’école

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, a ensuite précisé le nouveau protocole sanitaire « durci » qui sera mis en place dans les établissements scolaires.

L’arrivée et le départ des élèves de l’établissement devra être étalé autant que possible dans le temps, leurs déplacements dans le bâtiment seront limités (une seule salle de classe attribuée dans le secondaire, lorsque c’est possible). Les temps de récréation seront organisés par groupe, avec un respect des gestes barrières. Si ces conditions ne peuvent être remplies, la récréation sera remplacée par un temps calme en classe.

Le service de restauration est maintenu, en espaçant les élèves d’1 mètre les uns des autres. Ils devront déjeuner par groupe, au même endroit, chaque jour. L’aération des classes et le nettoyage seront renforcés.

Pour les Universités et les établissements d’enseignement supérieur : « la règle est le distanciel » a poursuivi le ministre. Les cours seront assurés en ligne, et seuls les travaux pratiques indispensables seront en présentiel. Les restaurants universitaires pourront continuer à servir mais uniquement à emporter, les bibliothèques universitaires resteront également ouvertes mais sur rendez-vous et avec des jauges d’accueil limitées.

L’activité professionnelle doit se poursuivre, avec la règle du télétravail

Toutes les entreprises qui ne seront pas fermées administrativement doivent pouvoir continuer autant que possible leur activité, a annoncé Jean Castex. C’est le cas des entreprises du BTP, des industries, des activités agricoles, des pêcheurs, des activités de soins, des aides à domicile, ou de la garde d’enfant.

Mais partout où c’est possible, a prévenu Elizabeth Borne, la ministre du Travail : « le télétravail est la règle, ce n’est pas une option ». Pour certains métiers qui ne peuvent être faits à distance, l’employeur devra s’assurer qu’il n’y ait pas d’affluence aux heures de pointe, ni de moments de convivalité en entreprise.

Un nouveau dispositif d’aides financières

Bruno Le Maire a annoncé que 200 000 commerces étaient obligés de fermer. « Le soutien économique de l’État sera encore plus fort que lors du 1er confinement » a assuré le ministre de l’Économie, qui a chiffré ces mesures à 15 milliards d’euros « par mois de confinement ».

Le fonds de solidarité sera réactivé et élargi à toutes les entreprises qui seront fermées par décision administrative et qui ont jusqu’à 50 salariés (et non 10 comme en mars), peut importe le secteur géographique et économique. Toutes les entreprises fermées bénéficieront d’une éxonération totale de leurs cotisations sociales.

Les prêts garantis par l’État seront eux aussi élargis, puisque les entreprises pourront en contracter jusqu’au 30 juin 2021, et non jusqu’au 31 décembre 2020. Quant aux entreprises qui devaient rembourser leur prêt au 1er mars 2021, elles pourront obtenir un différé d’un an supplémentaire.

Un crédit d’impôt pour inciter les bailleurs à renoncer à une partie de leur loyer. Cette mesure sera destinée aux entreprises de moins de 250 salariés, qui auront dû fermer pour des raisons administratives, ou appartenant « aux secteurs de l’hôtellerie, des cafés, de la restauration, de la culture. »

Plan blanc déclenché dans les hôpitaux

Le ministre de la Santé a quant à lui annoncé l’augmentation des nombres de lits destinés à soigner les malades du covid, dans le public comme dans le privé. Il demande également le déclenchement par les ARS du Plan Blanc au niveau national, qui vise à déprogrammer un certain nombre de soins de médecine ou de chirurgie : « il faut pouvoir libérer de la place en réa, et donc déprogrammer des soins. » Olivier Véran a précisé que 40 évacuations sanitaires avaient déjà eu lieu, depuis des régions saturées comme l’Occitanie, vers la Bretagne et l’Aquitaine. Le ministre de la Santé a conclu sa prise de parole en prévenant : « la situation sera très difficile dans les semaines à venir, les services hsopitaliers seront mis à rude épreuve. »

  • Mercredi 28 octobre : Emmanuel Macron reconfine la France
Retour à la case mars. (photo JFG / Rue89 Strasbourg)

Dans son allocution du 28 octobre, le président Emmanuel Macron a annoncé un reconfinement généralisé de l’ensemble de la France. Une décision lourde qu’il avait pourtant exclue au mois d’août. « À la différence du mois de mars, l’ensemble des régions se trouvent aujourd’hui au seuil d’alerte », a-t-il justifié concernant une deuxième vague « sans doute plus dure et plus meurtrière ». Le chef de l’État a reconnu des mesures « insuffisantes » pour « vivre avec le virus » depuis l’été en France et partout en Europe.

Le reconfinement débutera vendredi 30 octobre, de fait dès jeudi 21h dans le Bas-Rhin en raison du couvre-feu, et durera « a minima » jusqu’au 1er décembre. Une réévaluation de l’ouverture de certains commerces sera faite dans 15 jours. Emmanuel Macron n’a pas garanti qu’il sera possible de fêter Noël en famille. Pour cela, il a fixé un objectif de 5 000 nouveaux cas par jour.

C’est le grand retour des attestations pour les rendez-vous médicaux, les courses ou « prendre l’air à proximité de votre domicile ». Le président n’a pas précisé si le rayon de 1 kilomètre s’appliquerait, ainsi que la fermeture des parcs. Il n’y aura en tout cas pas de déplacements entre régions, après ce week-end de fin de vacances de la Toussaint. L’objectif est de limiter les rassemblements familiaux et amicaux privés.

Les commerces « non-essentiels » tels que définis au printemps fermeront à toute heure, au contraire des autres entreprises. Le télétravail doit y être « généralisé » s’il est possible.

Quelques assouplissements s’appliquent par rapport au premier confinement :

  • Les entreprises restent ouvertes.
  • Les crèches, écoles, collèges et lycées restent ouverts. L’enseignement supérieur passe en revanche à l’enseignement à distance.
  • Les frontières européennes restent ouvertes, au contraire des autres pays.
  • Les visites en Ehpad restent autorisées.

Comme d’habitude, le gouvernement doit donner le détail des mesures le lendemain, ce jeudi 29 octobre. Le président a estimé à 400 000 morts, la stratégie de « l’immunité collective ».

  • Lundi 26 octobre : des horaires d’ouverture restreintes pour les restaurants et bars-restaurants
Un restaurant vide au centre de Strasbourg (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Pendant le week-end du 24-25 octobre, la préfecture du Bas-Rhin a observé que le couvre-feu avait été peu appliqué à Strasbourg et dans le Bas-Rhin : « Le sens de ces mesures, c’est de ne pas voir des terrasses bondées sur des espaces qui ne sont pas des espaces de restauration. » Lundi, la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier, a ainsi rappelé que « les bars doivent rester fermés, tandis que les restaurants et les bars-restaurants peuvent ouvrir. » « Le débit de boisson n’existe plus pendant cette période, a précisé Roger Sengel, président de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière (Umih) 67, aucun touriste ne pourra boire une bière l’après-midi dans un restaurant. »

Pour permettre à la règle d’être plus claire, la préfecture a défini des horaires d’ouverture précis pour les restaurants et bars-restaurants : « Ces derniers ne peuvent servir que s’ils font de vrais repas qui figurent sur une carte le midi, entre 11h et 15h et le soir de 18h à 20h30. » En revanche, les enseignes de restauration rapide comme McDonald pourront rester ouvert toute la journée, contrairement à ce qui était indiqué dans un exemple initialement en conférence de presse.

Les bars qui ont une activité annexe comme des jeux ou du tabac peuvent ouvrir en journée. Mais ces établissements ne peuvent plus servir de boisson.

Les salons de thé figurent parmi les exceptions. Ils restent pour l’instant ouverts toute la journée. De même que les boulangeries et pâtisseries, « dont l’activité principale, c’est la boulangerie ou la pâtisserie », explique Josiane Chevalier. Le président de l’UMIH 67 évoque aussi les cafés Starbucks toujours ouverts pour regretter certaines formes de « concurrence déloyale ».

Laure Pain, conseillère médicale à l’Agence Régionale de Santé, a rappelé le « rebond épidémique » pour justifier ces mesures dans le département :

« D’habitude les hôpitaux du Bas-Rhin recevaient 5 à 7 malades du Covid par jour. Le vendredi 23 octobre, nous sommes montés à 32 hospitalisés dans le Bas-Rhin du fait du Covid. On est sur le début d’une deuxième vague dont on ne connait ni la magnitude ni la durée. Cette vague se traduit aussi par un nombre de patients hospitalisés. Nous sommes passés de 70 personnes hospitalisées dans le Bas-Rhin dans la semaine du 19 à 164 personnes hospitalisées dimanche 25 octobre. On observe plus qu’un doublement du nombre de patients covid hospitalisés. C’est la raison pour laquelle le plan territorial de réarmement de lits commence demain. La situation est grave. »

  • Vendredi 23 octobre : Lieux sportifs couverts et bars fermés… Les dispositions précises du couvre-feu

Entre 21h et 6h, tous les établissements recevant du public, comme les restaurants, musées, salles de spectacles, cinémas, magasins sont fermés et tous les déplacements sont interdits (sauf motif dérogatoire). En outre, les bars, salles de jeu, salles d’expositions et salles de sport en intérieur devront fermer aussi en journée dès le début du couvre-feu. Ce dernier commence dès le samedi 24 octobre, à 00h01. Ci-dessous la liste des établissements fermés de jour, comme de nuit :

  • Débits de boissons ;
  • Établissements flottants, pour leur activité de débit de boissons ;
  • Salles de jeux et casinos ;
  • Lieux d’exposition temporaire, foires, salons et fêtes foraines ;
  • Salles de sport et piscines.

Seuls les restaurants et les brasseries avec une cuisine et une carte peuvent rester ouverts jusque 21 heures et faire livrer ensuite. Le contact tracing, déjà en place sur la base du volontariat, deviendra obligatoire pour les restaurants et les brasseries.

Piscines et salles de sport

Pour les salles de sport en intérieur et les piscines, les activités pour enfants pourront avoir lieu.

  • Les groupes scolaires et périscolaires et les activités sportives participant à la formation universitaire ;
  • Toute activité à destination exclusive des mineurs ;
  • Les sportifs professionnels et de haut niveau ;
  • Les activités physiques des personnes munies d’une prescription médicale ou présentant un handicap reconnu par la maison départementale des personnes handicapées ;
  • Les formations continues ou des entraînements obligatoires pour le maintien des compétences professionnelles ;
  • Les épreuves de concours ou d’examens ;
  • Les événements indispensables à la gestion d’une crise de sécurité civile ou publique et à la continuité de la vie de la Nation ;
  • Les assemblées délibérantes des collectivités et leurs groupements et les réunions des personnes morales ayant un caractère obligatoire ;
  • L’accueil des populations vulnérables et la distribution de repas pour des publics en situation de précarité ;
  • L’organisation de dépistages sanitaires, collectes de produits sanguins et actions de vaccination.

« Les piscines couvertes du territoire ainsi que la patinoire de l’Iceberg, seront fermées au grand public du 24 octobre au 4 décembre inclus », a indiqué l’Eurométropole de Strasbourg dans la matinée du 23 octobre. Les bassins extérieurs des piscines du Wacken et de Hautepierre restent ouverts. Le bassin d’activités et de détente de la piscine du Wacken, qui devait fermer le 31 octobre, restera ouvert jusqu’à la fin du couvre-feu. Les activités adultes (aquagym, aquabike…) sont annulées durant cette période.

Les particularités bas-rhinoises du couvre-feu

L’interdiction des buvettes associatives a été confirmée, « parce qu’on a constaté que c’est un lieu à risque qui favorise la circulation du virus », affirme la préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier.

Pour les événements sportifs, la jauge maximale passe de 5 000 à 1 000 participants. Les événements se déroulant après 21 h auront lieu à huis-clos.

Pour le 1er novembre, un arrêté rendra obligatoire le port du masque dans les cimetières et autour des cimetières. Les cérémonies du 11 novembre auront lieu dans un format restreint.

Concernant les maraudes, les associations sont autorisées à venir en aide aux personnes sans-abri même pendant la tranche horaire du couvre-feu.

La préfecture a rappelé la position de la ministre du Travail, Elisabeth Borne : les entreprises et administrations sont appelées à développer le télétravail.

La préfète a aussi rappelé que les restrictions des visites en Ehpad ne sont pas liées au couvre-feu. Les visites ne sont pas interdites mais il est demandé que les limitations soient mises en place (organiser les repas en petit groupe, faire des animations en petit groupe, les sorties en extérieur ne sont pas recommandées et les visites sont encadrées…)

couvre-feu au 22 octobre 2020 (document Gouvernement)
  • Jeudi 22 octobre : 38 nouveaux départements, dont le Bas-Rhin, sont placés sous couvre-feu à partir du vendredi 23 octobre, à minuit

Le Premier ministre Jean Castex a confirmé ce jeudi l’aggravation de la situation sanitaire. 38 nouveaux départements, dont le Bas-Rhin, sont placés en alerte maximale. À partir de vendredi 23 octobre à minuit, le couvre-feu (21h-6h) sera donc appliqué. Au total, 54 départements et 46 millions de Français sont placés sous couvre-feu.

« Cela signifie qu’à 21h tout le monde devra être chez soi et que, sauf exception, tous les lieux, commerces ou services recevant du public, seront fermés. Comme pendant la période du confinement, il faudra pour sortir après 21h vous munir d’une attestation prouvant que vous répondrez de l’une de ces exceptions. »

Jean Castex, Premier ministre.

Le Premier ministre a par ailleurs insisté sur le recours au télétravail, qui est « vivement encouragé dans les entreprises, partout où cela est possible ».

Tous masqués (Photo Ricardo Palazzani / FlickR / cc)
  • Mardi 20 octobre : Masque obligatoire sur les marchés du Haut-Rhin et dans le centre-ville de Mulhouse

Outre les restrictions interdisant tout rassemblement à plus de six personnes en France dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, la préfecture du Haut-Rhin ajoute le port obligatoire du masque :

  • sur tous les marchés,
  • pour tout rassemblement, réunion ou activité mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes et dont la tenue n’est pas interdite,
  • de 9h à 20h, à l’intérieur du centre-ville de Mulhouse.

Le port du masque s’applique à tous les usagers de la voirie de plus de 11 ans qui circulent autrement qu’en voiture, moto ou scooter.

