
Suspendu lundi 12 janvier suite à des tensions autour de l’établissement, le professeur d’arts plastiques du collège François-Villon à Mulhouse n’est plus menacé par une sanction administrative. L’enseignant avait projeté des caricatures et le ton était monté en particulier avec un élève. La suspension est levée et le professeur retrouvera un autre établissement, qui reste à déterminer, ce qui d’après le syndicat FSU était son choix.
Le directeur de cabinet du recteur, Guillaume Arnould, commente cette décision rapide :
« Aucun des éléments dans l’enquête prouvent une faute. Nous sommes sur deux versions différentes comme souvent dans ce type conflits, où tout n’est jamais tout blanc ou tout noir. Le recteur et le professeur ont pu s’entretenir aujourd’hui. C’est une démarche classique, même quand il n’y a pas de médiatisation. Aller ailleurs va dans une logique d’apaisement. »
Une décision qui satisfait Jean-Marie Kolber, secrétaire départemental de la FSU dans le Haut-Rhin :
« La manifestation mardi et le préavis de grève ont peut-être accéléré l’enquête. Son résultat montre que l’action syndicale était justifiée. Au début, notre collègue souhaitait réintégrer le collège (où il travaillait depuis 8 ans ndlr), mais il a évolué sur cette position, car cela aurait été une situation compliquée vis-à-vis des élèves. »
Aller plus loin
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L'étonnant dans cette histoire c'est que les instances diplomatiques et les média ont eu l'info avant même les intéressés.
Pas officiellement dans le texte il est vrai...
Pourtant, il me semble que c'était un très mauvais signal à hésiter ainsi dans la conduite à adopter.
Il semblerait que cela venait du manque d'information et de la précipitation dans "la sanction"
Le "mauvais signal" pourtant, envoyé ici, était de donner à penser que la structure étatique serait influençable par l'opinion dans le pathos !
C'est un peu comme, à réfléchir au rapport..., quand on ( les polonais) n'invite pas Vladimir à la commémoration de la Libération d'Auchwitz par l'Armée Rouge !
Spassiba !