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Du 5 au 15 juin, quatre tempos à prendre avec Contre-Temps

Tous les ans, au début du mois de juin, prenez le temps d’un contre-temps pour déambuler dans Strasbourg au rythme de l’art protéiforme : musiques, expos, cinéma, croisières. C’est le festival Contre-Temps, entre le 5 et le 15 juin. Présentation non-exhaustive en quatre suggestions. 

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Carl Craig, le pape de la techno de Detroit, en clôture de Contre-Temps 2014 le 14 juin (Doc. remis)

Carl Craig, le pape de la techno de Detroit, en clôture de Contre-Temps 2014 le 14 juin (Doc. remis)
Carl Craig, le pape de la techno de Detroit, en clôture de Contre-Temps 2014 le 14 juin (Doc. remis)

Contre-Temps vous allume à petit feu jusqu’à l’incendie ultime après dix jours d’un brasier tenace. Annonçons-le d’emblée, pour une présentation complète du cru 2014, cliquez directement ici pour naviguer dans l’agenda des sorties et découvrir dans le détail la programmation et les multiples lieux liés à l’événement. Ici, je préfère vous aiguiller sur quatre propositions.

Jeudi 5 juin : Débruit & Alsarah au MAMCS

Pour entamer dix jours de festivités sonores, autant s’immerger totalement dans le métissage d’une rencontre musicale à la fois planante et explosive. Voici donc Débruit & Alsarah, l’association en live d’un producteur français installé à Bruxelles et d’une chanteuse soudanaise  tombée amoureuse de New York. Un style afro-futuriste aérien, qui nous emmène loin, très loin, grâce aux contes nomades du tandem qui a déjà scellé sa rencontre sur un premier album commun, Aljawal, publié fin 2013. A expérimenter jeudi soir à 20h à l’auditorium du musée d’art moderne et contemporain.

Dimanche 8 juin : Les pelouses sonores à l’Orangerie

A partir de 14h et jusqu’à 22h, voilà le meilleur moyen pour se la couler douce au soleil, allongé sur l’herbe du parc de l’Orangerie en récupérant des excès de la nuit précédente qui aura été marquée par la Soul Shaking Party du Fat Black Pussy Cat et de la prometteuse soirée Club Icôn entre lives exotiques et sets passionnels jusqu’à l’aube dominicale.

Dimanche après-midi, donc, amplis, enceintes et chapiteaux auront gratuitement droit de cité sur les pelouses avec quatre sessions live étiquetées « Est de la France », autour des Nancéiens de DopeGems, des Bisontins de Cotton Claw et des Strasbourgeois Tropic Groove et Funkindustry, dont les prestations scéniques s’avèrent souvent remuantes et, forcément, funky :

Jeudi 12 juin : Sweet Vandals, ténors du funk à la Laiterie

Le collectif est espagnol mais il ressuscite très clairement le son si caractéristique, ainsi que l’imagerie, des figures tutélaires de la soul des écuries Stax et Motown. Sweet Vandals s’articule autour de la pétulante Mayka Edjo dont la voix chaleureuse colle parfaitement à ces guitares funky et à cet orgue Hammond qui fit se rejoindre, un temps, Memphis et Detroit.

Dans un esprit plus jazz funk et hip hop teinté de soul, les Strasbourgeois de Blockstop ouvriront la soirée de la Laiterie tandis que le Mudd Club proposera, le même soir, le Spanish Funk ole-ole de Javi Frias.

Samedi 14 juin : l’immense Carl Craig au Colod’Art

Cette soirée de clôture de Contre-Temps 2014 courra jusqu’à l’aube dans le cadre indus du Colod’Art sis en plein cœur de la plaine des Bouchers, à la Meinau. Quel meilleur endroit pour un set de folie du pape de la techno de Detroit, éminence noire de l’électro et des machines tapages de Motor City. Avec Carl Craig, on atteint forcément le climax de la transe.

 

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