

Les études sur les Bains municipaux révèlent une partie de leurs secrets (Photo JFG / Rue89 Strasbourg)
Projet public ou privé ? Complexe de luxe ou piscine de proximité ? La rénovation des Bains municipaux agite la municipalité et les habitants de la Krutenau depuis 2008. Or une étude, commandée par Robert Herrmann, adjoint en charge du dossier entre 2008 et 2014, à l’un de ses anciens collaborateurs professionnels, aurait singulièrement fait pencher la balance.
Le projet de rénovation des Bains municipaux version 2015 fait émerger aujourd’hui les zones d’ombre d’hier. Récemment, la municipalité a enfin envoyé à ceux qui le réclamaient certains documents « historiques » jamais publiés auparavant. Pour ne pas prêter le flanc à la critique sur de nouvelles dépenses en études, l’adjoint au maire en charge du dossier depuis mai, Olivier Bitz (PS), a d’ailleurs affirmé que les nouvelles études devraient « s’inspirer » de celles déjà réalisées.
Chronologie
2008-2009 : ISC produit deux études très complètes qui chiffrent la rénovation entre 18 et 22 millions d’euros. La première est facturée 44 527 euros. Elles proposent notamment une piscine extérieure prise en charge par la collectivité, mais ces conclusions ne sont « pas validées ».
2010 : 13 Avril Conseil réalise pour 25 000€ une étude de 13 pages qui propose un partenariat public-privé et identifie des prestataires.
2010 : Une étude est commandée à trois prestataires pour une assistance juridique, financière et fiscale pour la rénovation des Bains pour un total de 101 892 euros. Elle n’est toujours pas publiée.
Mai 2011 : Le prix avancé par la municipalité pour la rénovation est de 30 millions d’euros et justifie, selon elle, un partenariat public-privé (PPP).
Fin 2011 : Face à la mobilisation, notamment de l’Ahbak, le projet de PPP est abandonné.
2013 : Lors d’une réunion à l’Ahbak, le cabinet Stratégie et Gestion publiques présente les atouts d’une SPL pour gérer les Bains.
2015 : Olivier Bitz reprend le dossier et propose une nouvelle forme de gestion, en laissant l’ensemble des locaux à un prestataire privé via un bail emphytéotique (très long et à bas prix).
La municipalité n’a cependant pas joué la transparence jusqu’au bout. On découvre, en remettant les éléments bout-à-bout, une étude à 25 000 euros qui semble avoir singulièrement influencé le cours des débats. Commandée à un collaborateur du cabinet Stratégie et Gestion publiques, cette étude mouille deux élus proches du dossier, Robert Herrmann (PS) et Alain Jund (EELV).
Une première étude très attrayante, mais non validée
En 2008, le PS revient au pouvoir à Strasbourg. La municipalité précédente n’a pas engagé de travaux et l’établissement historique des Bains municipaux, avenue de la Victoire, se délabre. Le premier adjoint d’alors, Robert Herrmann (PS), commande très vite une étude au cabinet parisien Ingenierie Sportive et Culturelle (ISC). Ces travaux sont livrés en deux parties : 181 pages en octobre 2008 sur l’état des lieux, puis 85 pages en juin 2009 sur des « scénarios d’intervention »(voir l’étude complète). Ces deux documents sont très précis, complets et documentés, plans à l’appui. La deuxième partie propose une piscine extérieure (de natation, à vagues ou écologique), gérée par la collectivité et à bas prix.
Seuls deux bâtiments secondaires sont vendus au secteur privé : l’actuelle chaufferie et les douves. Pour chaque bâtiment ou aménagement, il existe trois variantes (brasserie, salle de sport, salle d’exposition, massages, bains médicaux…). Le coût de la rénovation est estimé entre 18 et 22 millions d’euros selon l’option choisie, « comme dans tous les bains qui ont été rénovés en Europe », commente Liane Zoppas, architecte membre du collectif citoyen la Victoire pour tous, qui suit de très près la rénovation et est en grande partie opposé à confier la gestion à des opérateurs privés.
Quant au coût de fonctionnement futur, il est évalué entre 1,5 et 1,8 million d’euros selon l’option et la fourchette choisie, et pour plus de prestations, avec des recettes comprises entre 1,046 à 1,256 millions d’euros (61% de taux de couverture). Pour l’année 2014, le coût actuellement annoncé est de 2,9 millions d’euros, pour seulement 405 000 euros de recettes (14% de taux de couverture).
