« J’étais serein en allant à cette action. Je ne pensais vraiment pas être embêté », se souvient Vincent. Mardi 3 octobre vers 18h15, l’écologiste strasbourgeois s’est rendu devant le tribunal judiciaire de Strasbourg pour une action du collectif Extinction Rebellion. Quelques minutes plus tard, des agents de la police nationale l’ont interpellé et placé en garde à vue pendant 24 heures.
« Les policiers lui ont notifié l’infraction de « dégradation de bien public » et de « port illégal de décoration », indique Me Florence Dole, avocate de Vincent. Pendant la mise en scène d’une dizaine de minutes, Vincent portait une écharpe tricolore pour symboliser l’État français. L’activiste était aussi chargé de déverser du faux pétrole, constitué de tapioca, de charbon végétal et d’eau sur des camarades qui portaient des pancartes « biodiversité », « droits humains » et « conditions de vie sur terre ».
« Il n’y a pas eu de dégradation, même légère »
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