Le préfet du Haut-Rhin prévient que d’autres mesures sont à l’étude, notamment pour limiter la fréquentation d’établissements recevant du public ou la vente d’alcool « dans certaines communes urbaines particulièrement touchées ».

La plupart des foyers détectés concernent des clubs sportifs. (Photo Mr.TinDC / FlickR / cc)
  • Lundi 19 octobre : Terminées les buvettes après les événements sportifs et associatifs !

Face à la dégradation des conditions sanitaires, la préfecture du Bas-Rhin va publier vendredi 23 octobre un nouvel arrêté interdisant la tenue des buvettes à l’issue des compétitions sportives ou des rendez-vous associatifs.

Les autorités remarquent que les foyers épidémiques (clusters) sont principalement situés dans les clubs de sports (foot, basket…), avec des ramifications importantes parmi le public. Il n’y a pratiquement pas de foyers détectés en entreprises, ni en Ehpad et plus de nouveaux foyers parmi les étudiants.

Dans le même esprit, des mesures vont être prises pour empêcher que l’usage des vestiaires ne participe aux contaminations. Ils ne devraient pas être totalement interdits d’accès mais l’emploi des douches collectives ne sera plus possible dans la majorité des clubs.

La préfecture et l’Agence régionale de santé s’attendent à un nouveau pic de contaminations. Le taux d’incidence (nombre de personnes infectées sur 100 000) est passé en deux semaines de 84 à 179 dans le Bas-Rhin, voire même 226 dans l’Eurométropole, avec une proportion relativement forte des plus de 65 ans, dont le taux d’incidence est passé durant le même intervalle de 24 à 92.

  • Vendredi 16 octobre : Les Länder frontaliers de l’Alsace et de la Moselle autorisent les Français à venir faire leurs courses

Les trois Länder frontaliers de l’Alsace et de la Moselle (Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Sarre) accordent une dérogation de 24 heures aux Alsaciens et Mosellans qui souhaitent faire leurs courses ou effectuer des activités de loisir outre-rhin sans faire de test Covid. L’information émane d’un communiqué commun des trois ministres-présidents de ces Länder dans l’après-midi du vendredi 16 octobre.

Comment aller en Allemagne depuis le 17 octobre ?

Les alsaciens peuvent se rendre librement dans les Länder frontaliers de Sarre, du Bade-Wurtemberg et de la Rhénanie-Palatinat pour des visites de moins de 24h : cela veut dire pouvoir aller ses courses, passer la journée à Europa-Park, aller se balader en Forêt-Noire, rendre visite à des proches, aller déposer un enfant en cas de garde partagée, etc.

  • Il n’y a pas de barrage à la frontière mais des contrôles « volants ». Les automobilistes aux plaques d’immatriculation alsaciennes bénéficient d’un traitement spécial. En cas de contrôle par la police, les Alsaciens doivent simplement expliquer ce qu’ils sont venus faire en Allemagne.
  • S’ils restent finalement plus de 24 heures, ils doivent se placer en quarantaine. Dans le cas contraire, ils s’exposent à une amende allant jusqu’à 25 000 euros, a indiqué le Ministère des Affaires Sociales du Bade-Wurtemberg.
  • Pour des séjours de plus de 24h, le visiteur français doit pouvoir présenter un test PCR négatif datant de moins de 48h, rédigé en langue allemande ou anglaise (les enfants de moins de 3 ans n’ont pas besoin de test). Sinon, il doit se mettre en quarantaine en entrant sur le territoire allemand et y faire un test PCR au bout de 5 jours. La quarantaine est levée si le test est négatif. À Strasbourg, les laboratoires BIOGroup de l’avenue des Vosges et de l’Ancienne Douane (24 rue de la Division Leclerc) délivrent des résultats de tests en allemand et anglais.
  • L’entrée en Allemagne peut être refusée si la personne présente des symptômes Covid et ne peut présenter de test ou ne se met pas en quarantaine.
  • Les travailleurs frontaliers et les élèves scolarisés en Allemagne bénéficient de la règle d’exception des 24 heures, même s’ils doivent pouvoir montrer le certificat travailleur frontalier délivré par leur employeur ou le document de l’établissement scolaire (Schulbescheinigung).
  • Les Français habitant en Allemagne doivent être en mesure de présenter un certificat de domicile (Anmeldungsbestätigung).

Le Ministre des Affaires Sociales du Bade-Wurtemberg, Manfred Lucha, ajoute cependant que « tout ce qui est autorisé n’est pas forcément recommandé. » Il appelle les habitants de la grande région frontalière à « s’imposer de leur propre gré des restrictions allant dans le sens d’une prévention sérieuse. »

  • Jeudi 15 octobre : pour l’Allemagne, le Grand Est est une « zone à risque » : ce qui change dès le 17 octobre

Comme toutes les régions de France sauf la Corse, le Grand Est fait partie des zones considérées « à risque » par l’Allemagne. Si la frontière n’est pas fermée, il faudra tout de même se plier à un protocole strict pour vous y rendre. Même si c’est pour l’achat de quelques cigarettes…

Si la frontière n’est pas fermée, il faudra tout de même se plier à un protocole strict pour vous y rendre. Même si c’est pour l’achat de quelques cigarettes… (Photo Guillaume Krempp / Rue89 Strasbourg / cc)

Toute personne entrant en Allemagne, par voie terrestre, maritime ou aérienne, devra donc se soumettre à une quarantaine de 14 jours, ainsi qu’à un test PCR. Il faut ensuite un certificat médical indiquant un résultat de test de dépistage négatif, pour pouvoir mettre fin à la quarantaine.
Une fois en Allemagne, il vous faudra aussi communiquer aux autorités des informations personnelles (nom, adresse, itinéraire de son voyage, coordonnées personnelles etc.).

La procédure de la quarantaine est également valable pour les Français qui viendraient simplement faire leurs achats Outre-Rhin.

Quelques exceptions

Les travailleurs frontaliers n’auront pas à faire de quatorzaine. Cette exception vaut aussi pour des raisons de santé. Enfin, si vous pouvez justifier d’un motif « crédible » pour votre voyage, comme pour un droit de garde ou de visite à des enfants, ou une assistance à un proche, vous pouvez également être exemptés. Toutes les questions et réponses utiles sur le dispositif allemand sont à lire sur le site du Ministère des Affaires sociales du Bade-Würtemberg, ou ci-dessous :

Toutes les exceptions à la quarantaine obligatoire selon le site du Ministère des Affaires sociales du Bade-Würtemberg. (DM)

Interdiction sur tout le territoire des fêtes privées dans des lieux recevant du public

Au lendemain de l’intervention d’Emmanuel Macron annonçant la mise en place d’un couvre-feu dans 8 métropoles à partir du samedi 17 octobre, le premier ministre Jean Castex, a détaillé les nouvelles mesures lors d’une conférence de presse.

Parmi elles, une mesure concerne l’ensemble du territoire : « toutes les fêtes privées – comme les mariages ou les soirées étudiantes – qui se tiennent dans des salles des fêtes, dans des salles polyvalentes ou tout autre établissement recevant du public seront interdites », a annoncé le premier ministre.

  • Mercredi 14 octobre : un couvre-feu de 21h à 6h a été prononcé dans 8 métropoles mais pas Strasbourg
Les zones concernées par le couvre-feu à la date du 14 octobre.

Dans huit villes de France, il est désormais interdit de sortir à partir de 21h et jusqu’à 6h du matin, sauf raison impérieuse. Strasbourg n’est pas concernée par cette mesure à ce jour.

Ce couvre-feu sanitaire, une mesure rarissime en France, pourrait être mis en place pendant quatre semaines. Son application et son étendue pourra évoluer en fonction de la situation sanitaire.

En outre, le gouvernement recommande d’éviter les regroupements familiaux à l’occasion des vacances scolaires et de limiter à six personnes les rassemblement familiaux ou privés.

  • Vendredi 9 octobre : Le port du masque obligatoire en extérieur sera prolongé après le 15 octobre. Des feuilles contact dans les restaurants.

« Tant qu’il n’y aura pas de vaccin ou de traitement, il va falloir s’habituer à vivre avec le masque et les gestes barrière », a prévenu la préfète Josiane Chevalier lors d’un point presse sur la situation sanitaire. Les arrêtés obligeant au port du masque en extérieur dans les 13 communes de plus de 10 000 habitants du Bas-Rhin seront ainsi prolongés au-delà du 15 octobre. Concernant les verbalisations pour non-port du masque, 27 ont été dressées cette semaine en zone police et 6 en zone gendarmerie, a complété la représentante de l’État.

La crainte de brassages

Au 9 octobre, 15 personnes sont hospitalisées en unités conventionnelles pour cause de Covid dans les hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), ainsi que 8 autres en réanimation. De manière générale, le Grand Est présente une situation légèrement meilleure que la plupart des régions de France. Mais les autorités craignent que les vacances de la Toussaint (17 octobre – 2 novembre) n’occasionnent de nouveaux « brassages de population ».

Plusieurs actions de dépistage ciblent en particulier les étudiants. « Les soirées d’intégration étudiantes et les fêtes familiales posent le plus de problèmes », rappelle Josiane Chevalier. Ainsi, les rassemblements de plus de 30 personnes dans les établissements recevant du public (ERP) sont toujours interdits dans le Bas-Rhin. Un restaurant du Bas-Rhin a été « mis en demeure » suite à une soirée festive avec environ 100 personnes. Une éventuelle sanction sera prise après audition des gérants.

Feuilles contact dans les restaurants

Par ailleurs, les restaurants proposeront des « feuille contact », comme cela se fait en Allemagne. Les clients pourront laisser leurs coordonnées « de manière volontaire », dans le but « de permettre une meilleure traçabilité des cas contacts confirmés ». Ces fiches « ne pourront être transmises qu’à l’Agence régionale de santé et seront systématiquement détruites au bout de 14 jours », promet la Préfecture.

  • Mercredi 30 septembre : prolongation des arrêtés préfectoraux obligeant au port du masque en extérieur

La préfecture du Bas-Rhin a choisi de prolonger la validité des 14 arrêtés préfectoraux obligeant au port du masque à l’extérieur jusqu’au 15 octobre. Ces mesures avaient été prévues pour être valides jusqu’au 30 septembre initialement.

Mais, selon la préfecture, la « situation sanitaire dans le Bas-Rhin reste préoccupante » avec un département placé en « zone de circulation active “Alerte” » le 24 septembre. Selon les chiffres de Santé publique France, 58 nouveaux cas pour 100 000 habitants ont été détectés en 7 jours au 27 septembre.

Restent ainsi en vigueur jusqu’au 15 octobre 2020 :

  • l’arrêté qui impose le masque lors de tout rassemblement sur la voie publique de plus de 10 personnes, et sur les marchés non-couverts, vide-greniers ou brocantes,
  • les 13 arrêtés relatifs au port du masque obligatoire dans les 13 communes de plus de 10 000 habitants du Bas-Rhin (Strasbourg, Schiltigheim, Bischheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim, Ostwald, Hoenheim, Haguenau, Sélestat, Bischwiller, Obernai, Saverne et Erstein) sur les mêmes zones que celles prévues dans les arrêtés initiaux.

Des évolutions ont été décidées dans deux communes :

  • à Bischheim : levée de l’obligation du port du masque dans la zone industrielle, à l’exception des parkings des commerces,
  • à Lingolsheim : port du masque obligatoire dans la zone du campus du CESI.

  • Vendredi 25 septembre : regroupements familiaux de plus de 30 personnes interdits dans le Bas-Rhin à partir de lundi

En raison de la propagation de l’épidémie de Covid-19 dans le Bas-Rhin, le département a été placé en « zone Alerte » par le gouvernement. En conséquence, la préfète a pris un nouvel arrêté, interdisant les rassemblements festifs ou familiaux de plus de 30 personnes, à partir de lundi 28 septembre et jusqu’au 15 octobre au moins.

La plupart des mariages de septembre à octobre doivent être annulés… (Photo La Caverne aux trésors / cc)

Dans le département du Bas-Rhin, le virus circule toujours activement avec un taux d’incidence de 53,9 (nouvelles personnes contaminées par tranche de 100 000) du 16 au 22 septembre.

Cette mesure s’ajoute aux dispositions prises précédemment dans le but de limiter la propagation de l’épidémie (voir ci-dessous).

  • Mercredi 23 septembre : Les lieux où les rassemblements sont interdits à partir de 21h

La Préfecture a publié la listes des lieux visés par l’interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes à partir de 21h. Sont concernés tous les parcs, jardins, quais et abords de plans d’eau des communes de Strasbourg, Schiltigheim et Illkirch-Graffenstaden. À cela s’ajoutent des rues et places commerçantes ou fréquentées :

À Strasbourg

  • place de la Gare ;
  • place Hans Arp ;
  • place du Foin ;
  • place de Zurich ;
  • place d’Austerlitz ;
  • rue d’Austerlitz ;
  • place du marché Gayot ;
  • rue du 22 novembre ;
  • rue des Frères ;
  • Grand rue ;
  • rue des Juifs ;
  • place Kléber ;
  • place des Halles ;
  • place Broglie ;
  • place de la République ;
  • place du Château ;
  • place de la Cathédrale ;
  • place de l’Homme de fer ;
  • place Gutenberg ;
  • place Saint-Etienne ;
  • place des Tripiers ;
  • place Saint-Nicolas aux Ondes ;
  • Presqu’île André Malraux.

À Illkirch-Graffenstaden :
• Devant le forum de l’Ill (route de Lyon) ;
• Cours de l’Illiade ;
• Dans l’ensemble de la zone du campus d’Illkirch et du parc d’innovation.

À Schiltigheim :
• place de la Mairie

  • Mardi 22 septembre : les rassemblements interdits le soir à partir de jeudi

La préfecture du Bas-Rhin va prendre une nouvelle série d’arrêtés face à la hausse du nombre de cas d’hospitalisations (27 hospitalisations la troisième semaine de septembre, dont 11 personnes en réanimation).

La principale mesure est l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public à partir de 21h à compter de jeudi 24 septembre. Il s’agira de quartiers « où il y a du monde », à Strasbourg, Schiltigheim et Illkirch-Graffenstaden. Selon la préfète Josiane Chevalier, la maire de Schiltigheim souhaiterait que l’horaire soit 22h. Des événements déclarés, comme la marche de « la Strasbourgeoise », sont en revanche maintenus.

