

Patrice André, habile au micro, assène des exemples assimilant l’égalité homme-femme à une indifférenciation biologique (Photo PF / Rue89 Strasbourg)
Patrice André, popularisé par la Manifestation pour tous, a été invité par VigiGender, collectif contre l’enseignement de l’égalité des sexes à l’école, à Strasbourg vendredi soir. À grands coups d’approximations, ce juriste a surfé sur les peurs d’un public déboussolé et prêt à croire que l’ONU veut construire un monde où les différences entre les hommes et les femmes auront disparues.
« Tout est mis en oeuvre pour que nos enfants puissent bientôt choisir leur sexe et celui de leur partenaire. La “théorie du genre” est distillée par l’Education Nationale, l’Europe et même l’ONU. » C’est ce qu’ont pu entendre une cinquantaine de participants à une conférence vendredi soir, au foyer de la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune, rue Gloxin à Strasbourg.
L’antenne bas-rhinoise du collectif VigiGender accueillait Patrice André, ancien magistrat utilisant un nom d’emprunt, à venir s’exprimer sur les ABCD de l’égalité, ce programme de sensibilisation à l’égalité des sexes à l’école. Pour lui, c’est clair, c’est la guerre, entre ceux qui refusent « l’ordre naturel » et ceux qui doivent le défendre.
Et dans cette guerre, pas de pitié. Patrice André a débuté son intervention par louer les journées de retrait de l’école, initiées par Farida Belghoul, mais en précisant qu’elle avait eu « tort d’envoyer les parents se battre contre l’Education Nationale sans armes. Comme en 14, la première ligne est tombée faute de préparation. Il faut placer des mitrailleuses sur nos lignes pour nous défendre, c’est à dire affûter nos arguments car la théorie du genre progresse, poussée par les militants LGBT partout où ils sont. »
« L’ordre naturel ne se discute pas à la majorité »
Premier argument, il ne faut pas s’encombrer de démocratie :
« Il y a des principes fondamentaux qui ne se discutent pas à la majorité, comme le droit à la vie et la nature humaine. Ça se constate. Les actions qui visent à réaffirmer ces deux principes sont donc légitimes. »
Et il sort une coupure de presse, selon laquelle deux transexuels argentins s’apprêtent à avoir un enfant. Frisson d’horreur dans la salle et effet garanti. Car pour Patrice André, le « gender », c’est ça :
« Avec le gender, nos enfants auront la possibilité de choisir leur genre, leur sexe et le sexe de leurs partenaires. Et même d’en changer autant de fois qu’ils le désireront. Le sexe polymorphe est l’objectif final et c’est ainsi qu’il faut comprendre le mariage pour tous, qui n’a rien à voir avec l’union entre deux êtres qui s’aiment. C’est uniquement pour demander ensuite les droits à l’adoption, à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation par autrui (GPA), au nom de l’égalité. »
De l’égalité homme-femme aux fermes de bébés en Inde…
Car c’est bien l’égalité entre les hommes et les femmes qui angoisse les membres de VigiGender. Là où il s’agit dans les textes, comme les ABCD, d’une égalité des droits, des salaires, des traitements, les VigiGender y voient une revendication d’égalité physique, préfiguration d’un monde androgyne qu’ils entrevoient en cauchemars. Patrice André a parlé d’uterus artificiels pour les hommes et de « fermes à bébés », où les enfants seraient portés par des femmes en Inde pour le compte de riches occidentales rebutées à l’idée d’être enceintes…

Livres proposés à l’achat lors de la soirée VigiGender. La sexualité, et comment en parler, reste le thème prédominant (Photo PF / Rue89 Strasbourg / cc)
Dans le public, en majorité des catholiques de plus de cinquante ans, on hoche fréquemment de la tête. Les propos de Patrice André « confirment » les peurs et les craintes de l’assistance, confrontée au monde qui évolue. Et chacun y trouve une explication qui lui convient, comme lorsque Patrice André questionne :
« Ne trouvez-vous pas étrange que toutes ces lois en faveur des homosexuels apparaissent au même moment un peu partout dans les pays du monde ? »
Les LGBT, l’ONU et le complot mondial
Tout à fait, c’est très étrange acquiesce-t-on ça et là dans l’assistance et comme Patrice André évite soigneusement de désigner un responsable, chacun peut trouver une confirmation à ses suspicions habituelles… Les Illuminatis peut-être ? Pour Patrice André en tout cas, des militants LGBT sont présents et à l’action partout :
« Le gender lui-même est apparu lors d’une conférence de l’ONU au Caire en 1995 (en fait à Pékin, ndlr) et il se diffuse ainsi. On trouve des dispositions en faveur du gender dans le Traité européen de Lisbonne. Et aujourd’hui, la promotion du gender est partout y compris à la télévision, où une série comme “Plus Belle La Vie” se ferait sanctionner par le CSA si elle ne le faisait pas. »
Lancé, Patrice André ira même plus loin. Pour lui, l’égalité que promouvrait le « gender » permet la pédophilie et fait le lit de la dictature. Quant à l’homophobie, Patrice André la condamne, quand même, à condition qu’on parle bien des coups contre les personnes, car évidemment, l’ancien magistrat ne voit pas où est le problème quand il qualifie « d’anormale » une relation homosexuelle.
