

Vidéo – Sous pression, le président du Bas-Rhin Frédéric Bierry (LR) a invité la presse en urgence ce lundi 1er février. Il défend ses choix budgétaires pour 2016, notamment celui de couper l’aide à l’hébergement d’urgence et indique que sa collectivité perd près de 20% de son budget. Il va proposer au maire de Strasbourg et au président de l’Eurométropole (PS) de rencontrer avec lui le préfet après l’adoption du budget, pour que l’État s’engage davantage pour les sans-abris.
Frédéric Bierry (LR), président du Bas-Rhin, voulait présenter son budget 2016 tranquillement le 4 février, la veille du vote. Mais entre les premiers retours critiques d’associations, dont nous nous faisions l’écho dès ce lundi 1er février et le courrier du maire de Strasbourg Roland Ries (PS) et du président de l’Eurométropole Robert Herrmann (PS), le chef du Département a préféré prendre les devants.
Parmi les principales critiques, le désengagement du conseil départemental à hauteur de 640 000 euros dans l’hébergement d’urgence des personnes sans-abri. Bien que les travaux sur le budget aient été commencé dès le mois d’août, plusieurs associations n’ont appris que fin janvier qu’elles étaient concernées. Bien que le Conseil départemental ne soit pas le principal financeur de ces structures, les dépenses étant en majorité en ressources humaines, des licenciements et réductions de place d’accueil sont à craindre.
Frédéric Bierry : « L’État doit prendre ses responsabilités »
Frédéric Bierry confirme que le Département a souhaité se concentrer sur ses compétences obligatoires en raison de difficultés budgétaires. Il affirme qu’à la baisse de budget de fonctionnement de 70 millions, s’ajoutent 160 millions d’euros de dépenses sociales non-compensées par l’État. Autrement dit, 230 millions d’euros de différentiel en un an, soit 20% du budget total de la collectivité. Par ailleurs Frédéric Bierry, élu en avril 2015, ne veut pas augmenter la taxe foncière une deuxième année du suite.
Sur l’hébergement d’urgence, il se justifie :
« C’est une politique que je ne remets pas en cause, mais le logement est un compétence de l’État, il doit en assurer la charge. »
Plus étonnant, il a aussi ajouté : « Mon objectif est de tirer une sonnette d’alarme au niveau national ». Nul doute qu’une telle décision ne passe pas inaperçue, là où des coupes dans d’autres domaines auraient causé moins de remous. Appelant à « l’union plutôt qu’à la division », le président du Bas-Rhin va proposer à Roland Ries et Robert Herrmann de l’accompagner lors d’une rencontre avec le préfet du Bas-Rhin Stéphane Fratacci prévue le 11 février, soit après le vote de ce budget.
Un des seuls départements à avoir une politique du logement
Sur la défensive, le président du Bas-Rhin ajoute qu’il dirige « un des seuls départements à avoir une politique sur le logement » et que cela concerne 10% du budget d’investissement. Il indique qu’après avoir fait des économies sur le fonctionnement du Département (-56% ans en budget manifestations en 2 ans par exemple), il n’avait d’autre choix que de revoir certaines des politiques volontaires. Il réfute l’idée d’un traitement différencié pour Strasbourg, en expliquant que 50% du budget consacré à l’habitat le serait sur le territoire de l’Eurométropole.
Sur le financement de l’OLCA (Office pour la Langue et la Culture alsacienne), Frédéric Bierry répond qu’il y a des centaines d’emploi en perspective en Allemagne, citant Zalando et Europapark et qu’il soutient donc cette dépense. Il affirme que l’opposition PS n’a fait que deux propositions de budget, rendre payant les transports scolaires (qui seront éventuellement gérés par la Région à partir de septembre 2017) ou de vendre le château du Haut-Koenigsbourg, « qui sera bientôt bénéficiaire », dixit l’élu de Mutzig.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : Le budget du Bas-Rhin va plomber les associations d’aide sociale de Strasbourg
Sur France Bleu Alsace : Plus de 1 600 personnes hébergées en urgence en ce moment en Alsace
Le CD, en effet, semble tenir compte de la loi relative à la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) du 7 août dernier de manière minimaliste pour ne pas dire qu'il semble s'asseoir dessus, voire pire la railler.