Par ailleurs, les arrêtés sur le port du masque vont être prolongés jusqu’au 15 octobre. Un recours est déposé sur la troisième version de l’arrêté à Strasbourg.

Le Wagon Souk reste ouvert, mais il est désormais interdit d’y danser. (photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)

Avec les bars et restaurants, le préfète veut instaurer un « contrat de confiance » en discutant avec l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih). Il n’y aura pas d’heures de fermeture anticipée, en revanche, il sera :

  • interdit de consommer debout,
  • interdit d’accueillir un groupe de plus de 10 personnes,
  • interdit de danser,
  • obligatoire d’appliquer la distance entre les tables.

Si ces règles ne sont pas respectées, la préfecture procédera à des fermetures administratives individuelles.

Dans les écoles, les camarades d’un enfant positif ne sont plus considérés comme « cas positifs ». C’est à partir de 3 enfants qu’un seuil de vigilance est appliqué et peut entraîner une fermeture de classe.

  • Vendredi 18 septembre : extension de la zone avec masque obligatoire à Illkirch-Graffenstaden

Deux foyers épidémiques (clusters) ont été détectés à Illkirch-Graffenstaden, au centre socio-culturel Le Phare de l’Ill et au sein
du pôle Application et Promotion de l’Innovation (API), sur le campus universitaire.

Masque obligatoire sur le parking d’Auchan ! (photo JFG / Rue89 Strasbourg)

La préfecture du Bas-Rhin et la Ville d’Illkirch-Graffenstaden ont décidé d’étendre en conséquence le périmètre où le port du masque est obligatoire jusqu’au 30 septembre, au moins :

  • sur le parvis des établissements scolaires, établissements recevant du public (équipements sportifs, salles de spectacle…), arrêts de tram et de bus, parcs et jardins y compris les aires de jeux pour enfants,
  • dans l’ensemble de la zone qui englobe le parc d’innovation, le campus universitaire, les différentes écoles d’enseignement supérieur,
  • dans l’ensemble de la zone commerciale du Baggersee et sur le parking-relais du Baggersee,
  • dans le périmètre du supermarché Leclerc Express et sur son parking.
  • Jeudi 17 septembre : le masque reste obligatoire presque partout à Strasbourg

Malgré une ordonnance du tribunal administratif demandant des restrictions, la préfecture du Bas-Rhin a publié jeudi un arrêté obligeant au port du masque en extérieur, partout à Strasbourg sauf en forêt et en zone portuaire, jusqu’au 30 septembre.

  • Lundi 7 septembre : le masque reste obligatoire à Strasbourg et au centre de 12 villes du Bas-Rhin

Après l’ordonnance en référé du Conseil d’État, la préfecture du Bas-Rhin a republié son arrêté du 28 août, obligeant au port du masque dans l’espace public, pour l’ensemble du territoire de la commune de Strasbourg au moins jusqu’au 30 septembre.

À Illkirch-Graffenstaden, le port du masque est obligatoire de 7h à minuit sur le parvis des établissements scolaires, établissements recevant du public (équipements sportifs, salles de spectacle…), arrêts de tram et de bus, parcs et jardins y compris les aires de jeux pour enfants. Tout rassemblement public de plus de 100 personnes est interdit.

À Saverne, le masque est obligatoire de 7h à minuit dans un périmètre de 50 m autour des établissements scolaires et crèches, des salles de spectacle, salles et terrains de sport, aires de jeux et lieux de culte, dans la Grand’Rue, rue Poincaré, place du Gal De Gaulle, place de l’Eglise, rue de la Gare, rue de la Poste, place de la Gare et au port de plaisance.

  • Mardi 1er septembre : Un jardin d’enfants en quatorzaine après un cas Covid

Selon un communiqué de la Ville de Strasbourg, le jardin d’enfants municipal « Tuilerie » à Neudorf a fermé le 31 août pour une période prévisionnelle de deux semaines. Un des personnel a été testé positif au Covid. « Les familles ont été prévenues et des solutions sont à l’étude pour proposer l’accueil des enfants dont les parents travaillent dans un autre établissement », ajoute la municipalité.

Les personnels en contact avec l’agent contaminé ont été placés en quatorzaine par mesure de précaution. Ils devront être dépistés dans les prochains jours.

« L’ARS doit se prononcer concernant les quinze enfants accueillis dans l’établissement la semaine dernière », précise la municipalité.

  • Vendredi 28 août : dès samedi, le port du masque obligatoire en extérieur dans les communes de plus de 10 000 habitants de l’Eurométropole

La préfète du Bas-Rhin a signé un arrêté selon lequel le port du masque devient obligatoire partout dans l’espace public dans les communes de plus de 10 000 habitants du Bas-Rhin à partir de 8h samedi 29 août. La mesure est valable à minima jusqu’au 30 septembre à toute heure de la journée.

Dans l’Eurométropole, les communes de Strasbourg, Schiltigheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim, Bischheim, Ostwald
Hoenheim
sont concernées. À cela s’ajoutent Haguenau, Sélestat, Bischwiller, Obernai, Saverne et Erstein.

Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros. Des contrôles « pédagogiques seront menés dans un premier temps » indique la Préfecture.

Les personnes pratiquant une exercice physique, sportives et artistiques seront exemptés, ainsi que les personnes en situation de handicap avec un certificat médical. Il sera donc possible de courir, se déplacer à vélo ou en trottinette.

L’annoncé a d’abord été faite par la présidente de l’Eurométropole, Pia Imbs, au début du conseil de l’Eurométropole du 28 août. L’annonce a surpris nombre d’élus présents au sein de l’hémicycle, dont le maire LR de Reichstett Georges Schuler (LR) : « C’est du grand n’importe quoi, je n’ai jamais vu ça ! », s’est-il emporté. Il n’avait pas d’informations à ce sujet la veille.

En début de matinée, l’obligation de port du masque devait porter sur toute l’Eurométropole de Strasbourg avait annoncé les élus. Deux heures plus tard, Pia Imbs a annoncé que la préfète avait décidé d’en réduire la portée aux plus grandes communes de l’Eurométropole.

La maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian (EELV) a indiqué qu’elle n’était pas favorable à ce type d’arrêté, préférant « travailler de manière ciblée sur des campagnes de prévention et de dépistage. »

Plusieurs responsables politiques de l’Eurométropole de Strasbourg ont regretté un manque de dialogue et de concertation sur ce sujet.

  • Vendredi 28 août : dès samedi, le port du masque obligatoire en extérieur dans les communes de plus de 10 000 habitants de l’Eurométropole

La préfète du Bas-Rhin a signé un arrêté selon lequel le port du masque devient obligatoire partout dans l’espace public dans les communes de plus de 10 000 habitants du Bas-Rhin à partir de 8h samedi 29 août. La mesure est valable à minima jusqu’au 30 septembre à toute heure de la journée.

Dans l’Eurométropole, les communes de Strasbourg, Schiltigheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim, Bischheim, Ostwald
Hoenheim
sont concernées. À cela s’ajoutent Haguenau, Sélestat, Bischwiller, Obernai, Saverne et Erstein.

Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros. Des contrôles « pédagogiques seront menés dans un premier temps » indique la Préfecture.

Les personnes pratiquant une exercice physique, sportives et artistiques seront exemptés, ainsi que les personnes en situation de handicap avec un certificat médical. Il sera donc possible de courir, se déplacer à vélo ou en trottinette.

L’annoncé a d’abord été faite par la présidente de l’Eurométropole, Pia Imbs, au début du conseil de l’Eurométropole du 28 août. L’annonce a surpris nombre d’élus présents au sein de l’hémicycle, dont le maire LR de Reichstett Georges Schuler (LR) : « C’est du grand n’importe quoi, je n’ai jamais vu ça ! », s’est-il emporté. Il n’avait pas d’informations à ce sujet la veille.

En début de matinée, l’obligation de port du masque devait porter sur toute l’Eurométropole de Strasbourg avait annoncé les élus. Deux heures plus tard, Pia Imbs a annoncé que la préfète avait décidé d’en réduire la portée aux plus grandes communes de l’Eurométropole.

La maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian (EELV) a indiqué qu’elle n’était pas favorable à ce type d’arrêté, préférant « travailler de manière ciblée sur des campagnes de prévention et de dépistage. »

Plusieurs responsables politiques de l’Eurométropole de Strasbourg ont regretté un manque de dialogue et de concertation sur ce sujet.

  • Mardi 18 août : le premier match à domicile du Racing, le 30 août, limité à 5 000 spectateurs

La Préfecture du Bas-Rhin a annoncé que le match Strasbourg-Nice dimanche 30 août, à l’occasion de la deuxième journée de Ligue 1 de football s’effectuera avec la jauge de 5 000 spectateur maximum. Le Racing Club de Strasbourg avait émis une dérogation afin d’accueillir 11 430 spectateurs, sur une capacité d’environ 26 000 places au stade de la Meinau.

Les services de l’État estiment que « la situation sanitaire tend à se dégrader » dans le département comme ailleurs. La préfète Josiane Chevalier pointe notamment les nouveaux cas avec un « taux d’incidence » passé de 1,3 pour 100 000 habitants à 11,5 en moins d’un mois. Chez les 15-44 ans, cette proportion a doublé, de 6,1 nouveaux cas à 13 pour 100 000 personnes, « en deux semaines seulement ». « Ces indicateurs restent pour l’heure à des niveaux relativement peu élevés », tempère néanmoins le communiqué, qui s’inquiète de leur « évolution négative ».

Le club a annoncé que l’accès aux sera donné en priorité aux abonnés et en fonction de leur ancienneté. Le prochain match à domicile est prévu le week-end du 20 septembre. Le 7 mars 2020, le match Strasbourg-PSG avait été la première rencontre annulée en France.

Reverra-t-on un jour le mur bleu ? photo JFG / Rue89 Strasbourg)
  • Samedi 15 août : contrôles renforcés du port du masque

La préfecture du Bas-Rhin a augmenté les effectifs de policiers et gendarmes dédiés aux contrôles sur le port du masque et le respect des gestes barrières. Ces mesures renforcées ont débuté vendredi 14 août et doivent se poursuivre pendant au moins 3 semaines.

Selon les chiffres de contamination, les personnes de 15 à 44 ans sont devenus les principaux vecteurs du virus, développant des formes asymptomatiques de la Covid-19. Au plan national, le taux d’incidence dans cette tranche d’âge a augmenté de 45 % en l’espace de deux semaines. Dans le Bas-Rhin, il a doublé, en deux semaines, passant de 6,1 nouveaux cas pour 100 000 habitants à 13 pour 100 000 habitants.

Contrôles du port du masque sur les terrasses de Strasbourg (Photo Préfecture du Bas-Rhin)

Les contrôles ciblent particulièrement les bars, cafés et restaurants, les marchés non-couverts, brocantes et vide-greniers, les lieux de rassemblements à forte densité comme les plans d’eau et tous les rassemblements de plus de 10 personnes.

Le port du masque est obligatoire dans tous les espaces intérieurs recevant du public et à l’extérieur dès lors que la distance physique ne peut être respectée. Ne pas le porter dans les espaces où il est requis est passible d’une amende de 135€.

  • Lundi 10 août : retour à la tarification du stationnement de 9h à 19h dès lundi 17 août

Le paiement du stationnement en voirie avait été suspendu pendant le confinement, le 18 mars, puis rétabli le 2 juin avec les deux premières heures gratuites.

À partir du 17 août, le stationnement sera payant dès la première minute, de 9h à 19h, selon les grilles qui prévalaient le 18 mars, en fonction des trois zones : rouge, orange, et verte.

Tarifs du stationnement en voirie (doc Strasbourg.eu)

Le stationnement en voirie a été un sujet de clivage durant la campagne des élections municipales : la droite demandait des mesures de gratuité au nom du soutien au commerce de proximité. L’affermage de la redevance auprès de l’entreprise Streeteo est aussi un point de tension, que les écologistes ont promis de revoir dès la rentrée.

Les zones tarifaires du stationnement en voirie. (doc Strasbourg.eu)
  • Samedi 8 août : Le port du masque obligatoire dès dimanche 9 août pour des événements publics de plus de 10 personnes

À compter du dimanche 9 août, le port du masque est obligatoire en extérieur, sur les marchés, foires et lors des rassemblements de plus de 10 personnes, a annoncé la préfecture du Bas-Rhin dans un communiqué.

La préfecture constate une « une dégradation de la situation sanitaire, accentuée ces derniers jours et une baisse de vigilance sur le
respect des distanciations physiques. Cette augmentation particulièrement élevée du taux d’incidence chez les jeunes semble s’amplifier. »

En l’absence de vaccin, le masque est une mesure simple et efficace pour limiter la propagation du coronavirus. Il est déjà obligatoire dans les transports en commun et dans les lieux clos recevant du public comme les restaurants, les commerces, ou les marchés couverts.

L’obligation du port en extérieur sur les marchés non couverts, les vides greniers, les brocantes ainsi que pour tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public, de plus de 10 personnes, entre en vigueur dimanche et doit l’être au moins jusqu’au 30 août.

Les manifestations sportives et artistiques, sous réserve qu’elles respectent les protocoles sanitaires en vigueur, ne sont pas concernées par ce nouvel arrêté.

  • Vendredi 17 juillet, le masque bientôt obligatoire lors de certains événements en plein air dans le Bas-Rhin

Alors que le port du masque doit devenir obligatoire « en lieu clos » lundi 20 juillet partout en France, la Préfecture du Bas-Rhin ajoute une protection supplémentaire. En dépit d’indicateurs plutôt positifs (5 nouvelles personnes hospitalisées entre le 9 et le 15 juillet), les autorités de l’État remarquent « une forme de relâchement » dans les gestes barrières.

Ainsi, dès ce week-end, la Préfecture pourra prendre des arrêtés pour imposer le port du masque lors des « événements de plein air les plus à risque ». Cette disposition visera notamment les événements festifs de l’été dans les communes, là où « les risques de non-respect de la distanciation physique sont les plus importants ».

Chaque arrêté sera pris en concertation avec les maires. Si les mesures de protection ne sont pas respectées, la Préfecture pourra interdire les événements. Les rassemblements de plus de 5 000 personnes demeurent interdits.

