La fastueuse salle de l’Aubette est pleine à craquer mardi 18 novembre. À 19h30, les derniers arrivants scrutent les rares chaises encore libres, en vain. Ils se perchent sur les rebords de fenêtre, se tiennent debout, sur la pointe des pieds, comme à un concert où l’on aurait oublié les gradins. Mardi 18 novembre, Jean-Philippe Vetter (Les Républicains) organise son premier grand meeting de campagne, en vue des élections municipales de mars 2026, entouré d’amis, de maires de droite et de plusieurs centaines de personnes. La mise en place relève du grand spectacle. Sous les voûtes massives, une scène centrale est baignée de lumières blanches et bleues. Les chaises encerclent l’estrade à la manière d’un ring de boxe. C’est dans cet écrin que les soutiens et les curieux patienteront une heure et demi avant d’entendre le candidat.
Des maires et des jeunes LR
Avant que Jean-Philippe Vetter ne prenne la parole, les Jeunes Républicains se succèdent, suivis des maires de Lingolsheim (Catherine Graef-Eckert), Obernai (Bernard Fischer), Illkirch-Graffenstaden (Thibaud Philipps) ou encore Saverne (Stéphane Leyenberger). Chacun assure qu’une politique de droite est ambitieuse, à l’écoute, sécuritaire et garante d’une dette saine. Des militants-experts ayant aidé à concevoir le programme montent ensuite sur scène, évoquant avec gravité les constats faits sur la culture, les transports, l’économie, les commerçants et les personnes âgées. Les Jeunes Républicains insistent eux aussi sur ce dernier point. Le discours est rodé, le public conquis, et les applaudissements fusent.
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