Aussi attrayante soit-elle, cette deuxième partie n’est pas « validée » et ses conclusions ne sont jamais reprises dans le débat public. Et apparemment, il n’est pas question de « s’inspirer » de l’idée d’une piscine extérieure dans la consultation actuellement en cours. Le coût total de cette étude en deux volets n’apparaît dans le fichier en ligne des marchés publics de la Ville et de l’Eurométropole (ex-CUS). Les services nous ont répondu après vérification que la première partie à coûté 44 527 euros. Cette absence du site de la municipalité s’explique par un montant qui n’était pas arrêté lors de la commande et que ce type de fichiers ne sont pas encore extraits du logiciel comptable.
Les deux propositions d’aménagements par ISC en 2009
En 2010, 25 000 euros pour 13 pages et un changement de cap
Quelques mois plus tard, Robert Herrmann commande une nouvelle étude, qui sera rendue le 28 juin 2010. Facturée 25 000 euros, elle ne comporte que 13 pages. Ce document est réalisé par 13 Avril Conseil. Il s’agit de la société unipersonnelle de Robert Adjej, ancien directeur de la SERS (la société d’aménagement et d’équipement de la région de Strasbourg) entre 1984 et 2002. Également proche du maire Roland Ries, il travaille depuis cette date en tant que directeur d’études partenaires pour la société Stratégie et Gestion publiques, la société qu’a fondée Robert Herrmann en 2001, lorsque la gauche a été battue.
L’actuel président de l’Eurométropole a revendu ses parts en 2008. Mais l’adjoint au maire Alain Jund (EELV) apparaît toujours dans l’organigramme en tant que directeur d’études associé. Alain Jund nous a répondu avoir démissionné en 2008 une fois élu adjoint. Sept ans, donc, pour mettre à jour l’organigramme de l’entreprise sur son site internet, sur lequel, en revanche, Robert Herrmann ne figure plus. (NDLR Le nom d’Alain Jund a disparu depuis la parution de notre article. À noter que sa déclaration d’intérêts indique une suspension de contrat, ce qui est différent d’une démission.)
Dans cette nouvelle étude, les conclusions sont plus politiques qu’architecturales et visent à décrédibiliser les opposants, comme dans ce passage :
« La démarche exploratoire fut par ailleurs sensiblement contrariée par la campagne de presse locale qui a réservé au sujet une importance disproportionnée à la restitution d’inquiétudes prématurées voire injustifiées, d’une frange de la population relativement réduite, qui souhaite avant tout maintenir à son profit l’usage des lieux aux meilleures conditions actuelles. »
Néanmoins, cette étude nomme des opérateurs potentiels, qui ont été masqués dans la version envoyée à l’opposition municipale et au collectif la Victoire pour tous. On y apprend tout de même qu’il s’agit d’un groupe international du BTP et d’un concepteur-exploitant qui « maîtrise les choix stratégiques d’équipement ».
L’estimation du coût de la rénovation a été censurée, mais on devine que ce coût passe de 20 à 30 millions d’euros puisque c’est le chiffre avancé pour la rénovation à partir de 2011. Cette fois-ci, les conclusions plaisent à Robert Herrmann qui passe à la suite.

La version de l’étude de 2010, de 13 pages à 25 000 euros, remise en 2015 (Photo collectif la Victoire pour tous)
Contacté pour expliquer ce choix d’il y a 6 ans et cette proximité, Robert Herrmann a préféré abréger la discussion :
« C’est le maire qui validait ou non chaque étude. Il faut lui demander. Je ne souhaite plus m’exprimer sur ce dossier que je ne gère plus. »
Olivier Bitz se dit étonné par cette situation et affirme que tous les documents comptent aujourd’hui :
« Nous avons fait le choix de la transparence et de publier les documents qui avaient une utilité, même si nous n’en étions pas obligé. Les propositions de toutes les études réalisées sont étudiées dans la rénovation en cours, à laquelle nous ajoutons de nouvelles idées, comme le Sport sur ordonnance, qui n’était pas dans les discussions de 2011. »
Au sein même de la majorité, on ignore cette double commande. Paul Meyer, alors conseiller municipal PS et président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) du Bas-Rhin était partie prenante de la mobilisation contre le PPP et avait réclamé des documents :
« J’apprends l’existence de ces deux études contradictoires aujourd’hui. Ce n’était pas faute d’avoir demandé de la transparence lors des débats en 2011. »
101 892 euros toujours dans le flou
Toujours en 2010, une troisième étude est commandée pour une « assistance juridique, financière et fiscale pour la rénovation des Bains » à trois sociétés : Finance Consult, Sartoro et Algoe. Une délibération à la CUS fixe le montant maximum à 265 000€ hors taxes, l’avis d’attribution à 348 400 euros mais le total est finalement de 101 892 euros selon l’administration. Comme pour les études d’ISC en 2008 et 2009, ce montant variable explique pour des raisons informatiques que la commande ne figure pas non plus dans le fichier des marchés publics. Le contenu n’a jamais été publié. Olivier Bitz explique que les lois ont changé et que publier ce contenu fausserait plutôt qu’enrichirait le débat.
