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« En Marche » précise : il s’agit bien d’une direction par interim dans le Bas-Rhin

Suite à la parution de notre article ce mardi 12 septembre sur les interrogations de militants sur la désignation de leur futur(e) représentant, la direction nationale de « La République en Marche », le mouvement du président de la République Emmanuel Macron, nous a contacté. Elle a souhaité apporter une précision : la référente actuelle, Laurence Vaton, a bien été …

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« En Marche » précise : il s’agit bien d’une direction par interim dans le Bas-Rhin

Suite à la parution de notre article ce mardi 12 septembre sur les interrogations de militants sur la désignation de leur futur(e) représentant, la direction nationale de « La République en Marche », le mouvement du président de la République Emmanuel Macron, nous a contacté. Elle a souhaité apporter une précision : la référente actuelle, Laurence Vaton, a bien été nommée par interim en juillet :

Ségolène Redon, directrice de la communication apporte les explications :

« Dans 35 départements, les référents locaux ont été élus députés. Tous leurs successeurs ont été nommés par intérim, sous réserve de validation des statuts (le vote était en cours jusqu’en août ndlr), selon les critères prévus pour le mouvements à savoir la parité et la diversité des profils. »

Une subtilité qui n’était pas indiquée dans le communiqué à ce sujet diffusé fin juillet dans le Bas-Rhin, donnant l’impression d’un choix définitif. Les cadres du mouvement ajoutent que l’évaluation est facultative.

« En Marche ! » est devenu « La République en Marche suite à la victoire à l’élection présidentielle.

La démarche est bien lancée

Les anciens référents (le député de Strasbourg-nord Bruno Studer dans le Bas-Rhin) sont bien associés à la décision finale prise par les instances nationales, afin que le processus de désignation allie perception du terrain et un avis expérimenté sur les compétences pour cette fonction exposée et non-rémunérée. « L’idée n’est pas d’enlever quelqu’un pour mettre quelqu’un d’autre à sa place », précise le mouvement.

Une fois le ou la référent(e) nommé(e) après ce processus qui prend fin début octobre, ce mandat vaut pour trois ans, soit après les élections de municipales 2020 (sauf si elles sont déplacées à 2021).

Autre précision, les comités doivent faire remonter au moins deux noms (ils peuvent en proposer davantage), pour assurer la parité, car d’expérience surtout des noms masculins sont soumis. Dans les autres départements de France, des suggestions sont déjà remontées. C’est désormais aux comités locaux du Bas-Rhin de se saisir de l’opportunité. Compris, les marcheurs qui traînent des pieds ?


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