
Banques attaquées, panneaux publicitaires brisés : dix photos d’un saccage anticapitaliste à Strasbourg
À peine la fin de la manifestation déclarée, des centaines de personnes ont entamé un saccage méthodique des symboles du capitalisme dans plusieurs quartiers de Strasbourg. Retour en images sur ces façades de banques et ces panneaux publicitaires brisés, entre barricades et poubelles incendiées.
Plus de dix ans que Strasbourg n’a pas connu pareilles scènes d’émeute. C’était en 2009, en marge du sommet de l’Otan. Des militants anticapitalistes avaient convergé de toute l’Europe pour se confronter violemment avec les forces de l’ordre.
Traditionnellement tranquille, la culture de la manifestation dans la capitale alsacienne connaît un tournant avec la mobilisation contre la réforme des retraites. De mémoire de journalistes de Rue89 Strasbourg, même les Gilets jaunes n’avaient jamais provoqué autant de dégradations ciblées, entre façades de banques détruites et panneaux publicitaires brisés, barricades dressées et poubelles incendiées.
Retour en dix photographies sur un saccage méthodique et anticapitaliste, comme une réponse au « passage en force » du président Emmanuel Macron et du gouvernement d’Elisabeth Borne.
Ivan Wardt répond à Luc Pommeret
C'est un fait. Les black block sont des enfants bourgeois dans leur grande majorité. Ça dérange les petits communards qui vivent dans un roman de Victor Hugo... et oui il faut s'endetter pour progresser. On appelle cela un investissement. L'argent gratuit n'existe pas sauf dans le monde magique des socialistes. Le crédit permet le progrès. Pouvoir y accéder permet de s'élever. C'est le crédit qui a permis le progrès, l'existence même de la classe moyenne en est le fruit. La classe moyenne qui a permis de lever l'impôt et créer un système social en France. Le crédit a permis la création d'entreprises et de richesses. Oui, le crédit endette temporairement mais a terme il permet des investissements. Quant aux étudiants, il n'ont jamais été autant aidés et assistés. Le problème est qu'on a pas besoin d'autant d'étudiants. Cette charge est trop lourde et inutile pour notre société. L'orientation scolaire est un échec depuis 30 ans.
Ma chère Edith, c'est la votre seule rengaine ? Votre seule réponse et vos seuls arguments ? Vous n'êtes pas capable de plus que ça ? Deux mots, même pas français ! Incapable de développer un peu plus ? D'apporter des idées ? Rien ? Vraiment ? Le néant ?
Avoir un compte en banque est une obligation de fait. Sans compte en banque, pas de salaire, pas d’allocation chômage, pas d’allocation familiale. Être privé de carte bancaire est une source de problèmes sans fin : on doit faire la queue des heures pour obtenir du liquide. La banque, qui accorde un découvert ou le refuse, qui prélève des agios, qui accepte ou rejette les demandes de crédit, a un pouvoir énorme sur la vie quotidienne de la population.
Les banques vivent en parasites et prédateurs avec l’argent des autres : elles prêtent de l’argent contre des intérêts, elles font payer la tenue des comptes sur lesquels on doit déposer son argent… Elles font simplement de l’argent avec de l’argent.
Leur position dominante leur permet d’imposer des intérêts parfois exorbitants ( pour les prêts à la consommation) et des pénalités en cas de débit , et de faire des bénéfices sans rien produire....
Cherchez les erreurs....
ou à la banque de Memphis en Egypte ou encore à celle de Cnossos en Crète à l'époque des minoens?
Le système bancaire a permis de concentrer le capital entre les mains d'une minorité qui ensuite peut prêter à taux plus ou moins élevé ( pourquoi?) et spéculer au lien de maintenir la force du salaire avec sa part de cotisations qui finance l'hôpital et la sécu, notamment...
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Ici vous ne faites que réaffirmer votre a priori sur les blacks blocs, mais sans source.
Ensuite, l'endettement n'est que le mécanisme à court terme qui permet de répartir les fonds (ce qui certes accélère l'activité économique). De là à dire que l'endettement c'est le progrès... Il y a un pas. Si par progrès vous entendez croissance économique, le consensus veut que l'innovation soit première (innovation qui est au passage due en grande partie au monde de l'université que vous semblez ne pas aimer). Si par progrès vous entendez progrès social (réduction du temps de travail par exemple), c'est beaucoup plus vaste, et ce n'est toujours pas dû à la dette, mais bien aux mouvements sociaux.
Je n'ai rien contre le crédit, c'est un mécanisme économique qui rend plus efficace l'investissement, mais il faut remarquer que le débiteur est sociologiquement dans une position d'infériorité face au prêteur. Les étudiants riches sont donc dans une position de supériorité face aux étudiants pauvres qui sont obligés de s'endetter pour faire des écoles de commerce.
Quant au supposé "assistanat" des étudiants, est-ce à dire que les seuls susceptibles d'être des "bons" étudiants sont ceux qui viennent de classes qui leur permettent d'étudier sans autre aide extérieure que leurs parents ?
Vous avez un sens du long terme atrophié, le sens de l'histoire veut que le temps de travail se réduise, que l'on soit de plus en plus éduqué, que les taux de profit baissent, etc. J'aimerais bien savoir ce que vous pensez de ces constantes constatées empiriquement.