« C’est arrivé plusieurs fois que je rentre chez moi et que je fonde en larmes le soir, à cause de la pression accumulée dans la journée. Pour un travail payé au Smic, ce n’est pas acceptable », résume Claire (prénom modifié). Elle fait référence aux deux années, de 2019 à 2021, pendant lesquelles elle a travaillé au cinéma Trèfle à Dorlisheim, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Strasbourg.
Alerté par une personne qui a récemment quitté l’entreprise, Rue89 Strasbourg a interrogé six actuels et anciens salariés de l’entreprise. Tous ont souhaité rester anonymes. Ils et elles ont décrit « un système qui repose sur des agents polyvalents, auxquels on impose des conditions de travail très difficiles ».

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