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À Hautepierre, l’école Éléonore appelle à la solidarité pour aider une mère et ses deux enfants à la rue

Depuis le 31 mars, deux enfants inscrits à l’école élémentaire Éléonore sont sans logement. L’équipe enseignante ainsi que les parents d’élèves organisent une collecte pour venir en aide à cette maman et ses deux enfants.

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À Hautepierre, l’école Éléonore appelle à la solidarité pour aider une mère et ses deux enfants à la rue

Jeudi 13 avril, les représentants des parents d’élèves de l’école élémentaire Éléonore à Hautepierre organisent une collecte de fonds en solidarité avec une famille à la rue. En octobre 2022, une mère albanaise a inscrit ses deux enfants dans l’établissement situé dans la maille Éléonore, l’un en école maternelle, l’autre en élémentaire.

« On remue ciel et terre mais aucune solution »

Depuis le 31 mars 2023, la famille mono-parentale vit à la rue. D’après les échanges entre la direction de l’établissement, les enseignants et les services sociaux, la famille est jugée non-prioritaire pour l’accès à l’hébergement d’urgence. Martial Muller, directeur de l’école élémentaire Éléonore, raconte :

« On remue ciel et terre mais aucune solution. On contacte beaucoup d’associations. On a pu leur obtenir quelques nuits d’hôtels payées. Les autres nuits ont pu être passées chez des amis de la famille, chez des enseignants… Mais ce n’est pas une solution. Le 115 nous dit qu’ils ont des effectifs limités, qu’on doit contacter la Ville de Strasbourg ainsi que la préfecture, ce qu’on fait. »

A Hautepierre, cinq mailles sont à vocation résidentielle : Catherine, Karine, Jacqueline, Brigitte, Eléonore.

Un élan de solidarité pour la famille

Jeudi 13 avril à 16h30, tous les parents d’élèves qui veulent participer à la collecte de fonds sont conviés à l’école Éléonore. Les fonds récoltés serviront à payer des nuits d’hôtel à la famille, en attente d’une solution plus pérenne. Le directeur de l’école Martial Muller insiste :

« Ce qui nous inquiète le plus c’est les vacances demain soir et la perte de contact potentielle avec la maman. Parce qu’au moins quand il y a école, on sait que les enfants mangent à midi, à la cantine. »


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