En Espagne, l’agglomération de Barcelone a procédé à un reconfinement de quatre millions de personnes, après avoir enregistré 1300 cas en 24 heures.

Le masque bientôt obligatoire pour des événements en plein air. (photo GK / Rue89 Strasbourg)
  • Jeudi 25 juin, reprise du service complet de collecte des ordures ménagères lundi 6 juillet

Dans un communiqué, l’Eurométropole de Strasbourg annonce qu’à compter du lundi 6 juillet, le « service complet » va reprendre auprès des 19 000 adresses habituellement bénéficiaires des 7 plus grandes communes de l’agglomération (Strasbourg Schiltigheim, Bischheim, Hœnheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim et Ostwald).

Ce service inclut la sortie et la rentrée systématiques des bacs bleus et jaunes des locaux poubelles par les éboueurs de l’Eurométropole. Ce service a été interrompu en pleine crise sanitaire le 30 mars.

  • Jeudi 11 juin, tous les sièges utilisables dans les bus et trams

À partir du lundi 15 juin, la CTS (Compagnie des Transports Strasbourgeois) va alléger son dispositif de distanciation physique : tous les sièges à l’intérieur des véhicules seront utilisables et le marquage au sol ne sera plus contraignant mais de simples « repères. » Le port du masque reste obligatoire.

Détail amusant, c’est l’Eurométropole qui communique cette information aux médias et non la CTS. La compagnie répond à une demande exprimée publiquement une semaine auparavant par Robert Herrmann, président (PS) de l’Eurométropole, principal financeur de la CTS.

  • Vendredi 19 juin, réouverture des crèches jeudi

Dans un communiqué, la Ville de Strasbourg annonce que « compte tenu de l’évolution de l’épidémie ainsi que des connaissances scientifiques sur le Covid-19, les établissements de la petite enfance sont à nouveau autorisés à fonctionner en capacité d’accueil pleine, dans le respect des règles d’hygiène et des mesures barrières adaptées. »

Tous les enfants inscrits dans les crèches municipales peuvent donc être à nouveau accueillis à partir du jeudi 25 juin. Pour les crèches associatives, les modalités de retour seront précisées aux parents par les responsables d’établissements.

  • Jeudi 18 juin, les détails de la rentrée pour tous les élèves lundi

Suite à la décision de faire reprendre l’école à tous les élèves dès lundi 22 juin, la Ville de Strasbourg adapte son protocole d’accueil. Les enfants du CP au CM2 seront accueillis dans des groupes supérieurs à 15 élèves par classe. Les règles de distanciation d’un mètre seront respectées chaque fois que cela est possible.

Les enfants de maternelle, pour lesquels les règles de distanciation ne s’appliquent plus, seront également accueillis dans des groupes supérieurs à 15 élèves par classe.

Les meubles et le matériel sera moins fréquemment nettoyé et il n’y aura plus de règle de distanciation dans les cours de récréation.

Les services périscolaires reprennent avec des horaires quasi-normaux. Mais il n’y aura pas de cantine pour l’école maternelle :

  • Les accueils périscolaires municipaux auxquels est inscrit son enfant seront ouverts le matin de 7h45 à 8h30, et de 16h30 à 18h15.
  • Les salles de restauration scolaire seront réservées aux enfants de l’école élémentaire. Les parents dont les enfants sont inscrits à la cantine devront prévoir pour leurs enfants un repas froid tiré du sac durant ces deux semaines. À noter qu’il n’y aura pas de réfrigérateur pour stocker les repas.

En école élémentaire :

  • Les accueils périscolaires associatifs ont repris, pour certains d’entre eux, aux heures habituelles (avant 8h30 et après 16h30). Il convient cependant de vérifier auprès de l’association assurant cet accueil.
  • Si l’enfant est inscrit à la cantine, des repas froids (standard ou végétarien) seront servis à table par le fournisseur habituel de la Ville.

Pour en bénéficier, il ne sera pas nécessaire de réserver le repas de son enfant sur l’espace famille mais simplement d’informer le responsable périscolaire de site de l’école ou l’enseignant de l’enfant.

Tous les enfants inscrits déjeuneront dans leur école (pas de déplacement dans les sites de restauration situés à l’extérieur).

  • Vendredi 12 juin, réouverture de 4 piscines le 15 juin

À partir du lundi 15 juin, quatre piscines de l’Eurométrople rouvrent au public : Celles Kibitzenau, Hautepierre, Wacken à Strasbourg et celle de Schiltigheim.

Certaines conditions devront être respectées comme :

  • Le port du masque est obligatoire jusque dans les vestiaires
  • Les jeux collectifs sont interdits
  • L’accès est limité à 100 personnes maximum dans l’enceinte de la piscine (200 pour Wacken) jusqu’au premier juillet.
  • Porter son maillot de bain sur soi en arrivant et un bonnet de bain est fortement conseillé.
  • L’accès est libre les matins jusqu’à 11h30. Pour les après-midis, la réservation est obligatoire et se fait via le site internet de la piscine ou par téléphone.
  • Le temps de baignade est réduit à une plage horaire de deux ou trois heures. Entre chaque plage horaire, la piscine est fermée pendant 30 min pour désinfection.

Les vestiaires collectifs seront fermés. Les distributeurs alimentaires, tout comme une partie des sèches cheveux, casiers et une douche sur deux seront condamnés, pour permettre le respect de la distanciation physique.

Un tarif unique à 2 euros et 1 euros pour les enfants de moins de 4 sera proposé. Le carnet de 10 entrées passera à 15 euros. La validité des badges annuels sera prolongée de 6 mois.

Ouverture de plans d’eau

À partir du 20 juin, le plan d’eau du Neublitz situé dans la commune de Reichstett sera désormais ouvert à la baignade. Celle-ci sera surveillée, et possible uniquement dans les zones aménagées et délimitées. Des espaces seront également dédiés selon les différents publics et des flux seront organisés afin d’assurer le respect des mesures barrières.

À partir du 1er juillet, trois autres plans d’eau seront aussi ouverts à la baignade dont le Baggersee à Strasbourg, le lac Achard à Illkirch-Graffenstaden et la Ballastière à Bischheim.

La piscine du Wacken accueillera jusqu’à 200 personnes maximum, le double des trois autres établissements (photo JFG / Rue89 Strasbourg)
  • Mercredi 10 juin, réouverture de plusieurs lieux culturels

La réouverture au public des Musées de la Ville de Strasbourg est prévue samedi 13 juin, à l’exception du Musée Tomi Ungerer qui ne réouvrira que le 3 juillet et du Musée Zoologique, fermé pour travaux jusqu’en 2023. Les musées rouvrent tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h, avec bien entendu des adaptations liées à la crise sanitaire.

La plateforme de la cathédrale sera également accessible à partir de lundi, tous les jours de 9h30 à 20h. Le port du masque est obligatoire. Le 5e Lieu, place du Château, rouvre aussi avec une jauge publique réduite à 40 personnes et le port du masque obligatoire, du mardi au samedi de 11h à 19h, et le dimanche de 11h à 17h.

Les médiathèques restent fermées au public mais proposent un service « Click & Collect. » Les habitants peuvent emprunter depuis le site internet 10 documents, à venir chercher sur rendez-vous. La restitution se fait par des boîtes de retour situées dans 8 médiathèques équipées ou sur rendez-vous.

  • Vendredi 5 juin, amplitude complète en soirée pour la CTS

Dans un communiqué, la CTS annonce qu’à partir du samedi 6 juin, son service sera disponible jusqu’à 0h30 pour les principales lignes du réseau, soit les lignes de tram et les lignes de bus G, H, L1, L3 et L6. Les autres lignes de bus, ainsi que les services Taxibus et Flex’hop Z1 (service à la demande à l’ouest), retrouvent également leur amplitude complète en soirée au-delà de 23h.

Le réseau de nuit Hibus, fonctionnant du jeudi au samedi de minuit à 5h, doit reprendre à partir de jeudi 11 juin. En outre, les circuits scolaires circulent également à nouveau avec des horaires adaptés à l’évolution des horaires de fonctionnement des établissements.

Les horaires détaillés de la CTS sont disponibles sur le site de la compagnie.

  • Vendredi 29 mai : réouverture des parcs et jardins et service de la CTS jusqu’à 23h

Tous les parcs et jardins de la Ville de Strasbourg seront rouverts dès ce week-end. Les aires de jeux et les équipements de fitness restent cependant inaccessibles.

À partir de mardi 2 juin, les tramways et les bus de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) opéreront leurs rotations jusqu’à 23h. Depuis le 11 mai, les transports en commun n’étaient disponibles que jusqu’à 22h. L’heure de début du service, 5h du matin, ne change pas.

Le port du masque reste obligatoire sur le réseau pour tous les voyageurs de 11 ans et plus.

  • Jeudi 28 mai : retour du stationnement mardi 2 juin à 9h

Le stationnement en surface à Strasbourg sera à nouveau payant à partir du mardi 2 juin, à partir de 9 heures. Conformément aux annonces en conseil municipal, le maire Roland Ries (ex-PS) n’a pas donné suite aux demandes d’une partie de la droite et du PS d’étendre le stationnement gratuit jusqu’à septembre.

En revanche, le stationnement sera gratuit tous les jours en zones rouge et orange (les plus centrales) de 12h à 14h jusqu’au samedi 30 juin. Il s’agissait de la proposition du groupe LREM « Strasbourg en Marche ».

Ensuite, de juillet à septembre, les deux premières heures seront gratuites. Mais d’ici là il y aura un ou une nouvelle maire.

La carte des zones tarifaires. Seules les zones rouge et oranges seront gratuites entre 12h et 14h.

L’annonce des modalités de la deuxième phase du déconfinement ce jeudi 28 mai à 17h par le gouvernement devrait préciser quand et comment pourront rouvrir les restaurants, concernés par cette gratuité méridienne, à partir du 2 juin.

Pour permettre les réouvertures de bars et restaurants, la Ville va permettre d’étendre les terrasses (voir notre article).

  • Lundi 25 mai : le masque n’est plus obligatoire au centre-ville

Le tribunal administratif a suspendu l’arrêté de la Ville de Strasbourg de jeudi, qui obligeait tous les passants à porter un masque au centre-ville et sur les quais piétonnisés. Il n’est donc plus nécessaire d’en porter un mais le maire de Strasbourg maintient sa recommandation.

  • Vendredi 22 mai : reprise de l’activité des déchèteries

À compter de lundi 25 mai, plusieurs services, interrompus depuis mi-mars, vont reprendre dans les déchèteries de l’Eurométropole de Strasbourg. Encombrants, mobilier et gros électroménager peuvent à nouveau être déposés par les particuliers. Cependant, l’accès est réglementé :

  • accès alterné pair/impair en fonction des plaques d’immatriculation
  • camions plateaux, camions et véhicules supérieurs à 3,5 t et 1,90 m interdits
  • port du masque obligatoire, etc.

La collecte occasionnelle des déchets ménagers très lourds ou très volumineux, qui ne peuvent être manipulés seuls ou entrer dans le coffre d’un véhicule, reprend également lundi 25 mai, selon le dispositif téléphonique habituel. Une page dédiée a été mise à jour sur le site Strasbourg.eu.

  • Jeudi 21 mai : activité fluviale autorisée et tram D bientôt de retour à Kehl

La compagnie des transports strasbourgeois (CTS) a annoncé une « reprise test » de la desserte de Kehl par la ligne D du tram dès le mardi 26 mai à 8 heures. La CTS indique que ce test sera pérennisé « grâce à un usage responsable et conforme aux règles de la ligne par les clients autorisés. (…) En particulier, l’entrée sur le territoire allemand pour des motifs touristiques ou pour faire des achats à titre personnel reste interdite. Il n’est donc toujours pas possible de se rendre à Kehl avec la ligne D pour y faire ses courses. » Les arrêts Hochschule/Läger et Kehl Rathaus ne seront pas desservis dans un premier temps.

Par arrêté préfectoral du 19 mai 2020, la préfète du Bas-Rhin a autorisé la reprise de la navigation de plaisance et les activités nautiques sur le réseau des voies navigables intérieures du département bas-rhinois.

  • Mercredi 20 mai : le port du masque rendu obligatoire dans la Grande Île et sur le quai des bateliers

Le maire de Strasbourg a signé un arrêté municipal rendant obligatoire le port du masque sur l’espace public dans la Grande Île, sur des axes y menant et sur le quai des bateliers. Roland Ries estime que les gestes barrières n’ont pas été respectés ces derniers jours : « J’ai vu avec une certaine inquiétude des petits groupes se rassembler en ville et sur les quais, notamment des jeunes, souvent sans masques. » L’édile estime que la possibilité de sanctionner est nécessaire « pour éviter des pratiques à hauts risques. »

Cette nouvelle règle prendra effet dès le jeudi 21 mai et sera appliquée tous les jours de 10 h à 20h jusqu’au 2 juin. Cette période pourra être « réévaluée au regard de l’évolution de l’état d’urgence sanitaire. » La mesure s’applique pour les adultes et les enfants à partir de 11 ans. Une signalétique va être mise en place.

« Cet arrêté a d’abord vocation de pédagogie et d’incitation. Les « équipages de prévention » vont poursuivre leur activité sur le terrain », assure la Ville de Strasbourg. Le non-respect du port d’un masque (« grand public », « alternatif » ou chirurgical) couvrant la bouche et le nez pourra être sanctionné d’une contravention de première classe (38 euros).

Voici la liste des rues concernées par cette obligation du port du masque :

Roland Ries s’était déjà exprimé en faveur de l’obligation de porter un masque dans l’espace public strasbourgeois. Mais une telle volonté se heurte à la décision du Conseil d’Etat du 17 avril 2020, qui a interdit au maire de Sceaux d’imposer à ses habitants le port du masque sur le territoire de la commune. Le maire de Strasbourg a donc opté pour une obligation ciblée à l’hypercentre et aux lieux de passage les plus fréquentés.

  • Mardi 19 mai : les Strasbourgeois appelés à s’exprimer sur les suites du déconfinement

La Ville de Strasbourg évalue l’impact de la crise sanitaire à 10 millions d’euros sur ses finances. Elle propose aux habitants de participer aux choix des nouvelles priorités budgétaires via un questionnaire en ligne.