« L’ordre par le chaos, le bien est devenu le mal »
A l’issue de la conférence, les participants se sentent effectivement mieux armés, et c’est bien le moins. Toute réflexion sur la discrimination dont sont victimes les filles à l’école se retrouvera de facto taxée de « théorie du genre » et donc, menant au chaos. Ainsi José et Sylvie, la cinquantaine chacun, témoignent :
« Ce qu’on a entendu, c’est une goutte d’eau par rapport à ce qui se passe vraiment. Il suffit de fouiller sur Internet. On sait que tout ça est voulu, c’est l’ordre par le chaos. Il suffit de regarder sur les billets américains pour comprendre, la devise sous la pyramide. Le bien est devenu le mal. »
Alexis a des enfants à l’école et pour lui, le « gender » était au programme d’un spectacle à Pôle Sud :
« L’école a emmené des enfants de 8 ans voir Tel Quel. Pendant deux heures, on y voit deux hommes ou deux femmes qui s’embrassent. Sous couvert d’éducation à la différence, on fait la promotion de l’homosexualité. Les enfants sont fragiles et ils n’ont pas besoin qu’on leur enlève leurs repères comme ça. »
Diffamation avant le dessert
Après avoir accusé la Ligne Azur de faire la promotion de l’homosexualité dans les écoles, la soirée s’est terminée avec le témoignage selon lequel une mystérieuse intervenante extérieure aurait parlé de relations sexuelles entre personnes de même sexe et de sodomie dans une école du Haut-Rhin. Mais les VigiGender ont refusé d’indiquer de quelle école ils parlaient et n’ont pas porté plainte contre cette agression. Pour Céline Pétrovic, enseignante en sciences de l’éducation et qui était présente à cette conférence, ce témoignage est la preuve que les VigiGenders mentent :
« Tout est faux, c’est bidon. Si ces informations étaient vraies, il y aurait eu une enquête administrative et de police. Ce serait très grave quand même. C’est comme l’argument qui dénonçait la demande d’une institutrice à ses élèves de se toucher le sexe, ça n’a jamais existé. Mais surtout, ils confondent tout car durant cette soirée, on a beaucoup parlé de sexe, très peu de genre. »
Mais la guerre ne fait que commencer.
Aller plus loin
Sur Le Monde : Comment les détracteurs de la « théorie du genre » se mobilisent
Sur Rue89 : Au risque de radoter, la « théorie du genre » n’existe pas
https://www.youtube.com/watch?v=pQGlAM0iWFM
Enfin, je pense que ce n'est qu'une minorité qui apparait dans les médias, là où sa place n'est pas parce qu'on parle dans cet article de ce groupe comme s'il représentait la majorité des Français........
Il est difficile de mettre en place un tel complot sur différents pays. Mais, ce qu'il faut comprendre c'est que cette idéologie déviante est née dans le cerveau malade de quelques personnes dans les années 68 en Europe (50 aux USA), et que ces personnes, sont aujourd'hui au pouvoir (politique, médiatique, juridique, société,...), et n'ont pas changé d'idées.
Regardez bien : jusque dans les années 90, l'homosexualité était classée parmi les maladie mentale par l'OMS, cette classification était le fruit d'études menées par des médecins, psychiatres et sociologues au niveau mondial. Et, l'abrogation de cette classification correspond à l'organisation des réseaux LGBT à la fin des années 80.... Ben voyons !
Donc, pas de complot au sens propre du termes, mais bien une idéologie malsaine qui se répand comme une traîné de poudre avec des personnes bien placée depuis 20 ans, pour souffler sur les braises !
Quant à l'EN, elle suit le mouvement, une majorité de ses salariés étant de tendance gauches-bobos type 68'tars, contre la Chrétienté, contre la civilisation et contre la France. Donc, la diffusion de la théorie du gender destinée à abîmer les enfants est un moyen comme un autre d'imposer son idéologie.
