« On me dit que j’ai un fort caractère, et ça va continuer, prévient Tina du haut de ses 10 ans (les enfants ont des prénoms modifiés). Je ne me laisse plus faire quand on m’embête à l’école. » Pendant plusieurs mois, la fillette a parlé de ses traumatismes toutes les deux semaines auprès de Stéphanie Rosé, psychologue de la cellule de soutien aux enfants victimes de violences conjugales de l’association Solidarité Femmes 68. Elle a aussi affuté ses stratégies pour se tenir à distance de l’emprise de son père qui vient régulièrement la surveiller, elle et ses petits frères, à la récréation, depuis la séparation de leurs parents.

Elle retrace :
« C’est très utile pour les enfants apeurés. Au début, ça m’inquiétait de dire tous mes secrets à la psychologue. On a fait des jeux de cartes et je racontais tout ce qui s’était passé en même temps. Et après ça allait mieux. »
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