
Vélo à Strasbourg : le contournement du centre-ville en débat, les conflits persistent
Pour diminuer les conflits entre cyclistes et piétons, la Ville de Strasbourg a débuté l’installation d’un contournement cyclable du centre-ville. Le projet n’est pas complètement arrêté mais il révèle les difficultés pour les cyclistes de traverser la Grande-Île, notamment lors des périodes de fortes affluences. Certains carrefours mal agencés restent dangereux ou manquent d’itinéraires alternatifs.
« Je ne suis pas certaine que ça change les habitudes… » À vélo, Anne Guillaume emprunte le quai Schoepflin plusieurs fois par jour pour aller à son travail. Sur le quai, la première piste cyclable d’un futur contournement du centre-ville prend forme. La ligne est tracée, mais le marquage n’est pas encore posé entre l’école et le palais de justice. La jeune cycliste affirme n’avoir « jamais eu de souci sur cette route, même par rapport aux bus, et pourtant je ne fais pas particulièrement attention. Le carrefour des Halles est bien plus dangereux ! »
Pierre Peloux, un schilikois membre du collectif Vélorution confirme le constat d’Anne :
« Quand on vient des Halles, c’est impossible de rejoindre la place de l’Homme-de-fer. Dès que l’on arrive au niveau du Primark, la piste cyclable s’arrête. On est coincé entre le trottoir, la rue et les rails du tram. En tant que que cycliste, on ne sait pas quoi faire. On est amené quelque part et après… suspense ! »
À cet endroit, les conflits d’usage entre cyclistes et piétons sont réguliers, d’autant que le trottoir de la rue du Noyer est très fréquenté. Pour réduire ces conflits dans la Grande-Île, la Ville de Strasbourg prévoit d’aménager un contournement de l’hypercentre.

Un premier tronçon du contournement quai Schoepflin
Des premiers travaux ont débuté le long du quai Schoepflin, avec une déviation de la ligne de bus L6 par la rue de la Nuée Bleue. Cette amorce de piste fait partie d’un « anneau cyclable », ou « ring », l’un des objectifs du plan vélo annoncé par la municipalité (voir plus bas). Mais la suite des travaux du contournement ne sont pas encore définis. Dans les Dernières nouvelles d’Alsace, Sophie Dupressoir, conseillère municipale déléguée à la ville cyclable et marchable, a tracé une esquisse de ce contournement du centre-ville, par les quais au nord de la Grande-Île, puis par la Krutenau au sud, en traversant l’hôpital civil.
Pour Pierre Peloux de Vélorution, ce premier tronçon du contournement « n’est pas une zone qui méritait d’être sécurisée en priorité », contrairement aux grands boulevards type boulevard de Lyon, du Président Wilson, ou encore avenue des Vosges selon lui.
Un contournement « pas complètement acté »
Pour autant, Pierre Peloux de Vélorution se réjouit du projet :
"On a hâte que ça soit réalisé. Ce sera un gros avantage pour les travailleurs à vélo ou les familles qui veulent échapper aux piétons du centre, même si ce contournement représente un détour de 5-10 minutes."
"On était très enthousiasmé par le budget de 20 millions d'euros par an proposé par l’Eurométropole pour développer le vélo", continue-t-il :
"La collectivité veut rattraper le retard du mandat précédent où l’on s’est un peu endormi sur nos lauriers de capitale du vélo face à des villes comme Paris ou Grenoble, qui ont progressé. Mais il est un peu frustrant de ne pas avoir d’éléments plus précis sur la planification de ce contournement. Ce “ring” n’est pas encore continu, ni même clarifié en tant qu'infrastructure."
Futures interdictions Grand'rue et rue des Grandes Arcades ?
En plus du contournement cyclable, une interdiction aux vélos dans deux axes majeurs du centre-ville (rue des Grandes Arcades et Grand'rue) a également été évoquée dans les DNA. "Cette situation n’avait pas été prévue dans les réunions", s'étonne Pierre Peloux. Et de fait, Sophie Dupressoir a dû préciser en commentaire sur Facebook qu'il ne s'agissait que d'une possibilité épisodique, qui n'arriverait qu'après la réalisation du contournement.