Pour finir sur une note optimiste, reste que les LGBT sont tombés sur un os depuis 2012, pensant que le peuple était suffisamment anesthésié.... La jeunesse qui arrive remettra les choses en place. Mais d'ici là la chute va continuer !
Simplement s'il vous plait, arrêtez de vous prendre pour la représentation de la "France" dans son intégralité, vous ne représentez que vous-même, vos idées propres (et une certaine conception de la normalité plutôt rance) loin d'être partagé par les 70 millions de français du pays.
Signé Milie, hétérosexuel, éduquée, et qui pourtant pense que les malsains ne sont pas les personnes qui veulent simplement vivre leur amour intime (entre personnes adultes consentantes) sans jugement, et sans figure imposée
Signée Sophie, hétérosexuelle, éduquée, diplômée de l'université, et qui est capable de faire la différence entre le Bien et le Mal (la véritable différence !). contrairement aux religions qui le prétendent mais qui finalement ne causent qu'injustices et désolations pour une grande majorité de la société au profit d'une seule partie (souvent l'homme hétérosexuel).
En effet, bien des personnes restent réservées sur l'intérêt de la pma, de la gpa ou de la reconnaissance de la filiation d'enfants nés dans des conditions encore considérées comme frauduleuses en France... et ce sur des arguments qui n'ont rien à voir avec l'homophobie -par exemple j'ai toujours été opposé à l'adoption plénière que ce soit pour des couples hétéros, comme homo-
Bref, les journaleux qui soutiennent les positions maximalistes de militants lgbt nous feraient du bien en étant moins manichéens et dogmatiques... arrêter de réduire l’opposition à ces sujets aux cas des gros cons des vigi genders... des belghoul et cie
Vous constateriez par la même que les vigi gender sont une minorité, mais que les militants lgbt pro pma et gpa demeurent eux aussi une minorité qui pètent de plus en plus les c...s et les o..s à une grosse majorité.
Ma réponse portait sur le fait de prétendre que l'acceptation de l'homosexualité est issu d'un complot mondial, et de dire que l'homosexualité est une maladie mentale, déclassifiée grâce aux pression d'un lobby est une idée abjecte, qui ne peut grandir que dans un esprit homophobe qui n'accepte pas une sexualité différente de la sienne.
(dire que cela ne fait pas partie du débat, prouve que vous n'avez pas lu le commentaire de fripouille...)
Pour ce qui est de la PMA, et surtout de la GPA, je suis effectivement réservée, autant pour les hétérosexuels que pour les homosexuels. Pour moi c'est bien un autre débat.
Pour en revenir sur le fait que SOS homophobie se soit vu condamné pour être intervenu en milieu scolaire, je suis curieuse de savoir de quel milieu on parle : primaire? secondaire? lycée?
En primaire je pense que c'est beaucoup trop jeune pour discuter de sexualité, au collège aussi mais surtout je pense que ce genre d'association doit rester accessible en cas de question par des adolescents, de là à faire une intervention...je ne sais pas si les élèves sont le bon public.
Si je me suis exprimée, c'est parce que sous couvert d'intérêt de l'enfant, on laisse des gens dire des horreurs (bien en contradiction avec leur foi quand ce sont des chrétiens qui s'expriment, très loin de valeur d'amour)
Et surtout, ces gens pensent s'exprimer au nom de la France comme elle devrait être.
Je pense moi aussi faire partie de la France, je ne suis ni étrangère, ni extraterrestre, j'aime mon pays et je peux vous dire que ça me démange de mettre des coups de pieds aux f***** de certain.
Et oui les Vigigender et autres allumés sont minoritaires, mais qu'est ce qu'ils font comme bruit!
je corrige sur sos homophobie, c'est son agrément pour l'éduc nat qui avait été retoqué... agrément qu'elle a automatiquement retrouvé en raison de ses réseaux politiques, sans même une enquête préalable, ou une concertation visant à "sécuriser" davantage les interventions d'une asso dont certains de ses intervenants pour les avoir vu en classe, confondent allègrement, éducation à la tolérance et militantisme pour un nouveau modèle anthropologique (ce qui n'est pas mauvais en soi, mais l'école n'a pas à idéologiser les bambins)
http://www.lemonde.fr/education/article/2012/12/04/sos-homophobie-se-voit-retirer-son-agrement-dans-les-ecoles_1799815_1473685.html
Après, je pense surtout que si les anti gender font beaucoup de bruit, c'est d'une part parce que toutes les personnes réservées sans être homophobes ont été interdites de débattre par les extrêmes anti-gender, comme ultra lgbt, et que la presse leur a accordé un large écho; rue 89 vient d'en apporter une démonstration supplémentaire... plutôt que de stigmatiser de vrais conneries, elle ferait mieux de se soucier des raisons pour lesquelles nombre de parent adhèrent à ces discours, ce qu'aucune presse n'a fait sérieusement d'ailleurs.
