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Le Grand Est va assurer l’exploitation des trains Intercités

Les Échos assurent que Philippe Richert, président de la Région Grand Est, a obtenu de l’État la gestion des liaison ferroviaires Intercités dans l’Est de la France. Selon le quotidien économique, un accord de principe a été formulé « il y a 15 jours par le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies quant à la nouvelle …

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Le Coradia Liner d'Alstom doit équiper les prochains Intercités (doc Alstom)

Les Échos assurent que Philippe Richert, président de la Région Grand Est, a obtenu de l’État la gestion des liaison ferroviaires Intercités dans l’Est de la France. Selon le quotidien économique, un accord de principe a été formulé « il y a 15 jours par le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies quant à la nouvelle organisation du ferroviaire dans le Grand Est. L’annonce officielle sera faite le 29 septembre lors du congrès des régions de France, à Reims. »

Au final, toutes les liaisons ferroviaires de la grande région dépendront donc du conseil régional, sauf les TGV. Le Grand Est avait notamment indiqué qu’il souhaitait reprendre l’exploitation des lignes Intercités Paris – Belfort via Troyes, Bâle – Luxembourg et Hirson -Metz via Charleville- Mézières.

Le Coradia Liner d'Alstom doit équiper les prochains Intercités (doc Alstom)
Le Coradia Liner d’Alstom doit équiper les prochains Intercités (doc Alstom)

Reims – Metz à 200 km/h

Toujours selon les Échos, l’État s’engagerait en contrepartie à financer une quinzaine de trains Coradia Liner bi-mode, qui peuvent atteindre des vitesses commerciales de 200 km/h, pour un montant compris entre 150 et 180 millions d’euros. Ces trains seront fabriqués à l’usine Alstom de Reichshoffen.

Il reste néanmoins à régler la part du déficit que continuera de prendre en charge l’État, actuellement de 44 millions d’euros. Les lignes Intercités sont lourdement déficitaires, elles ont accumulé une perte d’exploitation de 400 millions d’euros en 2015.


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