« Ne nous trahissez pas ! Ne nous trahissez pas ! » Entassés devant le siège des Écologistes à Paris, au soir du lundi 10 juin, une centaine de jeunes en liesse scandent en chœur un même avertissement. Face à eux, les dirigeants des principaux partis de la gauche annonçaient quelques instants plus tôt la conclusion d’un premier accord pour constituer un « nouveau Front populaire ».
En près de 24 heures, le « peuple de gauche » aura donc tout connu : une victoire écrasante du Rassemblement national aux élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale quarante minutes plus tard et, enfin, l’annonce d’un accord de principe entre la France insoumise, les Écologistes, le PS et le PCF pour présenter un candidat commun à chaque circonscription, aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet.
Dès que la dissolution de l’Assemblée fut confirmée, une large partie de la gauche strasbourgeoise se prononçait rapidement en faveur de l’union. Sans attendre la confirmation d’un accord à Paris, l’ébauche d’un « Front populaire strasbourgeois » prenait déjà forme.
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