« La clinique Rhéna réussit à réunir les avantages des deux secteurs d’hospitalisation, publics et privés, sans leurs inconvénients respectifs. » Dans un rapport publié le 7 septembre, la Cour des comptes du Grand Est estime que « la situation fiscale de la clinique Rhéna appelle une clarification ».
Cinq ans après l’inauguration de l’établissement regroupant trois anciennes cliniques confessionnelles de Strasbourg (Adassa, Diaconat et Sainte-Odile), la question continue de planer sur le grand bâtiment installé dans le quartier du Port du Rhin : l’aide publique dont bénéficie Rhéna est-elle justifiée ? Ou les subventions et autres avantages fiscaux servent-ils avant tout l’intérêt privé et financier des actionnaires et opérateurs de la clinique ?
Rhéna, ce sont deux entités : d’un côté, une association Rhéna où des médecins salariés bénéficient de la tarification publique au sein d’un établissement de santé privé d’intérêt collectif (Espic), de l’autre, un Groupement de Coopération Sanitaire – Établissement de Santé (GCS-ES) avec des médecins libéraux qui pratiquent des dépassement d’honoraires et fonctionnent en tarification privée.

Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€.
Contribuez à consolider un média indépendant à Strasbourg, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.
- Paiement sécurisé
- Sans engagement
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…