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La relève du rock britannique à Django vendredi avec The Jacques

À l’espace Django vendredi soir, deux groupes viennent raviver l’esprit rock’n’roll britannique à Strasbourg. Les suivis et prometteurs The Jacques, accompagnés des alsaciens Kamarad, promettent une soirée pleine de riffs et d’énergie brute.

Son

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La relève du rock britannique à Django vendredi avec The Jacques

On ne sait pas vraiment ce qu’il se passe à Bristol. On ne comprend pas pourquoi cette ville dégage une telle énergie niveau musique. Tant de groupes en sont sortis que l’annonce même de ce nom semble être gage de qualité. Qu’y donne-t-on à manger et à écouter aux enfants de là-bas ? C’est une question qu’on peut se poser quand on voit la précocité de The Jacques. Ce groupe de deux fois deux frères, formé en 2014, avec un chanteur à l’époque âgé d’à peine 15 ans, est devenu très vite LE groupe à suivre dans la relève du rock britannique.

Les enfants cachés de The Libertines

Il a suffi d’un concert à Hyde Park en ouverture de The Libertines pour attirer tous les regards de la presse. Avec deux EPs et une poignée de singles seulement, ils maintiennent ce statut depuis. Et surtout font revivre les heures de gloire de l’indie rock des années 90, mélangé à un soupçon de britpop qui transpire de la voix de Fin O’Brien. La nonchalance des Gallagher et d’un Doherty plane, l’énergie des Babyshambles ou Dirty Pretty Things rôde, et musicalement, autant être honnêtes, ils ne révolutionnent pas le genre.

Mais c’est sur scène qu’ils séduisent. Affublé souvent d’un costume rose et d’une verve affûtée, le leader est sur son terrain de jeu quand il éructe dans son micro pendant que les autres musiciens font danser et sauter le public. Les Transmusicales leur ont fait confiance dès 2016, vite suivis par Rock En Seine ou La Foire aux Vins de Colmar l’an dernier. Il seront vendredi 23 mars à l’espace Django pour électriser les Strasbourgeois.

Une première partie à ne pas manquer

En première partie, un autre groupe rock dont la musique est directement inspirée des britanniques. Mais c’est plutôt du côté du punk et de Manchester qu’il faut chercher les racines du son de Kamarad. Attention, qu’on ne s’y trompe pas, le quatuor est pourtant bel et bien alsacien, mais n’aura rien à envier à la tête d’affiche niveau énergie et frénésie.


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