« J’ai encore du mal à me coiffer », ironise Philippe, gêné. En cause, quatre agrafes qui lui perforent le dessus du crâne. Quatre, comme le nombre de policiers qu’il accuse de violences en réunion, dans la nuit du vendredi au samedi 23 octobre. Ce soir-là, le jeune Strasbourgeois, logisticien dans le secteur bancaire, se rend au bar Exils avec une amie venue de Mulhouse. Vers 1 heure 30 du matin, au moment de régler la note, il a un quiproquo avec le serveur qui manque, selon lui, de lui faire payer deux fois la note. « J’étais énervé et alcoolisé, relate Philippe. Alors en me dirigeant vers la rue de la Douane, bêtement, je donne un coup de pied dans un vélo attaché à un poteau. Ce que je ne remarque pas, c’est que deux policiers municipaux se trouvent à cinq mètres. »
« Je voulais juste que ça s’arrête »
Selon Philippe, les policiers l’interpellent verbalement, à coups de « eh oh ». Il continue :
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