« On nous enlève une subvention qui est liée au travail qu’on fait sans être venu voir comment on le fait. On ne se sent pas considérés », témoigne Tiffanie Albert, une pointe de dépit dans la voix. Au mois de mars, la cheffe de service à l’association Entraide le Relais a appris que deux des résidences dont elle s’occupe risquaient de perdre leurs financements de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) en 2026.
Installées à Brumath, L’Élan et La Rose des vents accueillent respectivement 21 et 25 personnes atteintes de troubles psychiques ou en difficulté sociale. Dans un cadre de vie semi-collectif, les résidents disposent de leur propre appartement et bénéficient de l’accompagnement quotidien de travailleurs sociaux. Le dispositif vise à les accompagner dans leur projet de vie et vers l’autonomie. « La subvention qu’on va nous retirer finance l’accompagnement social, si on nous enlève ces moyens-là, comment va-t-on le maintenir ? », ajoute la cheffe de service.

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