Vers deux listes de gauche et écologistes dans le Grand Est. Alors que les situations se décantent dans les régions où la gauche a fait de la figuration en 2015 (Centre-Val-de-Loire, Hauts-de-France, Provence Alpes Cotes d’Azur), la dispersion a franchi un cap ce week-end dans le Grand Est pour les élections régionales des 20 et 27 juin.
Le communiqué est parti samedi soir côté Appel inédit. Et semble acter un point de non-retour : « l’Appel inédit incarnera donc la gauche progressiste et écologiste dans cette campagne », conclut le texte. Des discussions avec le « Pacte pour une Région Grand Est écologiste, citoyenne » ont eu lieu vendredi et samedi. Le « Pacte » est un accord négocié localement par les représentants de 5 partis écologistes dont EELV, avec le Parti Communiste et le Parti socialiste derrière Éliane Romani (EELV). Il a été adopté par les militants écologistes et communistes, tandis que la direction nationale du PS a tout suspendu de son côté (lire ici).
« Ce n’est pas la première fois que deux groupes se tapent dessus, avant de se rabibocher », philosophait en mars Pierre Jouvet, de la direction nationale du PS. Mais cette fois-ci, le porte-parole qui a assisté aux visioconférences du week-end et doit en rendre compte au premier secrétaire Olivier Faure, risque de devoir rapporter qu’il n’y aura pas de grande photo de famille. Les rancœurs personnelles sont toujours vives dans une partie de la gauche de l’Est de la France. Depuis le début, les relations sont tendues entre les deux démarches : « Apparatchiks ; Oukazes ; Initiatives personnelles ; Mépris » font partie du vocabulaire de part et d’autres pour qualifier ses partenaires.
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