"On ne peut pas pousser les murs de la Grande-Île"
Également surpris par l’annonce d’interdiction, Fabien Masson, directeur de l’association CADR67, réagit de la même manière que le collectif Vélorution :
"Je ne suis pas persuadé qu'une interdiction soit une bonne chose, ni que ça soit compris par les gens. Il faut des alternatives d’itinéraires avant d’interdire. Et surtout rappeler que le Code de la route existe et s’applique, quitte à mettre des contrôles et des amendes minorées. Il y a de plus en plus de piétons et de vélos à Strasbourg. Le problème, c’est qu’on ne peut pas pousser les murs de la Grande-Île. Plus il y a de monde au même endroit, plus il y a de risques de conflits. Ce “ring” est une bonne chose et il va forcément dévier des flux qui ne passeront plus par l’hypercentre."
La problématique de la circulation Grand'rue et rue des Grandes Arcades semble déjà intégrée chez les usagers strasbourgeois. Monique, enseignante de soixante ans "ne veut pas déranger les piétons" et laisse son vélo hors du centre-ville. "On va tout aussi vite," estime-t-elle. De son côté, Chloé trouve que traverser le centre-ville est "compliqué" à vélo, surtout rue des Grandes Arcades, place de l'Homme-de-Fer et place Kléber. Quand elle veut aller vite, cette cycliste prend la rue du 22-Novembre, plutôt que Grand'rue qu’elle préfère emprunter "pour flâner". Prête à laisser le centre-ville aux piétons, la quarantenaire trouve qu'une interdiction serait "un peu extrême" et "compliquée à respecter".

Alix, étudiante de 24 ans, trouve aussi que la circulation Grand'rue est compliquée parce qu'il "faut slalomer entre les gens" et réfléchit régulièrement à la contourner pour faciliter ses trajets. Cécile, diplômée de sociologie de 32 ans, verrait bien une piste cyclable marquée au sol. Lors de ses allers-retours domicile-travail, elle choisissait une plage horaire souvent tôt le matin : "Il faut trouver le créneau entre les livraisons et l’afflux de touristes." Pour cette strasbourgeoise, le gros point noir du centre-ville est le carrefour des Halles, "impossible à traverser à vélo".
Lisa, 30 ans, fait du démarchage de rue pour l'association Action Contre la Faim dans la rue des Grandes Arcades. Pour elle, les cyclistes strasbourgeois sont dangereux dans cette zone : "Je suis présente depuis deux jours à Strasbourg et j’ai déjà failli me prendre plusieurs vélos…" Son inquiétude se concrétise lorsque l'une de ses collègues esquive un cycliste de justesse avant d’aller à la rencontre d’un couple de passants.

L’association CADR67 rencontre tous les deux mois les services de la Ville pour échanger sur les aménagements cyclistes, à partir des informations remontées par les usagers sur leur site web. Son directeur Fabien Masson souligne l’importance des axes de traverse nord-sud dans la Grande-Île :
"On a réfléchi à deux itinéraires pour traverser le centre. L'axe rue de la Première-Armée pourrait se prolonger rue Sainte-Hélène et rue du 22-Novembre. On pourrait encore aller Grand Rue, mais la rue du 22-Novembre serait un des itinéraires déviés pour le déplacement cycliste. Le deuxième itinéraire passerait rue de la Fonderie, place Broglie et rue des Sœurs."
Le retour des "fils d'Ariane"
Lors d'une précédente édition du Marché de Noël, un trait vert au sol guidait les cyclistes à certains endroits de l'hypercentre. Ces "fils d’Ariane" comme option de traverse du centre-ville est toujours retenue par la Ville comme pour les associations de cyclistes. Ils pourraient s'appliquer à ces itinéraires nord-sud alternatifs à la Grand'rue et à la rue des Grandes Arcades.
Un des autres problèmes soulevés est celui de la signalisation des pistes cyclables. Les chevrons des vélos-rues ne sont pas suffisamment clairs et certaines peintures sont glissantes et dégradables. L'option des enrobés de couleurs différentes est à l'étude, mais ils sont très coûteux et moins facilement aménageables. La question ne se pose pas qu'en centre-ville, puisque la collectivité ambitionne de réaliser 120 km de pistes cyclables sur le territoire de l'Eurométropole au terme des cinq années de mandature, avec l'espoir de faire passer la part des trajets cyclistes de 11% (2019) à 20% en 2030.
