Quel rôle les polluants éternels, les fameux PFAS, jouent-ils dans le cancer du sein ? C’est l’une des nombreuses questions auxquelles le projet de recherche Environnement et cancer du sein tente de répondre. Piloté par la professeure Carole Mathelin, cheffe du service de chirurgie de l’Institut de cancérologie de Strasbourg (ICANS), les premiers résultats cliniques, encore considérés comme préliminaires, ont été présentés à l’occasion des 31e rencontres internationales de sénologie à Strasbourg, vendredi 10 octobre.
L’analyse de 917 tumeurs cancéreuses, prélevées lors d’opérations chirurgicales menées depuis 2020 sur des patientes atteintes d’un cancer du sein, a révélé une presque omniprésence de PFAS. « Nous avons recherché quatre substances différentes : le PFOA, le PFOS, le PFNA et le PFHxS. Au total, nous avons trouvé au moins l’une d’elles dans 96 % des tumeurs analysées », explique Carole Mathelin.
Des PFAS découverts à l’intérieur des tumeurs
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