Au collectif la Victoire pour tous, Olivier Bitz a promis par courrier qu’une synthèse actualisée sera présentée lors du débat public. Cela n’a pas été le cas lors des deux premières réunions. Quand bien même un document serait distribué vendredi 30 octobre, quel que soit le contenu de cette synthèse, personne ne pourra attester qu’il correspond à ce qui a été écrit à l’époque.
L’Ahbak entre en jeu pour favoriser une SPL
En 2011, le projet de rénovation est prêt. Il est présenté aux Strasbourgeois avec un partenariat public-privé (PPP), comme le propose l’étude de 13 Avril Conseil en 2010. Le coût avancé n’est plus d’environ 20 millions d’euros, mais de 30 millions d’euros. Un montant associé dans la communication de la municipalité à « 5 points supplémentaires d’impôts locaux », un parallèle qui n’a pas été fait pour d’autres travaux comme le Palais de la Musique et des Congrès (80 millions d’euros), l’École européenne (39 millions d’euros) ou le Palais des Fêtes (12 millions pour la première phase et 18 pour la suivante à venir).
L’association des résidents de la Krutenau, l’Ahbak, est à l’avant-garde de l’opposition à ce projet. Elle est suivie par l’opposition de droite mais aussi par les écologistes, le MJS et même une partie du PS. L’Ahbak réunit plus de 3 500 signataires dans une pétition. Face à la mobilisation, Robert Herrmann recule fin 2011. En 2012, l’idée d’une société publique locale (SPL) qui appartient à la collectivité pour gérer le lieux émerge.
En octobre 2013, l’Abakh organise un stammtisch sur l’avenir des Bains. La directrice de Stratégie et Gestion, la société où travaille Robert Adjej, auteur de la contre-étude de 2010, Danièle Ehrmann, est invitée et propose de créer une SPL. Une idée que soutient l’adjoint écologiste Alain Jund, après que les écologistes eurent combattu le PPP. La maîtrise du dossier par l’intervenante, dans le cadre d’un simple débat citoyen a surpris, tout comme ses liens professionnels avec l’ancien vice-président de l’Ahbak, Alain Jund lui-même, qui n’ont pas été évoqués. Le but de la réunion est de convertir les réfractaires du PPP de l’Ahbak à l’idée d’une SPL pour rénover et gérer les Bains.
En 2015, le clan Ries remet la main sur l’établissement
En 2015, les élections municipales sont passées par là. Pour les proches du maire Roland Ries, les liens avec Robert Herrmann, qui a menacé de se présenter aux élections en 2014, se sont tendus. Le clan Ries reprend la main sur le dossier des Bains, confié à son ancien attaché parlementaire Olivier Bitz. Il n’est plus question d’une SPL pour diriger l’établissement. Le PPP raviverait les mauvais souvenirs de 2011 et de manière générale, les collectivités se sont rendues compte qu’elles payaient souvent plus que prévu dans ces arrangements.
La solution choisie est, comme pour l’Aubette au temps de Fabienne Keller, de laisser la gestion de l’ensemble des équipements actuels, comme des nouveaux espaces, à un organisme privé, qui prendra en charge les travaux de rénovation. Les murs restent à la Ville de Strasbourg via un bail emphytéotique, c’est-à-dire de très longue durée avec un loyer modeste. Cette fois-ci, l’Ahbak est très discrète sur le sujet, bien que des similitudes avec le projet de 2011 existent.
