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Start To Play : le rendez-vous des fans de jeux vidéos revient salle de la Bourse

Du vendredi 25 au dimanche 27 août le festival du jeu vidéo « Start to Play » revient pour sa quatrième édition à Strasbourg. Au programme : zone de jeux en libre accès, rétrogaming, tournois et rencontres avec des personnalités du jeu vidéo.

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Start To Play : le rendez-vous des fans de jeux vidéos revient salle de la Bourse

Pour beaucoup de fans de jeux vidéos, le festival Start to Play est LE rendez-vous vidéoludique de la région. Organisé par Ludus Event, le pôle événementiel de la Ludus Académie (une école de programmation et le développement de jeux vidéos), le festival se tiendra à la salle de la Bourse du vendredi 25 au dimanche 27 août, pour la deuxième année consécutive.

L’objectif de Start to Play ? « Se recentrer sur le jeu vidéo », explique Mathieu Bernhardt l’organisateur du festival :

« Beaucoup d’événements font de la « culture geek », c’est-à-dire tout ce qui touche aux mangas, aux cosplay (costumes de personnages NDLR), au digital et numérique. Mais très peu sont entièrement dédiés aux jeux vidéos. On a voulu combler ce manque avec Start to Play. »

Dans la zone arcade, les bornes des années 1980 font un tabac au festival. Q*Bert, crée en 1982, est devenu un classique du genre. (Photo Bartosch Salmanski)

« Retrouver les grands classiques tout en testant les dernières sorties »

Comme les années précédentes, les visiteurs peuvent jouer gratuitement à toutes sortes de jeux vidéos : des vielles bornes d’arcades japonaises aux nouvelles générations de jeux, petits et grands devraient trouver leur bonheur.

Pour Mathieu Bernhardt, ce mélange de genres contribue au succès du festival:

« On peut retrouver les grands classiques tout en testant les dernières sorties. Beaucoup viennent en famille, chaque génération montre à l’autre ses consoles préférées, c’est génial. »

Les jeux indépendants sont également à l’honneur au festival. Dans une industrie dominée par de gros studios, pas toujours facile pour ces petits indépendants de se faire une place. « On souhaite donner de la visibilité à ces jeux qui ont du mal à se faire connaitre. Certains sont de vraies pépites ! », s’exclame le jeune organisateur de 32 ans. Par exemple, Achencraft, une reproduction de Strasbourg dans l’univers de Minecraft.

Par ailleurs, quatre personnalités du milieu sont conviées : Kayane, Dina, Fred of the dead aka Sparadrap (Noob) et FFVIMan. Il sera possible d’échanger avec eux et de les affronter.

Mathieu Bernhardt jeu vidéo Pixel Museum
La réussite du Pixel Museum de Schiltigheim, l’unique musée du jeu vidéo de France est une preuve que le jeu vidéo se porte bien en Alsace. (Photo : LG/ Rue 89 Strasbourg)

La réussite de l’industrie vidéo-ludique dans le monde… et en Alsace

Pour Mathieu Bernhardt, le jeu vidéo a un avenir brillant devant lui :

« Il n’y a qu’à voir la vitesse à laquelle la Nintendo Switch (la nouvelle console Nintendo sortie en mars cette année NDLR) était en rupture de stock en France. Le marché des jeux sur téléphones a explosé ces dernières années avec le smartphone. En plus d’être la deuxième industrie culturelle en France (derrière le livre NDLR), le jeu vidéo est depuis peu considéré comme le 10e art. Son influence dans le monde culturel est croissante. Des jeux sont même adaptés en films comme Warcraft et Assassin’s Creed ! »

Le jeu vidéo semble avoir trouvé son public en Alsace. La communauté de joueurs est importante et les événements se multiplient dans le Grand-Est. Avec plus de 15 000 visiteurs depuis son ouverture en février, le Pixel Museum de Schiltigheim (l’unique musée du jeu vidéo en France) montre également que le jeu vidéo s’implante dans la région. Les porteurs du projet de salle de jeu (et d’occupations plus sérieuses) en réalité virtuelle seront également présent à ce grand-messe des joueurs d’Alsace.

Pour l’édition 2017 de Start to Play, 1 500 personnes sont attendues chaque jour à la salle de Bourse, bientôt trop petite pour l’événement. « On commence à avoir une certaine notoriété. Certains joueurs viennent de loin pour le festival », raconte l’organisateur, ravi, lui-même resté « gamer dans l’âme ».

L’événement est à moitié financé par la Ville de Strasbourg et la Région Grand Est, mais le budget global ne nous a pas été communiqué. Le reste de l’apport vient de soutiens privés (Caisse d’Épargne, Orange et Ludus Acadmie). La salle de la Bourse est mise à disposition gratuitement.


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