Le questionnaire demande aux citoyens des propositions pour favoriser la sortie du confinement puis leurs réflexions sur les priorités et les changements de l’action municipale qu’ils souhaitent voir mis en œuvre. Ce questionnaire est accessible jusqu’au 25 mai.

Les réponses ainsi communiquées seront exploitées par un « groupe de travail », en cours de constitution, qui remettra une synthèse au maire de Strasbourg autour du 30 mai.

  • Vendredi 15 mai : masque obligatoire dans les marchés

C’est fait ! Le maire de Strasbourg a signé l’arrêté obligeant tous les Strasbourgeois à porter un masque dans les marchés. Tout contrevenant s’exposer à une amende de 38€ mais la Ville précise que des masques de secours seront proposés.

Les Strasbourgeois qui n’auraient pas reçu leur masque, ou pas assez, peuvent faire une demande de masques supplémentaires sur le site de la Ville.

  • Mercredi 13 mai : vers le masque obligatoire au marché et une frontière plus ouverte

Le maire de Strasbourg souhaite prendre un arrêté municipal rendant le port du masque obligatoire dans les marchés strasbourgeois. La date à laquelle cet arrêté entrera en vigueur reste encore inconnue.

Roland Ries s’était déjà exprimé en faveur de l’obligation de porter un masque dans l’espace public strasbourgeois. Mais une telle volonté se heurte à la décision du Conseil d’Etat du 17 avril 2020, qui a interdit au maire de Sceaux d’imposer à ses habitants le port du masque sur le territoire de la commune.

Concernant le retour des élèves à l’école primaire, la Ville envisage d’entamer une deuxième étape dès lundi 25 mai avec une rentrée des CP et de « tout ou partie des CE1 ».

Du nouveau à la frontière franco-allemande

Les deux ministres de l’Intérieur Christophe Castaner et Horst Seehofer ont décidé de lever les contrôles statiques permanents à la frontière franco-allemande dès le 15 juin. A partir de cette date, des « contrôles dynamiques et ciblés, pour assurer une fluidité de la circulation sans pour autant affaiblir les restrictions qui resteront en vigueur. » Une attestation unique pour le passage de la frontière devrait être mise à disposition dans les prochains jours.

La Préfecture indique aussi que de nouvelles exemptions (déjà appliquées en Allemagne) seront mises en oeuvre à l’entrée du territoire français :

  • Les conjoints sont désormais autorisés à franchir la frontière pour se retrouver
  • Les franchissements de la frontière justifiés par l’exercice du droit de garde, de visite ou d’hébergement d’un enfant ou la poursuite de la scolarité, ainsi que la visite à un parent dans un Ehpad ou à un enfant dans une institution spécialisée, sont désormais également autorisés
  • Mardi 12 mai : des premiers masques, made in Pakistan, dans les boîtes aux lettres.

Les premiers masques « grand public » payés par les collectivités locales arrivent dans les boîtes aux lettres des Bas-rhinois. En coton, ils sont réutilisables et résistant à 50 lavages. Répondant à la « recommandation » Afnor, ces masques UNS 2 doivent filtrer plus de 70% des micro-particules.

Après de nombreuses agitations politiques sur la mobilisation du « Pôle Textile Alsace », les Strasbourgeois reçoivent en fait des masques confectionnés en Asie, au Pakistan. L’importateur est Gedivepro, une société basée à Montluçon (Allier).

Selon La Charente Libre cette situation, auprès du même fournisseur, s’est déroulée dans de nombreux endroits en France (Charente, Bordeaux, Toulouse, Bourges, Haute-Loire, Saint-Brieuc notamment). Elle fait parfois polémique en raison du décalage avec les annonces officielles et les commandes passées. Ces masques « ont inondé la France, dont la filière textile n’avait pas la capacité de répondre à la demande massive », explique le quotidien de presse régional.

Dans l’Eurométropole de Strasbourg, les envois sont effectués à partir des adresses du fichier de la taxe d’habitation. La première moitié doit arriver chez les particuliers d’ici au 15 mai. L’autre moitié devrait arriver ensuite, durant la semaine du 18 au 22 mai.

Les premiers masques en tissu offerts aux bas-rhinois arrivent. (photo Raphaël Da Silva / Rue89 Stasbourg)
  • Mardi 12 mai, réouverture des déchèteries et accès sous conditions

Fermées depuis le 15 mars, les 19 déchèteries (fixes et mobiles spéciales « végétaux ») de l’Eurométropole de Strasbourg ont rouvert lundi 11 mai, mais sous certaines conditions.

L’amplitude horaire est réduite et les horaires diffèrent en fonction des déchèteries, les entrées se font par alternance, en fonction de la plaque d’immatriculation (numéro du milieu pair valable les jours pairs), les camions plateaux, camions et véhicules supérieurs à 3,5 tonnes et 1m90 sont interdits.

  • Lundi 11 mai : plus d’enseignements en présentiel à l’Université avant la rentrée en septembre

Dans un communiqué, l’Université de Strasbourg a indiqué que les étudiants ne reviendraient pas sur les campus avant septembre, sauf « rares exceptions possibles pour la formation continue. » Les enseignements se
poursuivent cependant avec les outils numériques à distance et le dispositif « Glue » (garder le lien unistra-étudiants). Même les examens sont organisés à distance, y compris les soutenances de Master. Par exception, quelques examens, concernant moins de 20 étudiants, pourraient être organisés en présentiel à partir de fin juin.

Pour le fonctionnement de ses services, l’Université maintient le télétravail partout où c’est possible et n’accueille aucun visiteur. Les bibliothèques ne prêtent plus que sur rendez-vous.

Les amphis de l’Université de Strasbourg et les pelouses vont rester vides jusqu’en septembre (Photo Pierre Bn / FlickR / cc)
  • Dimanche 10 mai : des précisions sur la reprise progressive des services de la Ville de Strasbourg

Dans un communiqué, la Ville de Strasbourg a précisé comment allaient fonctionner ses services à partir du lundi 11 mai.

  • Marchés alimentaires : Réouverture progressive avec contrôle et limitation d’accès,
  • Crèches : ouverture progressive à partir du 13 mai des établissements avec fonctionnement par petits groupes et capacités réduites, en fonction des possibilités,
  • Écoles élémentaires : réouverture le 14 mai pour les CM2 en groupes de taille réduite (maximum 15) et progressivement l’ensemble des enfants en alternance d’ici fin juin,
  • Cité de la Musique et de la Danse : réouverture restrictive, limitée à certains élèves en fin de cycles et examens,
  • Centres Médicaux Sociaux : ouverture de 5 CMS pendant 4 demi-journées par semaine, uniquement sur rendez-vous, de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30.
  • Le Centre Administratif sera ouvert dès lundi 11 mai. Les mairies de quartier Hôtel de Ville, Hautepierre, Neuhof ouvriront le jeudi 14 mai avec des horaires réduits 9h-16h et sur rendez-vous de préférence, à prendre au 03 68 98 51 32.
  • Les cimetières continuent d’être ouverts au public de 17h à 19h et les week-ends et jours fériés.

Dans tous les équipements publics de la Ville le port du masque est obligatoire. Chaque Strasbourgeois doit recevoir un masque réutilisable dans la semaine du 11 au 17 mai.

  • Samedi 9 mai : gratuité du stationnement en voirie confirmée jusqu’en juin

Dans un bref communiqué, la Ville de Strasbourg a confirmé que « pour accompagner la reprise progressive de l’activité, le stationnement sur voirie restera gratuit au moins jusqu’au 1er juin. » Les personnes disposant d’un abonnement mensuel sont invitées à contacter la Ville pour connaître les modalités de remboursement.

Par ailleurs, les boutiques Vél’hop rouvrent progressivement :

  • Strasbourg Centre (rue de la Première-Armée – face à la station tram Porte de l’hôpital)
  • Strasbourg Gare (Galerie de la grande Verrière – Niveau -1)
  • Schiltigheim : 3 rue Saint-Charles.

Pour éviter d’engorger ces boutiques, Vél’hop appelle les Strasbourgeois qui souhaitent louer un vélo à le réserver sur le site www.velhop.strasbourg.eu. Pas la peine d’espérer un modèle à assistance électrique cependant, ils sont tous loués.

  • Plus de 70 sites de dépistage dont un prestigieux…

Dès lundi, un centre de dépistage de la Covid-19, pouvant accueillir jusqu’à 2 000 personnes par jour est ouvert au Parlement européen à Strasbourg. Les personnes asymptomatiques, identifiées par l’Assurance maladie ou la médecine de ville comme « cas contacts » y seront accueillis, sur prescription et rendez-vous, pour un dépistage virologique.

Quatre laboratoires, Biogroup, Barraud, Bio67 et Biola, sont chargés des prélèvements. D’autres sites de dépistage sont possibles, donc les laboratoires des établissements hospitaliers, celui du Conseil départemental du Bas-Rhin et 73 laboratoires privés (prélèvement sur site, en drive ou par des équipes mobiles). À chaque fois, une prescription médicale est nécessaire.

  • samedi 9 mai : gratuité du stationnement en voirie confirmée jusqu’en juin

Dans un bref communiqué, la Ville de Strasbourg a confirmé que « pour accompagner la reprise progressive de l’activité, le stationnement sur voirie restera gratuit au moins jusqu’au 1er juin. » Les personnes disposant d’un abonnement mensuel sont invitées à contacter la Ville pour connaître les modalités de remboursement.

Par ailleurs, les boutiques Vél’hop rouvrent progressivement :

  • Strasbourg Centre (rue de la Première-Armée – face à la station tram Porte de l’hôpital)
  • Strasbourg Gare (Galerie de la grande Verrière – Niveau -1)
  • Schiltigheim : 3 rue Saint-Charles.

Pour éviter d’engorger ces boutiques, Vél’hop appelle les Strasbourgeois qui souhaitent louer un vélo à le réserver sur le site www.velhop.strasbourg.eu. Pas la peine d’espérer un modèle à assistance électrique cependant, ils sont tous loués.

  • Plus de 70 sites de dépistage dont un prestigieux…

Dès lundi, un centre de dépistage de la Covid-19, pouvant accueillir jusqu’à 2 000 personnes par jour est ouvert au Parlement européen à Strasbourg. Les personnes asymptomatiques, identifiées par l’Assurance maladie ou la médecine de ville comme « cas contacts » y seront accueillis, sur prescription et rendez-vous, pour un dépistage virologique.

Quatre laboratoires, Biogroup, Barraud, Bio67 et Biola, sont chargés des prélèvements. D’autres sites de dépistage sont possibles, donc les laboratoires des établissements hospitaliers, celui du Conseil départemental du Bas-Rhin et 73 laboratoires privés (prélèvement sur site, en drive ou par des équipes mobiles). À chaque fois, une prescription médicale est nécessaire.

  • Jeudi 7 mai : 4 m² par élèves dans les classes, pas de date de rentrée sauf pour les CM2

Les 114 écoles de Strasbourg préparent la rentrée des CM2, fixée au jeudi 14 mai dans la capitale alsacienne. Les tables seront espacées de sorte à laisser 4 m² par élève, soit 12 à 17 enfants selon les salles. Les classes seront donc séparées en deux voire trois groupes et autant de salles si tous les élèves viennent. La municipalité s’attend à ce qu’environ la moitié des enfants retournent dans les établissements « sur la base du volontariat ».

Les autres niveaux n’ont pas de date de rentrée fixe. « Ce seront vraisemblablement les CP qui rentreront en deuxième », indique l’adjointe à l’Éducation Françoise Buffet. C’est le Rectorat qui décide des rentrées, en s’accordant avec la municipalité.

Les classes qui n’ont pas accueilli d’élèves depuis 2 mois font l’objet d’un nettoyage approfondi mais pas de désinfection. Ce sera en revanche le cas de celles qui ont accueilli les enfants de soignants (écoles Neufeld ou du Rhin par exemple). Ensuite, les écoles feront l’objet d’une désinfection tous les jours. Sur ce point, la Ville de Strasbourg s’en tient aux consignes du « protocole sanitaire » national, auquel elle a contribué (54 pages). Les maternelles ne devraient pas rouvrir avant septembre.

« Il n’y aura pas systématiquement de gel hydroalcoolique dans la mesure où nous avons des salles de classes équipées de lavabos avec savon », ajoute la directrice de l’Enfance Florence. Pour les CM2, le port du masque est « recommandé » a minima pendant le trajet. Pour ceux qui ne recevraient pas celui envoyé via la Poste par la Ville et l’Eurométropole avant le 13 mai, certains seront à disposition.

À noter qu’il n’y a que 4 jours de classe entre le 14 mai et le lundi 25 mai en raison du pont de l’Ascension du 21 au 24 mai. Les premiers jours des CM2 doivent guider la suite des décisions, au jour le jour.

Les écoles qui n’ont pas accueilli d’enfants de soignants pendant le confinement font l’objet d’un nettoyage. Les autres d’une désinfection. (Photo JFG / Rue89 Strasbourg)
  • Lundi 4 mai : reprise des CM2 à Strasbourg le 14 mai

Lors de la séance exceptionnelle du conseil municipal ce lundi, le maire (divers gauche) Roland Ries a exclu de reporter la date de reprise de la scolarisation à Strasbourg, malgré l’appel de son adjoint (PS), Philippe Bies.

Françoise Buffet, adjointe en charge de l’Éducation, a précisé que ce serait d’abord aux CM2 d’être accueillis dans les écoles de Strasbourg, dès le 14 mai (et non le 11 mai). Les dates pour les autres classes n’ont pas été communiquées mais la reprise des maternelles n’est pas envisagée pour l’instant.

Quant aux masques en tissus, lavables, fournis gratuitement par la Ville aux habitants de Strasbourg, ils devraient être distribués les 12 et 13 mai.

La gratuité du stationnement en voirie sera prolongée au delà du 11 mai, date probable du déconfinement mais « pas au-delà du 2 juin, » a précisé le maire de Strasbourg. Les services de la Ville de Strasbourg estiment que la crise sanitaire fera porter une charge supplémentaire d’au moins 10 millions d’euros au budget 2020.