En tant que citoyen, respectueux des institutions de la République je suis particulièrement troublé par les propos du Président Bierry vis-à-vis de l'Etat. La loi est votée et doit être exécutée, pas débattue à postériori au travers l'élaboration du budget départemental.
Comment expliquer le maintien d'une politique de développement économique départementale alors qu'elle revient aux régions et aux intercommunalités ? Comment justifier de tels investissements routiers alors qu'ils seront aussi transférés ? ...
Ces investissement ont aussi des coûts de fonctionnement liés en particulier aux administrations qui les mettent en œuvre.
Et le plus troublant, c'est tandis que se maintiennent ces politiques et ces dépenses développées à l'époque de la clause de compétence générale, le département du Bas-Rhin et pire celui du Haut-Rhin réduisent les politiques sociales dont ils sont investis par la Loi...
En tant que citoyen je suis troublé, en tant que contribuable je suis choqué de voir ainsi contournées les décisions de la Nation par une assemblée départementale élue.
Imaginer que les futures présidentielles et législatives "remettront les pendules des départements à l'heure" en agissant de manière aussi dispendieuse avec l'argent public et de manière aussi méprisante vis-à-vis de la Loi me paraît être une mauvaise politique de plus pour l'Alsace qui n'en peut plus de ces suffisances élues.
Précisions aussi que ce financement date de 2007 et la mise en place du PARSA (Plan d'Accueil Renforcé pour les Sans Abris) et la mobilisation des "Enfants de Don Quichotte". Les Conseils Généraux à l'époque avaient décidé d'aider, dans le sens ou il y a aussi des enfants à la rue et que la protection de l'enfance incombe aux conseils départementaux. Toutes les associations victimes de cette décision hébergement des familles, dont certaines des femmes victimes de violences conjugales pour qui le maintient à domicile n'est plus possible. Il faut avoir ça à l'esprit, malgré les enrobages des uns et des autres, personne ne veut assumer.
En conséquence ne vous étonnez pas qu'il y ait plus de personnes à la rue et quelques chômeurs en plus. Les travailleurs sociaux "qui ne servent à rien" iront vendre des tombes pour enterrer ceux qui mourront dehors.
Analysez plutôt le contenu de la loi NOTRe et vous verrez que le jacobinisme franco-français arme bien mal l'Alsace pour ces deux questions.
En tout cas, l'autonomie d'une région n'est en rien dirigé contre la fraternité et les valeurs de la République. Elle est dirigée contre ceux qui abusent de la démocratie, fait des droit du CITOYEN et des droits de L'HOMME !
Opposer les droits de l'homme et les droits du citoyen est une démarche profondément perverse contraire à l'humanisme de la culture en Alsace. SCHWEITZER, VIGNE, SCHICKELE, WECKMANN et j'en passe. Vous seriez très mal inspiré de l'oublier !
Pour ce qui est de l'Europe je ne suis pas anti Eurpéen, je suis contre les dictas qu'imposent l'Europe aux peuples. Nous ne sommes pas encore comme en Grèce mais ça ne saurait tarder.
A aucun moment je ne parle d'autonomie ou non. Ceci est un choix de chaque pays, ou on est véritablement fédéral pour toutes les régions (comme nos voisins allemands) ou on ne l'est pas du tout et on a un Etat centralisé. La France est bancale, elle donne des compétences aux régions et départements sans les moyens qui vont avec.
c'est pas une compétence obligatoire du CD que d'être le propriétaire de lieux touristiques... pour reprendre l'argumentaire du pdt...
Où étaient ces politiques carriéristes quand il s’agissait de défendre une Alsace forcée à se recentrer sur le nombril jacobin de la France. S’est-on seulement rendu compte qu’aujourd’hui les réglementations faites à Paris et qui tiennent bien peu compte des besoins d’une Alsace noyée dans l’Alca, absorbent environ 95 % des budgets des collectivités territoriales ???