ce sont ces politicards qui avait déjà promis que l'éduc nat leur apprendrait à lire, écrire et compter -rien de plus faux-, à trouver un travail -un mirage-, à s'insérer dans une société égalitaire -c'est vrai que la discrimination n'existe plus-. Alors quand Vincent Peillon promet qu'on ne fait pas d'éducation sexuelle en classe, je comprends tout à fait que bien des familles ne le croient pas... y que les bobo, enseignants, journalistes, qui ne le voit pas cela... et puis, force est de constater que dans les quartiers, ce sont souvent des familles musulmanes très pieuses qui surinvestissent dans les études de leurs gamins, qu'ils soient filles ou garçon, qu'ils considèrent ou non que l'homme est supérieur à la femme...
Pourquoi s'étonner ensuite des faibles scores du ps dans certains quartiers aux dernières municipales... quand on ne vit pas dans le monde réel... idem pour les tribunes d'universitaires très brillantes publiées dans les DNA par exemple. Est le meilleur médium pour transmettre un discours dans ces quartiers? Ont-ils déjà tout simplement mis les pieds dans une école ou un collège de l'un de ces quartiers? J'ai plus que des gros doutes
Un Athée.
Je tenais à vous dire que Vigi Gender n'a pas de porte-parole donc Monsieur Patrice André est un intervenant que Vigi Gender Alsace a invité. Je trouve donc que votre article commence avec une royale erreur. Vous me direz l'erreur est humaine !
Voyez-vous nous sommes si paranos que Monsieur Hamon a jugé raisonnable de supprimer les ABCD de l'égalité ! La paranoia a des vertus insoupçonnées comme par exemple faire reculer le gouvernement.
Enfin, nous présenterons aux internautes un enregistrement audio de la conférence. Ils se forgeront leurs avis comme des grands.
Cordialement,
Comité vigi gender Alsace qui n'est qu'une rumeur bien sûr !
Merci à Vigi Gender d'aider les parents à prendre conscience de ce qui se passe. Après, à chacun ses responsabilités, mais un contre pouvoir est toujours nécessaire. la preuve...
S'agissant des pma... on parle d'autrui. ne confondons pas les droit de l'enfant au droit à l'enfant qui n'existe pas dans notre droit...
ensuite, le crénau de la liberté individuelle ça va 5 minutes, mais c'est en rien une évidence. Le débat sur le travail dominical achoppe sur le même argumentaire...
et puis, il n'y a pas de capitalisme sans une étroite protection des intérêts individuels aux dépens d'intérêt collectif.
Pour le reste, il n'y a aucun complot, mais une bataille culturelle est à l'oeuvre, cela me semble évident...
quant aux "usines à bébés"...cela me fait bien rire..cela fait bien longtemps que les bébés sont devenus une "marchandise" comme une autre : seulement quand cela se faisait au profit de "couples mariés hétérosexuels" cela ne dérangeait pas tous ces braves gens..la seule chose qui les "choque" c'est que des couples homosexuels soient maintenant à "égalité" (et donc en concurrence....) avec les couples hétéro pour se la "procurer."..
belle brochette de cons...le tout manipulés par des gens qui ont bien autre chose en tête et comme cible que de défendre les pauvres indiennes dans les usines à bébé...
Je ne parlerai pas bien sur du positivisme du XIXe siècle qui a amené les violences coloniales... au nom de la philosophie des lumières... et que l'un des rares défenseurs des culture indigènes, lyautey, était un fervent catholique. Relisez du Bergsons et des philosophe néo-thomistes sur la critique de la modernité, cela vous ferait beaucoup de bien et vous arrêterez avec les poncifs et conneries tout aussi dilatoires que celles que vous dénoncez à juste titre.
J'ai rien contre les Lumières, mais arrêtez de l'employer comme un présent de vérité général... encore un savoir indispensable à apprendre à l'école mais le plus souvent enseigné sous des considérations très générales et idéologisées auprès de nos collégiens et lycéens. Après il rapportent ce type d’ineptie sans nuance que vous balancez
C'est là une question sensible qui mérite une explication. Une maladie reste une maladie, elle ne devient pas normale comme ça du jour au lendemain, sauf à prouver que durant plusieurs années les études et expérimentations étaient toutes fausses... Bref, je ne comprend pas.