  • Jeudi 30 avril : l’Alsace dans le rouge
Les départements du Grand Est tous dans le rouge au soir du 30 avril (doc Min. Santé)

Comme annoncé, le ministre de la Santé Olivier Veran a publié les fameuses cartes de l’état sanitaire des départements. Elles évolueront tous les soirs d’ici le 7 mai, pour savoir dans quelle catégorie de déconfinement se situe chaque territoire.

Le ministre a d’abord projeté une première carte sur la circulation du virus au 30 avril. Dans les deux départements alsaciens, elle est de 0 à 6%, ce qui leur permet d’être en vert, contrairement à la Moselle (orange soit 6 à 10%).

Mais ensuite est venue la carte de la pression hospitalière. Et là en revanche, Haut-Rhin et Bas-Rhin sont en rouge, comme tout le Grand Est, la Bourgogne-Franche Comté, l’Île-de-France, les Hauts-de-France et d’autres départements.

Il n’y a pas eu de carte sur l’état de préparation du système local de tests et de détection.

  • À la CTS, 50 000 personnes par jour maximum après le déconfinement

Alain Fontanel, président de la CTS et toujours candidat aux élections municipales, a publié des détails sur les enjeux du déconfinement dans les transports en commun strasbourgeois.

La fréquence des trams et des bus va peu à peu augmenter jusqu’à atteindre 80% du trafic normal mais leur capacité d’accueil sera fortement réduite : une place assise sur deux sera condamnée tandis que des marqueurs au sol limiteront le nombre de places debout. La capacité maximale de transport est réduite de 160 000 à 50 000 personnes par jour.

Des marqueurs au sol et sur les sièges pour maintenir une distanciation physique dans les tramways (Photo Alain Fontanel / Facebook)

Il sera obligatoire de porter un masque dans tous les bus et trams, véhicules et stations seront régulièrement désinfectés. Face à ces défis, dans un réseau qui était déjà saturé aux heures de pointes, la CTS appelle les employeurs à maintenir le télétravail dès que possible, et les usagers à opter pour la marche à pied ou le vélo.

Par ailleurs, les chèques alimentaires de la Ville de Strasbourg pour les familles modestes sont arrivés.

En l’absence de cantine scolaire, des chèques alimentaires ont été transmis aux familles modestes (doc remis)
  • Mardi 28 avril : rendez-vous le 7 mai

Le Premier ministre Édouard Philippe a présenté le plan de déconfinement du gouvernement. Des mesures devraient être différenciées par département. La liste des territoires concernés sera arrêtée le 7 mai, selon trois critères :

  • Taux de cas dans la population lors des 7 derniers jours ;
  • État des capacités régionales en réanimation ;
  • État de préparation du « système local de tests et de détection des chaînes de contamination »

Ainsi, des départements « rouges » (circulation élevée) et « verts » (circulation limitée) seront établis. Tous les soirs à partir de jeudi, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, présentera une carte de la situation par départements lors de son point presse quotidien.

Le Haut-Rhin, le Bas-Rhin et la Moselle sont particulièrement touchés dans le Grand Est (voir notre suivi quotidien de la situation sanitaire).

Concernant les écoles, il a modifié « l’hypothèse de travail » avancée il y a une semaine par le ministre Jean-Michel Blanquer. Elles rouvriraient le 11 mai, « partout sur le territoire national », mais « sur la base du volontariat ». « Dans un second temps, nous pourrons envisager de rouvrir les collèges, en commençant par les cinquièmes et sixièmes. Nous prendrons une décision fin mai pour les lycées », a encore dit le chef du gouvernement.

  • Lundi 27 avril : les 5 priorités de la Ville de Strasbourg

La France est suspendue au plan de déconfinement qui sera présenté par le Premier Ministre Édouard Philippe devant l’Assemblée nationale ce mardi 28 avril à 15h. Les préfectures et les mairies auront ensuite à décliner et adapter localement ces règles d’ici le lundi 11 mai.

Pour appliquer le déconfinement, le maire de Strasbourg, Roland Ries (ex-PS), a mis en place 5 groupes de travail, en plus du « comité consultatif » d’une « quinzaine de personnes » autour du Prix Nobel Jules Hoffmann, biologiste (voir le point du samedi 25 avril plus bas).

  • Le premier groupe concerne les futures mesures de sécurités sur les marchés de Strasbourg. Aucun des 36 lieux de vente n’a rouvert malgré des demandes de dérogation répétées à la Préfecture du Bas-Rhin depuis le début du confinement.
  • Le deuxième groupe concerne les tests de détection PCR des personnes présentant les symptômes, par prélèvement nasal. La municipalité envisage notamment un « drive test » place de la Bourse. Les personnes contaminées seraient ensuite confinées dans un lieu adapté comme cela s’est fait à l’Épide pour des sans-abris ou à l’hôtel. Une demi-douzaine avait manifesté de l’intérêt ce week-end.
  • Un autre groupe concernera les conditions sanitaires de réouverture des commerces. En plus des associations de commerçants, la chambre de commerce et le syndicat des restaurateurs et hôteliers, le « manager de centre-ville » recruté par la municipalité sera associé.
  • Le quatrième groupe s’intéressera à la reprise d’événements publics sous l’ère des « mesures barrières ». Le maire souhaite « travailler avec les associations sportives et culturelles mais aussi les CSC et les associations de quartier pour définir les modalités d’organisation d’événements publics ». (lire notre article sur les festivals annulés)
  • Enfin, le cinquième groupe concerne la question sensible des écoles maternelles et primaires. Ce groupe comprendra des représentants de parents d’élèves, des organisations d’enseignants et d’Atsem ». La Ville a un temps planché sur une reprise par « tiers de classe » plutôt que par groupes de 15. Mais il faudra s’accorder avec l’Éducation nationale.

La composition de ces différents groupes n’est pas encore connue dans le détail. Toujours au sujet des affaires politiques locales, un conseil municipal exceptionnel aura lieu lundi 4 mai.

Par ailleurs, les associations cyclistes ont aussi demandé que la « capitale du vélo » saisisse cette opportunité pour instaurer des « pistes cyclables provisoires » et développe « des mesures en faveur du développement de l’usage du vélo et de la marche » à l’instar d’autres villes. Elles ont adressé 5 pages de propositions, lieux par lieux. Sur ce sujet qui relève de l’Eurométropole, son président Robert Herrmann (PS) a demandé à son administration « d’engager dès [ce 27 avril] une étude technique et financière, et de me faire des propositions, en lien avec les vices-présidences de compétence. » Celui en charge des mobilités n’est autre que Roland Ries.

L’Alsace pourrait déconfiner différemment (photo JFG / Rue89 Strasbourg)
  • Samedi 25 avril : Roland Ries compose un comité consultatif pour préparer le déconfinement, présidé par Jules Hoffmann.

Dans un message publié sur Facebook, le maire de Strasbourg Roland Ries a annoncé qu’il avait constitué un comité consultatif pour préparer le déconfinement. Roland Ries souhaite que Strasbourg sorte du confinement le 11 mai, comme le reste du pays. Mais, dit-il, il a « la conviction que la sortie devra être plus progressive que dans d’autres régions où le virus est moins répandu. »

Les modalités précises seront fixées par la préfecture du Bas-Rhin mais pour préparer cette échéance, Roland Ries a constitué un « conseil consultatif » et cinq « groupes de travail. »

Le conseil consultatif est composé de 15 personnalités qualifiées du monde associatif, des acteurs économiques, des chercheurs et praticiens (médecins, sociologues, artistes…), des architectes urbanistes, des représentants des cultes et des conseils de quartier… Son président sera Jules Hoffmann, biologiste, prix Nobel et membre de l’Académie des sciences.

Jules Hoffmann, prix Nobel de médecine en 2011 (Photo Holger Motzkau / FlickR / cc)

Roland Ries va solliciter ce conseil sur les orientations du plan de sortie du confinement mais aussi pour « repenser en profondeur nos organisations et nos modes de vie ainsi que la manière même de vivre la ville. »

Les 5 groupes de travail porteront sur la réouverture des marchés alimentaires, la mise en œuvre locale de la stratégie nationale de tests systématiques de diagnostic (PCR) en direction de toutes les personnes présentant des symptômes, la reprise de l’activité des commerces et restaurants, l’organisation des événements publics et les conditions de réouverture des écoles, des accueils péri-scolaires et des cantines.

  • Vendredi 24 avril : les cimetières strasbourgeois rouvrent dès samedi

La Ville de Strasbourg a annoncé l’ouverture des cimetières pour les visites à titre de recueillement à partir du samedi 25 avril. Le week-end et jour férié, ces cimetières seront ouverts de 8h à 19h.

Les cimetières resteront fermés du 27 au 30 avril. Dès le lundi 4 mai, ils seront ouverts en semaine de 8h à 10h et de 17h à 19h pour éviter une fréquentation excessive des lieux pendant les heures d’inhumation. « La promenade ou les rassemblements (hors inhumation) y demeurent prohibés », précise la Ville de Strasbourg.

  • Jeudi 23 avril : une visite surprise

Depuis quelques jours, l’idée d’un déconfinement plus tardif en Alsace si les niveaux d’occupation des lits en réanimation sont toujours élevés fait son chemin. La visite surprise du Premier ministre Édouard Philippe au NHC de Strasbourg ce jeudi 23 avril, non ouverte à la presse, laisse aussi penser qu’il venait se renseigner sur la situation en Alsace. Il a ensuite déjeuné à la Préfecture avec des élus locaux.

Plus tard dans la journée l’Élysée a indiqué qu’il n’y aurait pas de traitement différencié à l’échelle des 13 Régions, mais que le déconfinement s’adaptera aux « réalités de chaque territoire ». Cette formule signifierait que la décision prendra compte des capacités des lits en réanimation dans les hôpitaux. Le bilan de la journée a été contrasté, avec plus d’hospitalisations dans le Haut-Rhin, alors qu’une nette diminution a été enregistrée dans le Bas-Rhin. Les présidents du Grand Est et du Bas-Rhin, Jean Rottner et Frédéric Bierry, plaident plutôt pour une sortie plus progressive, mais à la date du 11 mai comme ailleurs.

Par ailleurs, le député Thierry Michels (LREM) a lancé un appel au bénévolat pour rejoindre des associations strasbourgeoises de soutien scolaire. Selon ses équipes, les écoles des quartiers populaires de sa circonscription (qui traverse Strasbourg d’Est en Ouest du conseil des XV jusqu’aux quartiers Ouest) font part d’importantes difficultés pour maintenir le lien avec leurs élèves. Ce soutien sera nécessaire au-delà du confinement.

  • Mercredi 22 avril : le Parlement européen vient en aide aux plus démunis à Strasbourg

Les cuisiniers du Parlement européen à Strasbourg vont produire 500 repas par jour à partir de la semaine prochaine. L’objectif : organiser une livraison de repas 7 jours sur 7 pour les personnes les plus démunies à Strasbourg. Cette aide devra bénéficier en priorité aux familles monoparentales et aux jeunes isolés. Les lieux de distribution sont en cours de définition par la Ville de Strasbourg, la Caisse des allocations familiales, le conseil départemental du Bas-Rhin et la Croix Rouge. L’opération pourrait durer jusqu’au 31 juillet. Cette mesure permet aussi de redonner une activité à huit salariés de l’entreprise de restauration Eurest.

Le Parlement européen devrait aussi servir de centre de dépistage à Strasbourg. Selon Laure Pain, conseillère médicale à l’Agence Régionale de Santé (ARS), « les conditions sont réunies pour mettre en place le dépistage à la mi-mai. La forme du processus sera précisé en fonction des décisions gouvernementales et départementales vis-à-vis du confinement. » Après analyse technique de l’infrastructure, Laure Pain estime qu’un maximum de « 2500 personnes par jour » pourraient être testées.

  • Mardi 21 avril : des assouplissements

La Préfecture du Bas-Rhin a mis en place un groupe de travail avec les maires du département. Ainsi, l’accès aux voies vertes, aux sentiers de randonnée et aux berges est à nouveau ouvert, quel que soit le déplacement autorisé par l’attestation. Le recueillement dans les cimetières est à nouveau possible, en conformité avec les règles de distanciation sociale.

La position devrait également évoluer sur les dérogations de marchés. Seuls 21 sont ouverts dans le département. Enfin, certaines déchetteries devraient rouvrir.

La Ville et l’Eurométropole de Strasbourg ont annoncé la relance de certains chantiers « dans les tout prochains jours », selon les conditions suivantes :

  • Dans les zones peu habitées, où les contacts peuvent être très facilement limités;
  • dans les zones habitées, lorsqu’il s’agit de finitions de chantiers pour lesquelles seuls quelques jours de travail sont nécessaires, et sous réserve qu’un petit nombre d’ouvriers soit présent sur le site ;
  • sur des axes structurants, où il est plus aisé d’intervenir en ce moment, la circulation étant beaucoup moins dense qu’à l’habitude ;
  • devant les écoles, les accès étant dégagés ;
  • dans les bâtiments du patrimoine de la collectivité pour des travaux sans co-activité.
  • Les travaux de chemisage du réseau d’eau car ils s’effectuent sans tranchées et avec des robots ;
  • de remplacement urgent de quelques tronçons de canalisations d’eau en zone où la circulation est habituellement dense ; 
  • de faible envergure tels que le remplacement de poteaux incendie ou de pompes de relevage, mais qui présentent un caractère d’urgence. 

Pour tous ces chantiers, aucune « co-activité d’entreprises » ne sera autorisée et il faudra l’accord préalable du maître d’oeuvre et du coordinateur sécurité. Chaque entreprise concernée devra s’engager à respecter les gestes barrières et à se conformer au guide des préconisations de la profession.

  • Samedi 18 avril : la bataille des berges

Depuis l’arrêté du 15 avril, qui prévoit que « l’accès à l’ensemble des itinéraires cyclables, berges, sentiers touristiques, chemins de randonnée ou voies vertes du département est interdit, » plusieurs accès aux berges ont été condamnés, notamment des chemins cyclistes. Changement dans l’interprétation samedi : la préfecture précise que l’accès à ces voies cyclables est autorisé pour les déplacements utilitaires (travail, courses, rendez-vous médicaux…) sauf s’il s’agit de voies touristiques.

