« J’ai été viré de la boucle de messagerie du NFP (Nouveau Front populaire, NDLR) dans ma circonscription… Ce sont des pratiques regrettables. » À part un léger soupir, le socialiste Thierry Sother ne laissera paraître aucun autre signe de lassitude. Depuis son refus de voter la première motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, le 16 janvier, le député de la 3ème circonscription du Bas-Rhin encaisse pourtant des salves de critiques nourries.
Sur les boucles de conversation de ses militants, des dizaines de messages dénonçant le choix du socialiste se suivent, usant de l’ensemble du champ lexical de la trahison. Plusieurs évoquent la « déception » vécue, demandent au député de se raviser. Ce dernier répond par un long message, pour justifier sa position et apaiser les tensions. En vain.
« Oui, mon choix m’a valu un certain nombre de commentaires, plus ou moins agressifs et haineux », reprend l’élu socialiste, qui revendique un « acte de responsabilité » en évoquant sa décision. « On n’a pas transformé ce budget de droite en un budget progressiste, mais on a essayé de diminuer les impacts. Et il y avait une nécessité de disposer d’un budget. »

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