Ces trous dans les budgets ne sont que des impôts indirects et cachés que les Alsaciens finiront par payer au prix d’un apauvrissement et d’un retard généralisé de développement face aux régions du Rhin supérieur. La seule solution pour l’Alsace, c’est l’autonomie politique et économique !
ceci dit, s'il vous reste un brin de jugeote, vous nous expliquerez peut-être ce qu'une Alsace "autonome" pourra faire sans budget autres que ceux alloués par des prêts bancaires (refinançant eux-mêmes d'autres prêts, etc, etc) ou alors - de façon pourtant bien plus improbable - par des impositions sur des entreprises qui, vite lassées de renflouer des caisses vides, auront tôt fait de s'installer ailleurs
votre nombril alsacien est tout aussi absurde que le soi-disant jacobin, ou encore l'européen (c'est lui qui est en ce moment obligé de créer la vraie fausse monnaie pour éviter l'effondrement général - une vieille habitude prise chez Goldmann-Sachs !)
allez, je vous laisse à vos bricolages et à vos vaticinations sur les PS ou LR ou qui sais-je encore ... ceux-là savent ce qui est bon pour eux, rassurez-vous !
Arrêter de nous seriner avec l'ALCA, ce n'est pas franchement le débat ici qui porte sur le budget... d'un conseil général... quand on fait des fixettes... on refait du HS
Le 67 fait partie des départements français qui ont connu la plus forte augmentation du nombre d'allocataires du RSA depuis 2008 ... la richesse de l'alsace, un mythe ancien.
Et oui, il est fini le temps de l'ADIRA ouvrait bien grand ses portes aux sous-traitants allemands, suisses et américains qui cherchaient la main d'oeuvre alsacienne docile et peu chère... l'Alsacien a été doublé sur ce terrain par la mitteleuropa tchèque et polonaise, ça aurait été pareil avec ou sans les "charges" françaises et jacobine.
A défaut d'être un nombril alsacien, changez d'échelle... on s'épargnerait bien des sornettes, au pire, j préfère la tranche de rire, comme vive la fête...
Allez, il vous reste du vin à partager dans votre cuvette rhénane... quant à ce qui reste de l'identité rhénane et transfrontalière, à part faire ses courses à Kehl et chercher du travail en suisse comme les lorrains le font au Luxembourg...
"Allez, il vous reste du vin à partager dans votre cuvette rhénane… quant à ce qui reste de l’identité rhénane et transfrontalière, à part faire ses courses à Kehl et chercher du travail en suisse comme les lorrains le font au Luxembourg…"
Une merveilleuse phrase qui montre votre connaissance partielle et partiale de la situation géo économique de l'Alsace et de la Moselle et qui n'a d'égale que celle de Florian Philippot. C'est cette méconnaissance qui aujourd'hui est accentuée par l'alca et poursuit son oeuvre d'appauvrisement de l'Alsace.
Vous citez aujourd'hui l'explosion des RSA depuis 2008. Moi, cela me fait penser à 10000 emplois frontaliers en moins pour cause de maîtrise de plus en plus difficile de la langue régionale dialecte/allemand rendant difficile l'entrée dans des formations transfrontalières bilingues.
C'est cette même méconnaissance qui nous rend aujourd'hui quasiment incapable de réagir dans l'Euro Métropole avec son taux de chômage des jeunes de 25%, alors que dans l'Ortenau il est de 2% !
Alors, je vous "serine avec l'Alca" ? Je vous serine avec le besoin d'autonomie des régions françaises ? Vous adorez la fête et le rire de "Vive la Fête" ? Tant mieux, mais attention aux lendemains de gueule de bois quand on aura une Alsace appauvrie à qui les délires alcaniens auront définitivement fait louper un tournant capital. Là vous pourrez mettre aussi une croix définitive sur les RSA, les politiques associatives, etc...
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Henry Clark Loan.