C’est pour cette raison que le collectif « La Victoire pour tous » est fondé en février 2015. Il réunit plus de 6 000 signatures manuscrites et électroniques dans une pétition, mais manque de relais politiques auprès de la municipalité. Les opposants historiques devenus adjoints, comme Paul Meyer ou Syamak Agha-Babaei, sont aussi plus silencieux. Réussir, là où Robert Herrmann a échoué, le défi ne fait que commencer pour le clan Ries. Alain Jund, adjoint à l’urbanisme et Krutenauvien de toujours, semble quant à lui écarté.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : lire le droit de réponse de la Ville et de l’Eurométropole à cet article
Sur Rue89 Strasbourg : ce qu’il faut savoir avant la dernière réunion sur les Bains
Sur Rue89 Strasbourg : tous nos articles sur les Bains municipaux
Celle à laquelle vous faites référence,
« Rénovation de l’établissement de Bains municipaux de Strasbourg »
ISC – Agence Philippon – AEMCO – BTP Consultants – OCEADE
Phase 1 : Etat des lieux, inventaire prospectif, analyse des besoins et historique (octobre 2008)
Phase 2 : Scénarios d’intervention et pré-programme (juin 2009)
L’architecte Jean-Paul Philippon, à qui l’on doit l’étude de définition, les scénarios, etc, avait fait ce même travail pour la Piscine Molitor, en 2006, toujours dans le cadre de l’ISC.
Selon mes informations, cette étude se chiffrait entre 100 et 130 000 € HT, une partie déjà réglée, le reste avec le retour du programmiste, qui devrait encore intervenir (il faudrait retrouver la somme exacte).
Mais on n’a jamais trouvé d’appel d’offres ni d’avis d’attribution. Ni de Conseil Municipal où un budget aurait été vote pour, tiens… Peut-être que Rue89 en trouvera ?
Quant à la fameuse étude dont l’on nous refuse l’accès :
« Assistance juridique, financière et fiscale dans le cadre du choix du mode de gestion et de la mise en oeuvre de la procédure relative à la rénovation et l'exploitation des bains municipaux de Strasbourg » – Finance Consult – Sartorio – Algoe
Un budget de 265 000 € (TTC maximum) a été demandé et voté en Conseil CUS du 25/06/2010, malgré l’abstention de l’opposition et aussi de quelques élus EELV. Il était déjà question de dépenses critiquables relatives à l’avenir des Bains et R. Grossmann a fait une belle intervention concernant le fait que la majorité (PS), tout en parlant de « concertation », avait déjà des décisions bien avancées…
Pour cette étude, il y a eu appel d’offres et aussi, très intéressant, un avis d’attribution, qui évoque un prix de base de 200 000 € HT (ce qui correspond au budget maximum accordé par le CCus), mais qui a attribué le marché à ces heureux consultants parisiens pour la coquette somme de 348 000 € HT ! L’écart impressionne : 148 000 € HT !!
Et c’est cette étude que l’on nous cache. En plus, pas de trace dans l’open data de la Ville/Eurométropole. Et apparemment pas de réponse claire aux questions des journalistes.
Récemment, en plus d’une dizaine de diagnostics, certes nécessaires pour s’attaquer aux travaux (mais déjà faits, j’espère que l’on ne va pas encore dépenser pour les refaire), l’on a trouvé encore de quoi payer un diagnostic patrimonial (en cours, architecte Antoine Oziol), entre 40 et 50 000 €.
Puis, étrange, lorsque l’on connait l’importance de notre service Construction (35 personnes ?), ont été votés encore 135 000 € HT (et ce n’est que le début) pour la SPL Des Deux Rives qui, elle, soustraite l’exécutant… d’une « étude » en plus.
Faites les comptes : pour une municipalité qui « n’a pas d’argent » pour rénover ses Bains municipaux… cela fait un peu cher en études, vous ne pensez pas ??
En tout cas, merci à Rue89 pour avoir poussé la porte de l’affaire !
Elle régit la rénovation du Palais des fêtes sur plus de 10 ans, elle doit assurer le suivi du PAPS-PCPI avec les résultats que nous n'avons pas finit de voir et qui à présent se retrouve en première ligne sur les bains municipaux, il n'y a pas à dire dans l'organisation administrative, il y a aussi de vrai champion !
Cet article "crève la glace" car il propose une lecture clanique des intérêts et de l'exercice du pouvoir à Strasbourg qui paraît très pertinente (à la limite de l'impertinence) et utile.
Les réactions de Mme Ehrmann et de M. Adjedj confirment cette pertinence. Si le déontologue se saisissait de ce dossier et de quelques autres cités dans les avis sur cet article ...
