La Presse Libre redonne vie à un vieux rêve de lecteurs : rassembler plusieurs titres de presse en ligne indépendants au sein d’une même plateforme accessible avec un seul abonnement. Pour 14,90 euros par mois pendant six mois pour celles et ceux qui s’abonneront avant le 15 octobre, il sera ainsi possible d’accéder à huit médias : Arrêt sur images, Politis, Next (ex-Next INpact), Reflets.info, Mediacités et les trois Rue89 (Bordeaux, Lyon et Strasbourg). Après le 15 octobre, cet abonnement pour huit médias coutera 19,90 euros par mois.
Nous sommes très fiers de participer à cette aventure. Ce concept de « Netflix de la presse indépendante », attendu par les lectrices et lecteurs, voit enfin le jour. C’est aussi une manière pour la presse indépendante de s’organiser face aux monopoles des grands titres.
Lancement le 15 octobre 2025
L’ambition va bien au-delà d’un simple kiosque numérique. Il s’agit de garantir à un large public un accès direct à une information indépendante, plurielle et exigeante. Dans un contexte où la démocratie est fragilisée, offrir un bouquet de médias nationaux et locaux à un prix doux, c’est donner aux citoyen·nes les moyens de s’informer, de confronter les points de vue et de prendre des décisions éclairées.
L’abonnement mensuel à La Presse Libre est fixé à 19,90 euros, donnant accès à l’intégralité des contenus des huit titres. La plateforme est pensée pour évoluer, d’autres médias pourront la rejoindre à l’avenir, à condition d’être indépendants et fondés sur un modèle d’abonnement. S’abonner, c’est une manière de soutenir dès maintenant le pluralisme de l’information et l’indépendance du journalisme.
L’idée pour ces médias est de « faire résonner leur voix plus fort, dans le respect, bien entendu, de la personnalité de chacun », précise le manifeste de la plateforme. « La démarche de La Presse libre est née le jour où Vincent Bolloré a pu racheter le JDD. On a vu monter son influence et on s’est demandé “mais qu’est-ce qu’on peut faire nous, alors que Bolloré va rassembler un archipel de presse considérable ?” La solution était évidente, c’est le regroupement », résume Daniel Schneidermann, fondateur d’Arrêt sur images et à l’origine du projet.
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