Une maladie est aussi un objet social. Surtout une maladie mentale. Et certaines maladies mentales en viennent même à exister officiellement (à être définies de façon officielles, cataloguées par des psys, etc) pour des raisons tout à fait... sociétales...
Exemple, sans rapport avec votre dada, car je ne veux pas rentrer dans votre jeu : la reconnaissance de certains troubles, aux États-Unis, a été mise en place car dans ce pays, seul un diagnostic formel amène les compagnies d'assurance à prendre en charge les malades. D'où l'explosion des diagnostics.
En gros, un certain fonctionnement social amène à concevoir certaines choses comme des maladies bien définies, ou pas. Et ça n'a pas grand chose à voir avec le degré d'intelligence des savants.
La carte n'est pas le territoire, comme dirait l'autre.
Sur ce, zut.
Et moi, personnellement, en mon propre nom, je vous emmerde.
Clairement, et simplement ;)
Bisous
Vous avez aussi le document Population Council (POUR UNE APPROCHE PÉDAGOGIQUE UNIFIÉE DE LA SEXUALITÉ, DU GENRE, DU VIH ET DES DROITS HUMAINS), où sur diverses pages, dont la 101, il est fait mention de la masturbation des enfants.
Evidemment, à chaque fois il ne va pas être mis en avant une forme d'apprentissage des 5 ans de la masturbation, mais le sujet est présent, très présent...
Avant de parler (ici d'écrire), il faut au moins connaître le sujet.
Les enfants ou très jeunes ado se masturbent, c’est un fait (ça ne vous est jamais arrivé ?). Vous pouvez les laisser dans l’ignorance totale, ou alors au moins leur expliquer, que non ce n’est pas sale, ça ne rend pas sourd, et démentir toutes les conneries qu’on peut entendre dans les cours de récréation, qui par défaut vont faire leur éducation. Je ne vois pas ce qu’il y a de mal à cela, bien au contraire.
Que l'on considère l'homme et la femme (biologiquement) différents, je dis que c'est relativement peu contestable.
Mais que cette différence conditionne ou donne un argument pour créer des inégalités, qui elles, relèvent du champ social et culturel (responsabilités, revenus, droits, religion, respect), cela m'étonne.
La question à poser en préambule à Patrice André et à ses auditeurs est celle-ci : la femme est-elle l'égale de l'homme ? Oui / Non.
L'égalité - du point de vue de l'état - ne peux considérer que celle devant la loi (nous mettant hommes et femmes, ou riches et pauvres à armes identiques devant elle) au risque de réduire les individus à leurs plus petit dénominateur commun.
L'égalité en dignité est affaire de société (une loi ne corrige pas une société, puisque la loi est l'expression de la société).
"Même causes, mêmes effets", de fait des causes différentes - une variabilité de nature - génèreront des effets différents. Ainsi, il y a un conditionnement (pour reprendre votre mot) de la nature vers le social, ce qui n'induit pas une hiérarchisation.
L'égalité flingue la variabilité des qualités humaines car elle les compare et les mets en compétition au lieu de chercher à les inter-féconder.
Une inégalité n'est pas une injustice en soi.
L’égalité c’est par exemple donner les mêmes aides à tout le monde sans poser la question du revenu. Ce n’est pas équitable car les riches en ont moins besoin.
Equitable c’est de faire un prorata pour avoir des aides qui tiennent compte des différences de revenu.
En fait comme l’égalité n’est pas avérée il faut l’équité pour tenir compte de toutes les différences (sociales, biologiques …) .
Ainsi Vincent essaye de dire que l’égalité néglige les différences. Ainsi une égalité de traitement donnerait une inéquité alors que c’est l’équité que l’on cherche. L’égalité est trop restrictive et ne correspond pas à la réalité.
La seule égalité possible est, dit Vincent, l’égalité devant la loi.
Désolé, j'ai mis mon post en réponse à Lala au lieu de Vincent.
Par contre, on peut envisager l'inverse, à savoir interner ceux qui diffusent cette théorie auprès des enfants.
Blagues à part, je pense que ces personnes seront un jour jugées et condamnées pour leurs actes. Mais pas avant 50 ans.
Donc les personnes que vous visez n'ont pas à être condamnées pour cela, au contraire.