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Vendredi 5 septembre, hommage aux enfants morts à Gaza devant le Parlement européen

Vendredi 5 septembre, un collectif strasbourgeois organise une lecture de noms d’enfants morts à Gaza devant le Parlement européen.

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Depuis le 20 août, le collectif poursuit la lecture de la longue liste d’enfants gazaouis décédés.

Kinda, 2 ans, Malik, 9 ans, Rim, 3 ans, Sumaya, 8 ans, ou encore Sannd, 70 jours. Comme le rapporte le Washington Post dans une longue enquête sur les enfants morts dans la bande de Gaza : « Certains ont été tués dans leur lit. D’autres pendant qu’ils jouaient. Beaucoup ont été enterrés avant d’avoir appris à marcher. » Pour rendre hommage à ces innocents tués par l’armée israélienne, un collectif créé à la fin de l’été 2025 organise un nouveau type de mobilisation à Strasbourg. L’objectif : faire pression sur les députés européens. Le collectif organise ainsi une septième lecture de noms de victimes gazaouies, vendredi 5 septembre, à 14h devant le Parlement européen. Cofondateur du groupe, Simon Thierry décrit l’objectif fixé avec ses camarades :

« Au Parlement européen, les députés dénoncent ce qu’il se passe à Gaza sans remettre en question les accords et les partenariats avec Israël. Nous souhaitons que le Parlement européen se positionne clairement concernant les relations de l’Union européenne avec Israël. »

Une première lecture a eu lieu le mercredi 20 août devant le Parlement européen. Les noms de 800 enfants palestiniens y ont été lus parmi les 18 500 tués depuis le 7 octobre 2023, selon les chiffres du ministère de la Santé palestinien.

Un nouveau collectif créé

Le collectif strasbourgeois s’est inspiré des lectures de la comédienne belge Christelle Delbrouck. Au courant de l’été 2025, l’actrice a lu à haute voix le nom des victimes palestiniennes devant les hôtels de ville de Gembloux et de Namur pour pousser les équipes municipales à interpeller leur parti : « C’est un mode d’action efficace et facile à mettre en place, explique Simon Thierry, des noms d’enfants morts récités pendant une heure, ça nous met devant l’horreur de la chose. Il n’y a pas de débat possible. »

Le groupe envisage de se réunir régulièrement devant d’autres lieux symboliques comme le consulat israélien, l’ambassade des États-Unis ou sur la place Kléber.


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