Laisser les trottoirs aux piétons et les routes aux véhicules roulants, c’est du bon sens. Le minimum étant que les écologistes verdissent les feux de signalisation au rythme des cavaliers urbains. Car les cyclistes honorent l’invention de la roue dans son utile simplicité et méritent de poursuivre leur épopée sur les routes, d’y détrôner sa majesté moteur. Et alors seulement Strasbourg mériterait le titre de capitale du vélo.
Moins de voitures, moins de déjections toxiques, moins de « nids de tôle » en stationnement, c’est plus de superficie pour les bipèdes qui se bougent !
Alors qu'à aucun moment il n'est évoqué les nombreux obstacles immobiles qui monopolisent la voie publique et sont une véritable gêne à la circulation.
Et pourtant ils sont nombreux:
À commencer par les véhicules stationnées, légalement ou pas.
Notamment dans la rue du Noyer, comme cela a été évoqué dans un commentaire. Mais aussi les véhicules de livraison, surtout le matin, Certes nécessaires, mais qui sont sont une vraie gêne à la circulation à des heures de forte affluence où tous se rendent à leur lieu de travail.
Ensuite de nombreux éléments de mobilier urbain: panneaux de signalisation, bancs, bacs floraux, tables, barrières, kiosques, anneaux pour vélos...
Les panneaux publicitaires, présentoirs de marchandises,
Et bien sûr: les fameuses "terrasses" de cafés et de restaurants, qui commencent à s'installer dès la fin de matinée... jusque tard le soir. Lesquelles prennent une part importante de la surface, et débordent même le plus souvent de l'espace qui leur est théoriquement accordé. Ces terrasses destinées à faire du commerce présentent dans certains cas, il faut bien le dire, une gêne conséquente à la circulation aux heures d'affluence en mi journée et en fin de journée.
je pense notamment aux terrasses installées à Grand'rue, qui, théoriquement permettrait une bonne cohabitation entre tous les usagers circulants. Mais à cause de ce mobilier installé au travers de la chaussée, parfois à gauche, parfois à droite, parfois des deux côtés en même temps, la circulation est rendue très difficile à certains endroits.
Pour que tous les usagers puissent circuler sereinement dans ces espaces, in conviendrait donc de revoir en profondeur la pertinence de certains aménagements fixes, de même que revoir les concessions faites aux commerçants sur l'usage commercial de l'espace public (et même contrôler s'ils ne dépassent pas des limites accordées). Quitte à déplaire à deux ou trois commerçants et devoir supprimer ou réduire la largueur de terrasse accordée.
Une circulation paisible pour tous les habitants et usagers ne pourra être obtenue qu'à cette modeste condition.
Je suis cycliste (avec remorque), piéton parfois, automobiliste quand je ne peux pas faire autrement, flâneur occasionnel, buveur de bières en terrasse, usager quotidien de la Grand'rue (pour aller à l'école entre autres), père de famille (et oui, les enfants en bas âge, ça court partout, ça ne réfléchit pas et ça n'écoute pas), l'autre, le coupable, l'empêcheur, n'est donc pas toujours le même...
Et si au lieu de grogner, on faisait tous notre autocritique?
Et si on acceptait de faire une petite concession parc ci par là pour que vivre ensemble soit plus simple... Par exemple rouler moins vite en vélo, avoir une sonnette en état de marche pour se signaler, éviter les axes les plus fréquentés, faire attention en traversant à pieds, respecter les pistes cyclables, ne pas se mettre à hurler et insulter dès que qqch ne nous convient pas...
Je précise que cela s'applique aussi à moi ;-)
Ne pas privatiser la moitié (voir dans certains cas les trois-quarts) de la largueur de chaussée avec une terrasse de café.
Car la rue est avant tout un espace de circulation avant d'être un espace de stationnement et de commerce!
La rue des grandes arcades, notamment, est largement assez large pour pouvoir faire cohabiter vélos et piétons. S'il y avait un problème d'espace ça se saurait et la police municipale n'y circulerait pas en voiture.
Grand'rue, comme son nom l'indique est une rue qui est grande. C'est aussi une ligne droite adaptée à la circulation, à l'opposé du parcours proposé qui est en zig zag.
En fait, dans cette rue le vrai problème est l'encombrement de la voie par les terrasses de restaurants et bistros. De même que les achalandages divers et panneaux publicitaires posés illégalement par certains commerçants.