  • Vendredi 17 avril : Des chèques alimentaires et des masques

Comme l’annonçait Rue89 Strasbourg mercredi, la Ville de Strasbourg va distribuer des chèques alimentaires aux familles les plus modestes. Ils seront d’une valeur de 90 euros. Ils concerneront très précisément 5 039 enfants. Il s’agit des bénéficiaires des deux premières catégories de la tarification progressive dans les cantines scolaires (3 350 enfants appartiennent à la première tranche et 1 689 enfants de la seconde). Ces prestations devraient arriver en fin de semaine prochaine. Le coût de la mesure est estimé à 450 000 euros.

Après le Conseil départemental du Haut-Rhin, c’est au tour du Bas-Rhin de promettre au moins deux masques de protection en tissu lavables par personne.

Le Conseil Départemental du Bas-Rhin, l’Eurométropole de Strasbourg, l’Association des maires et les présidents d’intercommunalités du Bas-Rhin ont procédé à une commande de 3 millions de masques auprès de fournisseurs alsaciens du pôle textile. Les masques pourraient être envoyés aux domiciles des Bas-Rhinois, si un accord avec La Poste est trouvé.

  • Jeudi 16 avril : Les déplacements à deux ou plus à nouveau autorisés

La préfecture du Bas-Rhin a publié un nouvel arrêté avec les règles de confinement jusqu’au 11 mai. Il s’agit d’une reconduction des mesures en place, notamment la fermeture de tous les commerces entre 20h et 6h et l’interdiction de fréquenter les espaces verts, parcs, forêts, gravières, etc. Pour les promenades d’une heure de nouveaux lieux ont été interdits comme les berges, sentiers touristiques, chemins de randonnées ou voies vertes, même dans le rayon d’un kilomètre du domicile. Ils sont en revanche autorisés pour les autres déplacements couverts par l’attestation personnelle.

La principale modification est que les déplacements à plusieurs personnes d’un même foyer sont à nouveau autorisés. Ils avaient été limités à une seule personne à l’entame du week-end de Pâques.

Lors de son discours du 13 avril, Emmanuel Macron avait demandé à ne pas durcir ou assouplir les règles de confinement.

  • Jeudi 16 avril : Les déplacements à deux ou plus à nouveau autorisés

La préfecture du Bas-Rhin a publié un nouvel arrêté avec les règles de confinement jusqu’au 11 mai. Il s’agit d’une reconduction des mesures en place, notamment la fermeture de tous les commerces entre 20h et 6h et l’interdiction de fréquenter les espaces verts, parcs, forêts, gravières, etc. Pour les promenades d’une heure de nouveaux lieux ont été interdits comme les berges, sentiers touristiques, chemins de randonnées ou voies vertes, même dans le rayon d’un kilomètre du domicile. Ils sont en revanche autorisés pour les autres déplacements couverts par l’attestation personnelle.

La principale modification est que les déplacements à plusieurs personnes d’un même foyer sont à nouveau autorisés. Ils avaient été limités à une seule personne à l’entame du week-end de Pâques.

Lors de son discours du 13 avril, Emmanuel Macron avait demandé à ne pas durcir ou assouplir les règles de confinement.

  • Mercredi 15 avril : des masques gratuits pour les Haut-Rhinois et début du déconfinement le 20 avril en Allemagne

Le Conseil départemental du Haut-Rhin va acheter à la toute nouvelle filière alsacienne des masques lavables et réutilisables pour tous les Haut-Rhinois.

Concrètement, la commande de 500 000 masques est prise en charge à parité entre le département et les communes participantes. Chaque masque coûte 2,40€. Ils seront disponibles pour le début du déconfinement, assure le Conseil départemental.

De l’autre côté du Rhin, le Bade-Wurtemberg a choisi la date du début du déconfinement et ce sera le lundi 20 avril pour les commerces. Les établissements scolaires allemands reprendront à partir du 4 mai.

  • Mercredi 15 avril : des masques gratuits pour les Haut-Rhinois et début du déconfinement le 20 avril en Allemagne

Le Conseil départemental du Haut-Rhin va acheter à la toute nouvelle filière alsacienne des masques lavables et réutilisables pour tous les Haut-Rhinois.

Concrètement, la commande de 500 000 masques est prise en charge à parité entre le département et les communes participantes. Chaque masque coûte 2,40€. Ils seront disponibles pour le début du déconfinement, assure le Conseil départemental.

De l’autre côté du Rhin, le Bade-Wurtemberg a choisi la date du début du déconfinement et ce sera le lundi 20 avril pour les commerces. Les établissements scolaires allemands reprendront à partir du 4 mai.

  • Lundi 13 avril : le confinement prolongé jusqu’au 11 mai

Lors d’une intervention télévisée lundi soir, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé que le confinement général de la population était prolongé au moins jusqu’au 11 mai, pour lutter contre la propagation du coronavirus.

Revoir l’intervention d’Emmanuel Macron (vidéo France Télévision)

À partir de cette date, les écoles, collèges et lycées devraient progressivement réouvrir mais les bars et tous les lieux recevant du public comme les cinémas et les théâtres, resteront fermés. Tous les festivals avant mi-juillet sont annulés, ce qui concerne donc à Strasbourg le Pelpass Festival notamment mais aussi les Eurockéennes.

Les personnes « vulnérables », soit les personnes âgées, en situation de handicap sévère ou atteintes de maladies chroniques, devront rester confinées après le 11 mai car le virus circulera encore… La population française n’est pas prête d’atteindre l’immunité collective, le seuil à partir duquel la transmission du virus n’est plus possible.

Le président de la République a assuré que chaque Français sera doté d’un « masque grand public » à cette date. Son port pourrait être obligatoire pour les professions les plus exposées, notamment dans les transports.

Quant aux tests de dépistage, Emmanuel Macron préfère les réserver aux personnes ayant « au moins un symptôme » du coronavirus.

  • Jeudi 9 avril, l’Alsace pourrait devenir une zone de dépistage massif

La Région Grand Est a annoncé la création d’une société d’économie mixte (SEM) afin d’acheter massivement des tests sanguins pour le coronavirus.

Le projet de dépistage massif en Alsace a été évoqué dans une tribune à l’Agence France Presse, signée par l’actuelle tête de liste PS aux élections municipales, Catherine Trautmann, ainsi que par le député haut-rhinois Olivier Becht (Agir), le dirigeant de la société de laboratoires d’analyses Biogroup, Stéphane Eimer, et l’investisseur Eric Goetzmann. Il repose notamment sur l’entreprise alsacienne Biosynex, capable de fournir en grande quantité des tests approuvés au niveau européen… mais pas encore au niveau français.

  • Jeudi 9 avril, l’Alsace pourrait devenir une zone de dépistage massif

La Région Grand Est a annoncé la création d’une société d’économie mixte (SEM) afin d’acheter massivement des tests sanguins pour le coronavirus.

Le projet de dépistage massif en Alsace a été évoqué dans une tribune à l’Agence France Presse, signée par l’actuelle tête de liste PS aux élections municipales, Catherine Trautmann, ainsi que par le député haut-rhinois Olivier Becht (Agir), le dirigeant de la société de laboratoires d’analyses Biogroup, Stéphane Eimer, et l’investisseur Eric Goetzmann. Il repose notamment sur l’entreprise alsacienne Biosynex, capable de fournir en grande quantité des tests approuvés au niveau européen… mais pas encore au niveau français.

  • Mercredi 8 avril, plus de regroupement, même fortuit, toléré

La préfecture du Bas-Rhin a décidé de renforcer les mesures de distanciation sociale dans le département. L’autorité administrative observe « une forme de relâchement » dans le confinement mis en place pour freiner la contagion de la Covid-19.

Alors que les fêtes pascales et les vacances de printemps pourraient réhausser le nombre de déplacements lors du week-end de 4 jours, la préfecture a décidé, de durcir le confinement : les déplacements liés à l’activité professionnelle, aux achats de première nécessité, aux promenades ou à la pratique sportive sont désormais limités à un seul adulte, sauf si accompagné d’enfants de moins de 16 ans ou personnes vulnérables. Aucun regroupement sur la voie publique n’est autorisé, « même fortuit, mobile ou statique, » indique la préfecture. Avant de prendre cette décision, il avait été envisagé de réduire la durée autorisée des sorties à 30 voire 15 minutes.

Cette mesure supplémentaire est applicable à partir du 10 avril et en vigueur au moins jusqu’au 15 avril, date où elle pourrait être reconduite. La préfecture annonce également un renforcement des contrôles dans l’espace public et de respect des mesures de distanciation dans les magasins.

  • Lundi 30 mars, les abonnements CTS remboursés

La Compagnie des Transports strasbourgeois (CTS) a annoncé le remboursement du mois d’avril pour ses abonnés. Ceux avec un prélèvement mensuel « ne seront pas prélevés du montant équivalent au règlement d’avril. Pour les abonnés annuels ayant réglé leur abonnement annuel au comptant, l’équivalent d’un mois d’abonnement leur sera remboursé dès que possible », a indiqué la société publique dans un communiqué.

Il n’y a plus de contrôle à bord, mais la police est en droit d’intervenir pour demander les attestations de déplacement.

En revanche, la réouverture de marchés à Strasbourg n’a pas été acceptée par la préfète du Bas-Rhin.

  • Vendredi 27 mars, du renfort pour les maisons de retraite

L’Agence régionale de Santé (ARS) du Grand Est a annoncé plusieurs mesures de soutien aux Ehpad de la région.

  • Le port obligatoire de masques chirurgicaux pour tous les personnels soignants.
  • La mise en place d’une astreinte médicale 24h/24 7 jours/7. Un médecin gériatre référent du Groupement Hospitalier de Territoire, dispensera ses consignes, fournira les protocoles de soins, fera des téléconsultations ou des téléprescriptions…
  • La mobilisation du dispositif d’astreinte d’Infirmiers. Mercredi 1er avril, une plateforme de recueil de volontariat mettra en relation les établissements médico-sociaux et les professionnels de santé volontaires.
  • L’anticipation des besoins logistiques (masques, solutions hydro alcooliques, lunettes à usage multiples…) et la mobilisation de matériels sanitaires complémentaires nécessaires dès
    le premier cas COVID confirmé.
  • Plusieurs solutions d’aide psychologique pour les personnels : l’Espace de Réflexion Ethique Grand Est (www.erege.fr), les centres médico-psychologiques du territoire, le réseau de soutien psychologique aux professionnels de santé (www.asso-sps.fr/reseau-national-du-rps), les psychologues des structures sanitaires et médico-sociales de la région.
  • Mercredi 25 mars, fermeture des commerces effective le soir, la collecte des déchets bientôt modifiée

La Préfecture a publié l’arrêté qui rend effective la fermeture de tous les commerces entre 20h et 6h dès ce mercredi soir. Les restaurants et débits de boissons qui faisaient de la vente à emporter sont aussi concernés. En revanche, les « drive » et la livraison restent possibles en dehors de ces heures là.

La CTS adapte les horaires de son réseau, notamment pour mieux desservir les hôpitaux universitaires à Hautepierre et le nouvel hôpital civil plus tôt le matin et plus tard le soir. Ces modifications concernent aussi le transport à la demande (Flex’hop) avec la possibilité de rejoindre ces deux établissements.

À partir de lundi 30 mars, le service de collecte des ordures dans l’Eurométropole sera modifié. Seules les bacs sur la voie publique seront ramassés. Les agents ne se rendront plus dans les sous-sols et les propriétés. Cette disposition est mise en place suite au manque d’effectifs.

  • Mardi 24 mars, finalement tous les marchés fermeront

Alors que la marché couvert de Neudorf était encore ouvert mardi matin, avec limitation du nombre d’entrées, il a été décidé qu’il ne rouvrira pas samedi et les semaines suivantes suite à la décision du gouvernement.

La fermeture des commerces à 20h sera effective à partir de la publication de l’arrêté préfectoral, c’est-à-dire mercredi ou jeudi.

Strasbourg vide sous le confinement (photo JFG / Rue89 Strasbourg)
  • Lundi 23 mars, renforcement des règles de confinement à Strasbourg, commerces fermés à 20h

Suite aux annonces du Premier Ministre Édouard Philippe dans la soirée, tous les marchés de Strasbourg sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Pour mardi 24 mars, cela impactera ceux du boulevard de la Marne et de la place de Bordeaux. Le marché du Neudorf du mardi et du samedi est maintenu pour la partie sous dans la Halle couverte. « Il fera l’objet d’un filtrage pour éviter une présence trop nombreuse et fera l’objet d’aménagements spécifiques », a indiqué la Ville de Strasbourg dans un communiqué.

Plus tôt, la cellule de crise de la Ville de Strasbourg, une sorte de réunion d’adjoints, a décidé lundi 23 mars de renforcer les règles de confinement en mettant des barrières à l’entrée des parcs (qui sont interdits depuis mardi 17 mars), de limiter l’usage des bus et trams aux déplacements professionnels et à des raisons de santé ou familiales impérieuses, de fermer tous les commerces encore autorisés à partir de 20h…

La Ville de Strasbourg se réserve l’opportunité de décider d’un couvre-feu en cas de non respect des règles de confinement.

Concernant l’aide aux personnes isolées et fragiles, la Ville de Strasbourg prévoit de mettre à disposition dans les commerces alimentaires des autorisations de déplacement en plusieurs langues et un service de transport à la demande pour les personnels de santé.

En outre, la Ville suspend les factures d’eau et de loyer pour tous les professionnels occupants des locaux de la collectivité, ainsi que le recouvrement des taxes et redevances (redevance déchets, taxe de séjour, terrasses, taxe publicité…).

  • Vendredi 20 mars, déplacements gratuits pour les soignants, promenades interdites dans le Bas-Rhin

À Strasbourg :

  • La Ville de Strasbourg va exiger un nouvel espacement des étals sur les marchés à partir de samedi 21 mars, avec des affiches rappelant les règles de distanciation, des barrières et des dispositifs de filtrage, notamment à l’entrée de la Halle de Neudorf.
  • Les parcs et jardins publics seront plus fréquemment contrôlés par la police municipale (ils sont interdits depuis mercredi).
  • Mise en place d’une plateforme de bénévoles pour les associations de soutien aux personnes âgées.

