

Dossiers CUS (Photo MM/Rue89 Strasbourg)
Comme au conseil municipal de ce lundi, la création d’une société publique locale (SPL) pour coordonner l’aménagement du futur quartier Deux-Rives sur les anciennes friches portuaires, fera sans doute l’objet d’une discussion en conseil de communauté urbaine de Strasbourg (CUS). Son capital d’un million d’euros sera abondé à hauteur de 800 000€ par la CUS et 200 000€ par la Ville de Strasbourg. Corolaire de ce dossier, celui du tram D vers Kehl, dont la déclaration d’utilité publique pourrait être retardée par une réserve émise par le commissaire enquêteur à l’issue de l’enquête publique.
Future « carte orange » alsacienne, un jour peut-être…
La création d’une future « carte orange » alsacienne sera également évoquée, projet qui, selon Jacques Bigot, président de la CUS, « avance très très lentement » du fait de la multiplicité des autorités organisatrices de transport dans la région, parmi lesquelles la CTS (Compagnie des transports strasbourgeois), les TER (Région Alsace et Sncf), les bus interurbains départementaux, les compagnies locales à Colmar, Haguenau, Sélestat, etc. Aujourd’hui, « l’élaboration d’une charte pour un référentiel commun » est à l’étude.
Point important, selon l’exécutif, un troisième avenant au contrat qui lie la CUS au délégataire en charge de l’usine d’incinération de Strasbourg située au Rohrschollen. La mise en œuvre d’une nouvelle réglementation sur les mâchefers (résidus de l’incinération des déchets, récupérés en sortie de fours de combustion, qui servent à faire du remblai routier par exemple) aurait occasionné un surcoût de 1,9M€ HT/an « non négligeable » pour l’opérateur, les déchets ultimes (non valorisables) passant de 2% à 20% en 6 mois. Suite à cela, la collectivité a demandé au délégataire de réfléchir à une modernisation de ses équipements « pour ramener la nature du mâchefer dans les normes du nouveaux décrets ». Mission en passe d’être accomplie selon Caroline Barrière, vice-présidente de la CUS en charge des déchets.
Autres dossiers qui pourraient occasionner des discussions : le schéma directeur de cohérence écologique (PDF explicatif, commun à la Région Alsace à la Dreal Alsace), les aménagements pour personnes handicapées, ou les aides aux particuliers pour mettre leur logement en conformité avec le plan de protection des risques technologiques (PPRT) à proximité du Port aux pétroles dans le quartier de la Robertsau.
Dans le cas de l'affirmative , quel serait le transit de circulation envisagé( serait il permanent ou occasionnel ) et l'impact sur l'environnement .
Alors posons la question autrement. La CUS, qui a la responsabilité des services informatiques de l'administration strasbourgeoise (du moins je crois) finira-t-elle un jour par réaliser que nous sommes au XXIème siècle ? Et réaliser le retard important de Strasbourg dans ce domaine ?
Autre façon d'aborder la chose : La retransmission des conseils municipaux de SXB met de la transparence dans la politique. Bravo. Les décisions de la CUS (qui concernent souvent des dépenses bien plus importantes) doivent-elles être prises dans l'opacité ?
Bref, on aimerait "voir" ce qui se passe lors de ces réunions.
Il y a une différence entre ne pas être retranscrit et être en huis-clos. les journalistes sont là pour faire le job et assurer la transparence.
Il y a un vrai problème de démocratie aves structures interco qui ont plus de pouvoir que les communes et pour lesquelles il n'y a pas d'élection directe... mais certainement pas un problème de retransmission des débats.
Je ne suis toujours pas revenu du dernier CM Strasbourg. Mon dieu, quelle médiocrité!!! Je ne sais pas comment cela se passait avant les retransmissions mais j'ai la faiblesse de croire que les CM avaient plus de tenue et que l'on s'intéressait plus au fond des dossiers. Un spectacle de mauvais cabotins, voila ce à quoi on a droit aujourd'hui. Je ne pense pas que cela soit uniquement lié à la transmission mais je pense que cela aggrave les comportements