Après avoir déposé le bilan pour son activité principale en octobre, Coop Alsace a réitéré l’opération pour ses quatre cafétérias lundi 22 décembre, lors d’une audience à la Chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg. La cessation de paiement permet que les actifs soient sous la protection de la justice, pour éviter qu’ils ne soient bradés.
Cette étape est une formalité administrative pour le PDG, Henri Ancel :
“C’était prévu. Pour être racheté dans le cadre d’un redressement judiciaire, il faut que l’ensemble des activités soient en cessation de paiement. Nous aurions dû le faire en octobre, en même temps que pour notre activité principale. Les personnels concernés étaient déjà prévenus. Cela ne change rien pour les repreneurs actuellement intéressés comme Leclerc.”
Audience renvoyée au 26 janvier
Coop Alsace compte quatre cafétérias. Celle de Marmoutier appartient au groupe principal, tandis que celles de Colmar, Marmoutier et Geispolsheim appartiennent à une filiale.
L’audience est renvoyée au vendredi 26 janvier, car le juge doit posséder un dossier complet pour décider s’il prononce un redressement judiciaire en vue d’une continuation d’activité, ou une liquidation judiciaire.
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