De même, proposer la rue des orphelins comme seule solution de contournement sud, en cohabitation avec les voitures me parait insensé. Par le passé, vélos, voitures et piétons circulaient bien tous sur le quai bateliers et pêcheurs. Pourquoi maintenant que les voitures sont supprimées, les vélos ne pourraient pas y circuler? Encore et toujours, il faut chercher la réponse sur le choix délibéré de favoriser les terrasses de cafés et restaurants.
Bref, on voit une fois de plus que la municipalité qui se prétend favorable au vélo a plutôt décidé de lui faire la guerre, comme les cyclistes l'on amèrement constaté la première année après l'élection où ils ont étés exclus du tram pour des raisons totalement arbitraires.
On a supprimé les voitures, il devrait être d'autant plus facile de faire cohabiter vélos et piétons.
Et désolé d'en faire le constat, ce sont bien systématiquement les commerces qui monopolisé l'espace libéré. Cela se voit notamment sur les rues récemment aménagées, comme la rue du jeu des enfants et la rue du 22 novembre, aussi dans une moindre mesure quai des bateliers (là, le problème est aussi le choix délibéré de coller des arbres et des obstacles divers au milieu de la voie. Histoire d'obliger les cyclistes à rentrer en conflit avec les piétons).
Grand'rue, l'aménagement est plus ancien, mais c'est pareil.
Je suis pour les terrasses, mais là où cela ne gêne pas la circulation. Faut ce qu'il faut!
Et ceux qui gueulent aussi contre les livreurs en vélos devraient aussi prendre conscience que ce sont aussi eux qui font vivre les restaurateurs et qui doivent justement emprunter ces rues pour à la fois chercher les repas et livrer aux clients.
Au-delà de ça, les usagers "traditionnels" du vélo sont aussi avant tout des gens qui habitent dans la ville et se déplacent pour leurs courses et aller au travail. Il ne peuvent juste pas se téléporter pour éviter les rues que certains voudraient leur interdire. Sachant cela, il conviendrait avant tout de leur faciliter l'existence, plutôt que chercher systématiquement à leur faire la guerre!
La rue du noyer étant une zone de rencontre, le contre sens cycliste y est autorisé
Faudrait que les aménageurs montent quelquefois sur un vélo pour se rendre compte de la situation sur le terrain!
D’ailleurs tout l’hypercentre est une zone de rencontre depuis un bon moment mais très peu de rues ont reçu l’aménagement hadoc
L’ancienne municipalité c’est contente de poser des panneaux que personne ne semble avoir remarqué. La nouvelle n’a rien changé
Mais attention à en faire un vrai aménagement cyclable (çàd pas des pavés ni des dalles) partout où cela est possible (grignoter une voie de circulation permet de faire une une piste à 2x2 voies) et pas une étroite file où les vélos à roues voilées et pneus dégonflés roulant à 11 km/h (avec parfois deux passagers) font la loi...
Quant à la cohabitation cyclistes/piétons dans les zones mentionnées :
- il existe une piste très pratique rue des boeufs, je ne comprends pas que les cyclistes passent encore par la rue d'Austerlitz (même en dehors des heures d'affluence piétonne)
- la piste cyclable rue du vieux marché aux poissons est très souvent emprunté à contre-sens par les cyclistes qui ne comprennent pas que la montée corbeau --> gutenberg doit se faire sur la route et non sur la piste cyclable qui descend
- la grand'rue est trop fréquentée pour pouvoir y circuler à vélo et cela peut être effectivement dangereux pour les piétons, les itinéraires par la rue St Hélène ou la rue du 22 novembre sont plus bien plus adaptés
Peut-être des affichages publics pour sensibiliser les cyclistes à ces itinéraires "bis" ? Et un marquage plus "flashy" de la piste cyclable place du corbeau pour éviter que les piétons n'y empiètent ?
On avait pas un groupe extinction rébellion actif sur Strasbourg ? Ils attendent quoi pour se réveiller ?