Mais passons et voyons ce que feront M. Bitz mis en selle par M. Ries et M. Ries lui même puisqu'il est directement impliqué à présent.
S'ils faisaient vraiment toute transparence sur les commandes réalisés au cours de leurs exercices sur ce projet, ils pourraient contribuer à dégonfler les "baudruches de supputations" néfastes à la démocratie en mettant sur la place peut être rien de conséquent et tout au plus une affaire médiocre dont les peut être "petits intérêts" reviendraient à ceux qui les auront envisagés pas de la manière envisagée.
Mais faire cela n'est ce pas le risque de voir ressurgir Bamako, le marché de Noël 2009... et à propos qu'en disent-ils à Nancy ?
L'important ça n'est pas la chute, ... c'est l'atterrissage. De ce côté, la date est connue : 2020.
Des bains municipaux s'alourdit environ
30 millions en plus de 10 ans aux frais des contribuables , ainsi que la vétusté des installations dont les origines sont antérieures à la gestion de la ville par les socialistes. plus le temps passe plus la facture de rénovation augmente .
Afin que le chat cesse de se mordre la queue pourquoi ne pas organiser un
Référendum auprès des citoyens ville et eurometropole .
Proposant 4 options
1/ prise en charge des couts de rénovation par les collectivités c'est à dire fiscalement par les citoyens .
Création d une association à but lucratif ou une coopérative
Par les citoyens (6000 signataires) qui engagent personnellement leur responsabilité financière et juridique .
2/ un montage public privé
3/ un montage 100 % privé
4/ la fermeture du site en tant que bain .
Question
Combien y a t'il d'habitants à strasbourg
Et sur l'Eurometropole ?
Combien représente en % les 6000 signataires ?
D'autre part les arguments concernant les sanctions électorales ont ils encore une valeur puisque l abstention augmente sans cesse .
christiane
Je suis même intervenue à propos de cette prétendue neutralité, en évoquant le fait qu’elle était la gérante d’un cabinet créé par Robert Herrmann et où travaillaient Alain Jund et Robert Adjedj (depuis avril 2010, j’étais au courant de l’existence de l’étude de R. Adjedj, mais pas de son contenu).
La consultante « neutre » affirmait, entre autres, que « la ville n’a pas d’argent ». Pourquoi pas pour les Bains ? - et je n’étais pas la seule à le lui demander. Rien à discuter, « la ville n’a vraiment pas d’argent ». E changeons de sujet…
A la fin de l’exposé, on ne parlait que des avantages de la SPL. A ma question concernant les inconvénients, voire des exemples, où cela n’a pas marché… pirouette et fin du débat.
Ce stammtisch m’a beaucoup déçu, car de l’Ahbak, si présente dans le combat contre la privatisation des Bains en 2010/2011, j’attendais un peu plus de sérieux.
Mais le « silence assourdissant » de cette association en ce moment, tout comme les guillemets dont est entouré, précautionneusement, le mot « privatisation », en disent long sur sa fidélité au maire.
Christiane, tout cela je te l’ai déjà dit, à plusieurs reprises. Et aussi que j’attends vivement que l’Ahbak redevienne active dans le combat mené en ce moment, contre la privatisation (et moi j’assume le terme) des Bains.
Amicalement,
Liane
Chap. 20 de l'évangile selon saint CUS ?
Quand on est pas né strass-bourgeois
quand on est pas né dans la politicaille-locale
comment voulez vous décoder et faire décoder ces verbiages qui selon les "repreneurs " font dire tout et son contraire..?
Quel crédit accorder à ces shootés du bizness local qui selon les vents, les décades oublient leurs bibles et convictions!
Comment comprendre que Saint Robert , Saint Alain , saint Roland , Saint Bizn ...nous imposent leurs vues à coups d'études de prétextes budgétaires et se déchargent de leurs engagements précédents comme présents à coups d'artifices comptables dont les seules jusitifications sociales, patrimoniales intérêt commun sont fourguées aux oubliettes ?
Que faisait RobHermann quand il s'occupait des sports ? et avant ?
sa vie et ses intérêts n'ont ils commencé qu'avec les derniers arrangements municipaux ?
Que faisait RolRies du temps où les Strasbourgeois découvraient la politique locale avec les équipes de Strasbourg en flèche , l'autoggestion, les avantages de la diversité décisionnelle etc...
