En substance, cet arrêté interdit à 87 locataires de jardins familiaux du secteur, avertis par courrier, d’utiliser l’eau de la nappe phréatique pour « tout usage destiné à la consommation humaine (boisson et préparation des aliments, toilette corporelle), l’arrosage des cultures, plantes potagères et arbres fruitiers destinés à la consommation humaine, tout usage récréatif (remplissage des piscines…) ». Seuls utilisations autorisées : l’arrosage des fleurs ou le nettoyage de sa voiture…
En cause :
« Une présence d’hydrocarbures altérant gravement les caractéristiques organoleptiques de l’eau de la nappe phréatique et dont la teneur dépasse la limite de qualité de l’eau destinée à la consommation humaine pour au moins une parcelle [qui] est susceptible de générer des risques pour la santé publique ».
On ignore encore l’origine de cette pollution, qui pourrait être aussi bien récente que beaucoup plus ancienne. Des investigations sont en cours depuis plusieurs semaines pour en découvrir l’étendue sinon la provenance. Le périmètre d’interdiction pourrait être quant à lui redéfini à la hausse et l’arrêté valable une bonne année. A noter qu’à proximité des jardins se trouve ce qu’on appelle « le port aux pétroles », dont une part des installations, les plus proches du lotissement, sont désaffectées.