Les pires points de passages ont été identifiés et cités, c'est bien (homme de fer / Les Halles, rue des grandes arcades). Il y a d'autres endroits peu pratiques mais que je ne cite pas car il y a des contournements possibles et pratiques par des petites rues peu fréquentées par exemple
Maintenant il est rarement souligné dans les autres zones le problème vient du fait que la cohabitation piéton / vélo, comme la cohabitation piétons / voitures, ce n'est pas une bonne idée (à titre personnel je préfère rouler à vélo au milieu des voitures que des piétons, c'est moins dangereux, si les voitures respectent le code de la route)
Une délimitation piéton / vélo par une ligne au sol, ça ne marche pas. Tant que ce point là ne sera pas compris, les choses ne s'amélioreront pas. Quand on est piéton, sur un trottoir, on se sent en sécurité, et on ne regarde pas constamment les lignes au sol, c'est normal. Tracer une piste ainsi met en danger cycliste et piéton. tant qu'il n'y a pas de corridors dédiés et sécurisés cela ne mettra personne d'accord.
A ce titre, les rues où les vélos sont prioritaires sur les voitures c'est une bonne idée et cela marche mieux qu'une mauvaise piste cyclable. Au niveau du pont du corbeau cela serait plus approprié que l'actuelle piste par exemple qui coupe plusieurs fois le trajet des voitures et des piétons et qui me semble plutôt dangereuse
C'est notamment le cas rue du noyer: Espace accordé aux voitures, au trams, mais pas aux vélos. De fait, un simple regard via googlmap permet de voir que la moitié de la largueur de la voie est consacrée aux voitures (circulation + stationnement). Il suffirait d'avoir le courage de supprimer le stationnement automobile dans cette axe pour que de l'espace puisse être accordé aux cyclistes.
Sur les axes que certains voudraient voir interdire au cyclistes (grand rue notamment), on constate que l'engorgement de la voie est surtout lié aux terrasses de café et divers panneaux publicitaires qui encombrent la chaussée.
Que l'on commence à faire le ménages sur ces usages non légitimes de voies qui, comme le nom l'indique, sont normalement destinées à la circulation , et le conflit piétons-cyclistes sera moins présent.
Il faut proposer un itinéraire convenable autour de la Grande Île et à travers la Grande Île ça permettra de désengorger les rues sans avoir à interdire quoi que ce soit.
Et SURTOUT il faut coller des amendes aux livreurs à vélo qui roulent comme des tarés dans les zones piétonnes, un jour il va y avoir un mort à cause d'eux !
Rue de la Nuée, une piste cyclable vient d'être crée, mais elle s'arrête au milieu de la rue, c'est dommage, il faudrait la prolonger jusqu'au Quai Schoepflin.
Rue de la fonderie, tous les matins les voitures se garent sur la piste cyclable pour déposer les enfants à l'école sans faire l'effort d'aller sur les places de dépose minutes ou des places libre 50m plus loin. Faudrait aussi faire de la prévention concernant ces comportements.
Les restaurateurs ne sont jamais verbalisés.
Et l'augmentation des zones piétonnes c'est pour quand ? Ce serai pas un peu plus important de virer les voitures que de virer les vélos?
2. le Code de la Route précise que le cycliste doit rouler au pas en zone piétonne, s'il était respecté le conflit piéton-cycliste n'existerait pas.
3.Il me parait raisonnable d'interdire certains axes aux periodes de grande affluence, mais pas tout le centre.
Et je ne parle pas dans le même quartier des passages protégés (vous savez ces trucs qu'on nommait passages-cloutés dans le temps) notamment rue des Boeufs pour accéder au parking, rue des Bouchers ou encore le patakès de la rue du Marché-aux-Grains au niveau de la place de l'Etal.
Allez, à l'occasion, j'en rajoute deux ou trois dans le quartier...
habitant de souche du centre ville depuis 1956, la situation s'est dégradée.Les cyclistes sont dangereux pour les personnes à pied et sans conscience du danger qu'ils imposent.
Les piétons, notamment enfants ,personnes nagées ,handicapées et tout chacun sont vulnérable un accident c'est une vie bouleversée ,la crainte c'est le quotidien gaché la vidéosurveillance fait preuve
bref c'est urgent d"éviter ces violences graves
Claude Lienhard
avocat spécialisé en réparation en droit du dommage corporel et citoyen strasbourgeois
ancien adjoint au Maire chargé de l'environnement
Veillons à la qualité de la concertation citoyenne.
Nous sommes tour à tour piéton et cycliste.
Avec un point sensible lié à la multiplication des vélos électriques lancés à vive allure qui surgissent "hors de la nuit" ( comme Zorro): une suggestion, augmenter le montant des courses des livreurs et surtout les salarier et assurer leur cotisations sociales.