Vivement qu'on adopte les règles de non cumul horizontal mais aussi vertical dans le temps ! Passés 3, 6, 9, ans comme chez les jésuites hopla allez brouter ailleurs et montrer de quoi vous êtes capable tout seul comme un grand ..Si vous avez envie de revenir comme conseiller bénévole on vous écoutera mais sans devoir vous allouer des budgets injusitifiés multipliés ...
nos édiles vont ils nous coller les bains dans une petite boule de neige qu'on pourra agiter dans l'imagerie de la capitale de noel ?
Avec la gare le budget & la figure "boule de neige" semblaient clos pourtant
A l'époque du crowfounding et des montages de projets citoyens pourquoi nos vieux de la vieille font ils mine d'oublier
que les "amis-de" l'oeuvre Nd, des musées, du Mamcs , les fondations américaines, germaniques etc...ont soutenu , levé des trésors d'ingéniosité, d'argent et de compétences surtout de compétences pour que Strasbourg ne soit pas qu'un supermarché actif 5 semaines de l'année a l'ombre d'un sapin..? ou 3j/mois de parlement , de foire etc..
Pourquoi dans cette affaire spécialement où les compétences et expériences d'outre rhin ou régionales sont nombreuses et sans besoin de caution aller courir à Paris pour enterrer les bains sous une montagne de prétextes bidons ?
Strasbourg n'a t elle pas suffisament de grandes écoles (management ensais , médecine sports, et même lycée hotelier etc) qui ont des dossiers et acteurs tout prêts à entrer en action..
Des corporations d'artisans apprentis de la région ou grandes régions, des compagnons en recherche de chefs d'oeuvre..de tous types
Ces "petits chefs" ont ils perdu toute âme à l'ouvrage , tout enthousiasme pour devoir s'enrober, s'encapitonner de bouées de sauvetage crevées...
quel gachis!
Je proposerai que cette année la déco de la place Kléber de noel soit d'actualité..tendue des draps blancs et serviettes des bains municipaux mis aux rencarts..
blanc de neige ou blanc du deuil ..
snif , beurk ..
ps si vous avez besoin de faire des économies plus la peine d'imprimer bulletins de vote pour moi!
combien de millions d'euros pour payer des projets sur papier..
faut arroser les copains en tout cas profitez en bien nager dans le fric et coulez avec ..
je vais allez vomir je vous laisse
La conduite est amorale, pas illégale...
Quant à trouver un délit à poursuivre (avec un peu d'imagination juridique), encore faudrait-il que la police, les parquets, la justice, la pénitentiaires réorientent leurs actions vers les cols blancs...
Pour le français moyen la priorité c'est la consommation de stups, le port de la burqa, le squatteur de hall, le supposé chômeur rsaiste fraudeur;..
On a les élus et la justice pénale que l'on mérite... et que l'on souhaite...
Et les petit fonctionnaires sont dénigrés ,pressé comme des citrons.
Mais la roue tourne et cela se paiera dans les urnes!!!
shuss
Bamako était pourtant passé par là...
les strasbourgeois ont les élus qu'ils méritent...
On peut se poser la question à quoi servent les élus et les services des collectivités ?
S'il faut constamment faire appel à des experts extérieurs .
La recette du mille feuille on réduit les feuilles mais on rajoute de la crème !!!!!
Copinage et néo-libéralisme, voilà ce qui est à l'oeuvre dans ce dossier des Bains.
La "transparence" dont se targue M. Bitz ne sera crédible que si elle est totale. La "concertation" dont M. Ries se dit le champion ne sera réelle que si elle porte aussi sur le choix néo-libéral de la privatisation proposé par sa municipalité.
On a l'impression d'être à Levallois.
Pourquoi c'est toujours compliqué?
cette piscine est là depuis toujours rénovons au plus simple et construisons une nouvelle piscine sur la cus
Tout le monde se baigne en Allemagne la population a fortement augmenté en 30 ans et aucune nouvelle piscine
Le wacken sature l'été peu pratique
Schitigheim et la kibitzenau piscine ambiance RDA bref je comprends jamais la logique des décideurs
On dirait qu'il ya un monde entre les élus et là réalités
Je travaille dans une rue qui a été ouverte trois fois en 5 ans l'eau,le gaz ,
La fibre aucune coordination et je pense que l'on a tous pleins d'exemples comme cela
cest limite du vol aux contribuables je paye 160 € d'impôts locaux par mois ca fait mal de voir le gâchis
Ceci dit LA MUNICIPALE EST AUX Strasbourgeois et doit le rester