Dans le centre-ville de Schiltigheim, en ce vendredi de la fin du mois d’avril, une grande banderole noire ouvre le cortège des salariés. On peut y lire le nombre d’emplois supprimés par le groupe Bio-Rad. Ils sont 110 sur le site alsacien. Quelques jours plus tard, à Duppigheim, une autre banderole affirme que « Knorr doit rester en Alsace ». Autant de symboles d’une « vague de licenciements » redoutée depuis avril 2020. Cette impression se traduit dans les chiffres. Depuis le premier janvier 2020, sept plans sociaux ou fermetures de sites d’ampleur ont été annoncés dans le Bas-Rhin. Bio-Rad, Sanofi, Knorr ou les charriots Caddie sont autant de marques connues, qui vont laisser 860 salariés sans emploi.
L’argument de la crise
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