Dans tout le Bas-Rhin :

La préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier, constate que les mesures de confinement ne sont pas assez prises au sérieux. Vendredi, elle a donc complété l’arrêté ministériel par un arrêté préfectoral, qui prévoit :

L’interdiction jusqu’au 15 avril de l’accès à l’ensemble des parcs, jardins publics, gravières, forêts, plans d’eau, berges, aires de jeux, parcours de santé et terrains de sports urbains, ainsi que toute présence piétonne, cycliste ou motorisée y est interdite. Les infractions relevées seront verbalisées à hauteur de 135€ pour l’amende forfaitaire et 375 € en cas de majoration.

Dans la région Grand Est :

Côté transports, la Région Grand Est a décidé d’accorder la gratuité de tous ses réseaux de transports (soit les trains TER et les bus interurbains) pour les soignants à partir de samedi. Il leur suffira de présenter un document justifiant de leur fonction, aucune autre démarche n’est requise.

  • Jeudi 19 mars, gratuité du stationnement

Le stationnement en voirie sur l’ensemble de la Ville de Strasbourg est gratuit pendant toute la durée du confinement.

  • Mercredi 18 mars, nouvelles modalités pour l’inscription dans les écoles

L’organisation des inscriptions dans les écoles publiques de Strasbourg pour la rentrée de septembre 2020 se fera en deux temps : les premières inscriptions à l’école du 16 mars au 9 avril et l’inscription aux services périscolaires du 14 avril au 9 mai. Pour éviter les attroupements, ces démarches doivent se faire par courrier ou par Internet. Les détails ont été publiés sur le site Strasbourg.eu. Voici le lien pour inscrire les enfants en ligne ou le dossier d’inscription à télécharger renvoyer.

  • Mardi 17 mars, nouvelle série de mesures à Strasbourg et transports réduits

La CTS a annoncé la réduction de son service pendant la durée du confinement.

Seules les lignes de tram A, B, C et D circuleront entre 6h et 20h à raison d’un véhicule toutes les 20 minutes environ. La ligne D s’arrête à l’arrêt Port-du-Rhin en raison de la fermeture de la frontière allemande, tandis que les lignes E vers à la Robertsau et F place d’Islande ne fonctionnent pas.

Les lignes de bus 12, 22, 41, 71 et 72 circuleront normalement.

Sur d’autres lignes, la fréquence est diminuée.

Un bus toutes les 25 minutes : lignes G et H.

Un bus toutes les 30 minutes : lignes L3 et L6 entre les arrêts Pont Phario et Fort Desaix. Desserte des terminus Vendenheim Gare et Hoenheim Gare toutes les 60 minutes.
La ligne 4 entre les arrêts Les Halles et Capucins. Desserte des terminus Wolfisheim Stade et Poteries toutes les 60 minutes environ.
Les lignes 57 et 67 circuleront entre les arrêts Kibitzenau et Illkirch Mairie. Desserte des terminus Plobsheim Est, Geispolsheim Ouest et Blaesheim Ouest toutes les 60 minutes environ.
Les lignes 31 et 63.

Un bus toutes les 35 minutes : Lignes L1 et 2 . Desserte des terminus Wolfisheim Stade et Poteries toutes les 60 minutes environ.

Toutes les 40 minutes : ligne 24 entre les arrêts Ancienne Douane et Neuhof Stéphanie (itinéraire identique à celui de la ligne 24 en soirée via Stade Michel Walter) et la ligne 74 (horaires des dimanches et des jours fériés).

Un bus toutes les 45 minutes : lignes 13 et 17

La ligne de bus 75 circulera toutes les 30 à 60 minutes. Le service sur réservation Flex’hop Z1 circulera seulement de 6h à 20h, avec une capacité limitée à 2 personnes hors conducteur.

Enfin, 18 lignes ne circuleront pas du tout 10, 14, 15, 19, 27, 29, 30, 42, 43, 44, 45, 50, 60, 62, 64, 70, 73 et 76 ne circuleront pas.
Il en sera de même pour la navette Robertsau, les services Flex’hop 72 et 77, l’ensemble des services Taxibus, les services scolaires Al&Rtour, ainsi que les trois bus de nuit.

Parcs fermés et autres mesures

Suite à l’annonce du président de la République et au décret du ministère de l’Intérieur et de la Santé, la Ville de Strasbourg a mis en place de nouvelles mesures en lien avec le confinement de la population :

  • La fermeture des parcs,
  • La suspension du stationnement payant en voirie ; dans les parkings en ouvrage, l’abonnement « nuit » vaudra aussi pour l’ensemble de la journée, sans augmentation de prix,
  • En accord avec les mariés, il y a eu report des mariages prévus
  • La fermeture des cimetières, sauf pour les inhumations, 
  • Le Centre Administratif de la place de l’Etoile est ouvert de 9h à 16h du lundi au vendredi. Y seront traités uniquement les déclarations de naissances, de décès, la délivrance des aides d’urgence et les procédures de domiciliation.
  • Les interventions sur l’espace public et dans le patrimoine de la collectivité, de type chantiers, sont reportées. Les interventions urgentes pour garantir la sécurité des installations et des espaces publics seront réalisées.
  • La police municipale est totalement mobilisée, en coordination avec l’Etat, notamment sur la régulation de flux, comme sur ses activités de préservation de la tranquillité publique
  • Huit écoles ont été ouvertes pour l’accueil des enfants des soignants, en lien avec l’Education Nationale, et en lien avec la CAF, deux crèches.
  • Sur les questions économiques :
  • La Ville et l’Eurometropole de Strasbourg suspendent immédiatement la facturation des loyers et charges des entreprises, commerces et associations hébergés dans leurs locaux ;
  • Il en sera de même pour les droits de place pour les activités impactées, ainsi que pour la taxe sur la publicité et les enseignes.
Au Simply Market des Halles, des voiles de plastique ont été placés entre les caissières et les clients (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)
Au Simply Market des Halles, des voiles de plastique ont été placés entre les caissières et les clients (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)
  • Lundi 16 mars, 20h : le président de la République annonce l’ouverture d’un hôpital militaire en Alsace

Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé un confinement total pour tous les Français pour 15 jours au moins à partir du mardi 17 mars dès midi : « Partout sur le territoire français, seuls doivent demeurer les trajets nécessaires, comme les courses, ou aller se soigner, ou encore aller travailler quand le télétravail n’est pas possible. »

Pour se déplacer, il faut avoir une raison précise et la déclarer en remplissant ce document à télécharger sur le site du Ministère de l’intérieur.

Concernant l’Alsace, il a aussi déclaré qu’un « hôpital de campagne du service des armées serait déployé dans les jours à venir (…). Les armées apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades des régions les plus affectées et ainsi réduire la congestion des hôpitaux. »

Voici la liste des établissements qui resteront ouverts :

  • Garages motos et automobiles ;
  • Commerce d’équipements automobiles ;
  • Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles ;
  • Commerce de détail de produits surgelés ;
  • Commerce d’alimentation générale ;
  • Supérettes ;
  • Supermarchés ;
  • Magasins multi-commerces ;
  • Hypermarchés ;
  • Primeurs ;
  • Boucheries et boucheries-charcuteries ;
  • Poissonneries ;
  • Boulangeries et boulangeries-pâtisseries ;
  • Commerces spécialisées dans la vente de boissons ;
  • Autres commerces de détail alimentaires ;
  • Les distributions alimentaires assurées par des associations caritatives ;
  • Pompes à essence ;
  • Commerce de détail d’équipements de l’information et de la communication en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé ;
  • Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé ;
  • Magasins de bricolage, quincailleries, peintures et verres ;
  • Kiosques à journaux ;
  • Pharmacies ;
  • Commerces d’articles médicaux et orthopédiques sépcialisés ;
  • Commerces d’aliments et fournitures pour les animaux de compagnie ;
  • Marchés ;
  • Vente par automates ;
  • Hôtels et gîtes ;
  • Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs lorsqu’ils constituent pour les personnes qui y vivent un domicile régulier ;
  • Location et location-bail d’autres machines, équipements et biens ;
  • Location et location-bail de machines et équipements agricoles ;
  • Location et location-bail de machines et équipements pour la construction ;
  • Activités des agences de placement de main-d’œuvre ;
  • Activités des agences de travail temporaire ;
  • Réparation d’ordinateurs et de biens personnels et domestiques ;
  • Réparation d’ordinateurs et d’équipements de communication ;
  • Réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques ;
  • Réparation d’équipements de communication ;
  • Pressing ;
  • Pompes funèbres ;
  • Activités financières et d’assurance.
Les rues se vident en raison du confinement. (photo JFG / Rue89 Strasbourg)
  • Dimanche 15 mars, 15h : l’Allemagne ferme sa frontière avec la France

Selon la presse allemande, la frontière entre la France et l’Allemagne devrait être fermée lundi 16 mars à partir de 8 heures. Selon les journaux allemands, c’est le ministre de l’intérieur du Land du Bade-Wurtemberg, Thomas Strobl, qui a demandé au gouvernement fédéral de renforcer les contrôles à la frontière franco-allemande depuis samedi.

Des exceptions sont prévues, pour les les transports de marchandises et pour les salariés frontaliers qui travaillent dans des secteurs critiques ainsi que pour le personnel médical et soignant.

Selon le ministère de l’Intérieur, il ne s’agit que de « contrôles renforcés, » dans les deux sens et « ils ne constituent pas une fermeture de notre frontière. »

  • Dimanche 15 mars, 11h : Précisions sur les modalités prises par la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg

Un plan de continuité des activités a été élaboré dans le cadre de l’épidémie de coronavirus, destiné à préserver les tâches indispensables et remplir leurs missions de service public essentielles :

  • La collecte des ordures ménagères sera bien effectuée, mais il est demandé aux habitants et aux copropriétés qui le peuvent de sortir leurs poubelles sur le trottoir, le jour de leur ramassage.
  • Les mairies de quartier seront fermées, mais l’activité liée à l’Etat civil est maintenue, sur le site du Centre Administratif. Pour les cartes d’identité et les passeports, les délivrances seront limitées aux besoins impératifs, sur rendez-vous téléphonique.
  • Les inscriptions scolaires sont maintenues, uniquement par le web (mon.strasbourg.eu) ou par courrier ; renseignements possibles par téléphone.
  • Les Centres Médico-sociaux seront fermés, à l’exception de l’un d’entre eux qui permettra notamment les consultations de PMI (Protection Maternelle et Infantile).
  • Les relais d’Assistantes Maternelles sont fermés, mais un accueil téléphonique sera assuré.
  • La Ville met en place un dispositif d’appel des personnes les plus fragiles pour prendre des nouvelles et le cas échéant traiter les besoins de celles-ci, selon le modèle développé au moment des canicules.
  • Tous les services demeureront accessibles par téléphone.
  • Les marchés alimentaires sont maintenus,
  • Les structures d’hébergement d’urgence et les aires d’accueil des gens du voyage sont maintenues ouvertes.
  • La Ville conservera deux crèches en activité et ouvrira en lien avec l’Education nationale, au moins sept écoles primaires pour l’accueil des enfants des personnels soignants mobilisés au titre de la crise sanitaire.
  • Samedi 14 mars : fermeture de tous les établissements recevant du public « non indispensables »

Malgré les mesures annoncées par le Président de la République jeudi, le coronavirus continue sa progression. La seule manière d’empêcher la saturation du système de santé est d’empêcher la progression du virus par la « distanciation sociale », c’est à dire un confinement général.

« C’est urgent, c’est maintenant qu’il faut changer de comportement. »

Édouard Philippe

En conséquence, le Premier ministre a décidé la fermeture à partir de dimanche de tous les lieux recevant du public « non indispensables. » Les bars, les restaurants, les cafés, les cinémas ou encore les discothèques seront fermés à partir de dimanche et de tous les commerces. Seuls les magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureau de tabac ou stations-essence peuvent rester ouverts.

Réécouter le discours du Premier ministre
  • Jeudi 12 mars : annonce de la fermeture des établissements scolaires

Dans une allocution ce jeudi 12 mars au sujet de l’épidémie du coronavirus, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires, des crèches ainsi que des universités dès lundi 16 mars. En revanche, il a confirmé le maintien des élections municipales partout en France dimanche 15 et 22 mars.

Réécouter le discours du président de la République
  • Etablissements scolaires fermés, des gardes envisagées

Les crèches, écoles, collèges, lycées et universités seront fermées à partir de lundi 16 mars, « jusqu’à nouvel ordre ».

Un groupe Facebook de parents « Coronavirus – Solidarité parents 67 » s’est créé pour s’entraider pour les gardes d’enfants.

La préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier compte proposer un mode de garde, notamment en mobilisant les étudiants. Elle doit en discuter avec le directeur de l’ENA puis au président de l’Université.

  • Tous les rassemblements interdits

Un arrêté préfectoral similaire à celui du Haut-Rhin va être publié. Il interdira les rassemblements « en milieu clos et ouvert » de plus de 50 personnes, avec plusieurs exceptions comme les commerces, les obsèques ou les mariages.

Les personnes de plus de 70 ans invités à rester chez eux tant que possible.

  • Bureaux de vote équipés

La Ville de Strasbourg a prévu dans les 143 bureaux de vote des gels hydroalcooliques et un agent d’accueil. Des mesures similaires sont prévus dans les autres communes d’Alsace. Les personnes accompagnantes mais qui ne votent pas sont priées de ne pas rentrer dans les bureaux.

  • Équipements publics fermés

À partir de samedi 14 mars, la Ville de Strasbourg ferme ses bibliothèques, médiathèques, piscines, patinoires, gymnases.

En revanche l’accueil du public ou la délivrance de prestations continueront « prioritairement sur prise de rendez-vous ».

  • Contrôles à la frontière allemande

Les autorités allemandes procèdent à des contrôles des personnes qui souhaitent se rendre en Allemagne, en demandant aux citoyens s’ils ont de la fièvre. « Cette mesure n’a pas été prise en concertation », a regretté la préfète de la région Grand Est, Josiane Chevalier. Il est conseillé d’éviter les déplacements « inutiles » de l’autre côté du Rhin.

  • Dépistage systématique des personnels soignants

Un dépistage systématique pour les personnels soignants est effectué aux Hôpitaux universitaires et au nouvel institut de cancérologie, l’ICANS. Sur les 12 500 employés, 65 ont été testées positifs et font l’objet d’un confinement.

Fin de campagne atone

La dernière semaine de campagne a été marquée par l’annulation de tous les meetings prévus à Strasbourg à l’initiative des candidats. Dans les communes voisines aussi plusieurs événements ont été annulés.


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