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Cumul des mandats : encouragez Roland Ries, Philippe Bies et 230 autres parlementaires

Rue89 vient de publier son « cumuloscope », une carte de France qui permet non seulement de repérer les parlementaires socialistes cumulards (soit 150 députés, 81 sénateurs) mais aussi de leur envoyer un petit mot pour les encourager à lâcher l’un de leurs mandats, d’ici le 1er octobre, date imposée par la secrétaire nationale du parti, Martine Aubry.

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Cumul des mandats : encouragez Roland Ries, Philippe Bies et 230 autres parlementaires

Le Cumuloscope de Rue89, l'outil pour faire avancer la démocratie ! (Application Rue89)

L’enjeu dépasse largement le PS. Les arguments sont connus. Interdire le cumul des mandats, c’est permettre le renouvellement de la classe politique, avec plus de jeunes, plus de femmes, plus de « diversité ». C’est réduire la concentration des pouvoirs. C’est garantir qu’un élu se consacrera sérieusement à la mission qui lui a été confiée – et à celle-ci seulement.

Pourtant, ces temps-ci, ce sont les contre-arguments qu’on entend le plus au PS. Eux aussi sont connus. Un parlementaire doit rester proche du terrain – une évidence, mais un mandat de président du conseil régional ou de maire est-il nécessaire pour connaître sa circonscription ? La gauche ne doit pas prendre de risque et ferait mieux d’attendre que la loi impose aussi le non-cumul à la droite – à croire que le changement, ce n’est pas maintenant.

En Alsace évidemment, le nombre de parlementaires socialistes est plutôt réduit, deux députés (Armand Jung, Philippe Bies) et deux sénateurs (Roland Ries, Patricia Schillinger). Seul Armand Jung ne se consacre qu’à son mandat de député. Le sénateur Roland Ries est également maire de Strasbourg et vice-président de la CUS. Roland Ries ne s’est pas exprimé directement sur cette question, mais Mathieu Cahn, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste, sur l’antenne de France Bleu Alsace, a précisé que ces deux mandats avaient été acceptés avant les engagements du PS.

Le nouveau député Philippe Bies en revanche doit se défaire de ses mandats locaux. S’il a promptement abandonné celui de conseiller général, il a remis à la rentrée sa démission pour ses mandats à la mairie de Strasbourg (où il est adjoint au maire pour Neudorf et en charge du logement). Puis, il a récemment précisé qu’il quitterait la vice-présidence de la CUS en décembre, mais qu’il garderait les présidences des offices publics CUS Habitat et Habitation Moderne.

Quant à Patricia Schillinger, sénatrice du Haut-Rhin, maire d’Egenheim et vice-présidente de la communauté de communes des Trois-Frontières, elle ne s’est pas encore exprimée sur son cumul des mandats.

L’application de Rue89 permet d’encourager tous ces parlementaires socialistes à progresser vers le mandat unique, n’hésitez pas à l’utiliser et rendez-vous le 1er octobre.

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Pour aller plus loin

Sur Rue89 : L’application Cumuloscope


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