

Maxime Paquin est expulsé de son jardin pour « manque de plantes potagères ». (Photo Clémence Simon / Rue89 Strasbourg)
Strasbourg dénombre 4 800 jardins familiaux, dont la gestion est parfois confiée à des associations. Mais parfois cultiver son jardin ne suffit pas pour avoir la paix, comme aux jardins ouvriers de Strasbourg ouest, où l’on fait la chasse aux mauvaises graines.
Tout doit être propre, désherbé, rien ne doit dépasser. L’association des jardins ouvriers de Strasbourg ouest (Ajoso), qui gère près de 1 000 parcelles de terre à retourner, louées par la Ville de Strasbourg, impose une réglementation stricte à ses jardiniers : si celle-ci n’est pas respectée, des sanctions sont appliquées, qui peuvent aller jusqu’à l’expulsion.
Et c’est ce qui est arrivé à Maxime Paquin. Ce trentenaire loue avec deux autres personnes une parcelle gérée par l’association à Koenigshoffen, rue des Meules. Au mois de mai, il se soumet à un « contrôle » semi-annuel du jardin. Les « agents », des bénévoles de l’association, pointent alors un « manque d’entretien, une vigne qui passe entre les mailles du grillage, de l’herbe entre les allées »…
En juillet, Maxime Paquin reçoit un courrier, envoyé avec un accusé de réception, lui indiquant qu’il doit quitter le jardin. Raison évoquée : « pas assez de plantes potagères ».

Les personnes chargées du contrôle du jardin auraient dit à Maxime Paquin que la vigne « ne doit pas passer à travers les mailles du grillage » (Photo Clémence Simon / Rue89 Strasbourg)
Le potager de la discorde
Selon le long règlement de l’association, ces jardins à vocation nourricière doivent être composés pour au moins la moitié de la surface de plants de fruits et de légumes. Maxime Paquin ne comprend pas :
« On a planté des courgettes, des haricots ou des pommes de terre mais peu de choses ont poussé à cause du mildiou. On nous fait des reproches alors qu’on aurait plutôt besoin de conseils. Ce n’est pas logique et c’est complètement autoritaire. »
Rachid Bouchaert, responsable du jardin de la rue des Meules qui a effectué une visite lorsque Maxime Paquin était en vacances, estime que cette expulsion est justifiée : « Le jardin était dans un état lamentable. Il n’y avait rien, tout était en friche. »

Le jardin contient plusieurs légumes en fleur, comme des courgettes, qui n’ont pas poussé. (Photo Clémence Simon/Rue89 Strasbourg)
Il y a pourtant bien de la rhubarbe, des fraises, des framboises ou de la vigne, mais d’après Maxime Paquin, les dirigeants de l’association lui auraient dit que « ça ne compte pas ». Pour Denis Boehler, président de l’association des jardins ouvriers de Strasbourg ouest, le jardinier est de « mauvaise foi » :
« Nous avons prévenu cette personne lors du contrôle, elle aurait pu planter des choses avant le passage des agents au mois de mai. Chacun peut entretenir le jardin à sa manière, mais le règlement existe pour éviter que les jardins ne deviennent des bidonvilles. »
« On a l’impression d’être à l’école »
Maxime Paquin n’est pourtant pas le seul à se sentir lésé. Bastien, son voisin de jardin, a lui décidé de partir après une remarque sur la couleur de son cabanon, considérée « non réglementaire ». Découragé, il met également en cause le prix à payer alors qu’il ne peut pas s’occuper de son jardin comme il le souhaite :
« Ce jardin est un gouffre financier, je n’ai plus envie d’y investir de l’argent. Il est mal exposé, les légumes ne poussent pas toujours bien et surtout, les responsables de l’association ont sans cesse des critiques à formuler, on a l’impression d’être à l’école. »
De son côté, Maxime Paquin n’a pas envie de partir. Il aimerait mettre en place une pétition pour que l’association ne s’occupe plus de ces jardins, mais la révolte des jardiniers du dimanche n’est pas pour demain :
« Les jardins doivent tous correspondre à “leur” vision des choses. Entre leurs remarques incessantes, leurs lettres et leurs contrôles, ils font tout pour que les gens se plient à leurs volontés. Beaucoup en ont marre, mais personne ne dit rien, de peur qu’on leur retire leur terrain. »
Et pour cause : il faut attendre entre 3 et 4 ans pour espérer obtenir une parcelle, puis payer une cotisation allant de 36 à 140 euros selon l’équipement du terrain. Il faut aussi compter l’assurance, prise en charge par les jardiniers.
Des pratiques pas très écolos
Autre point épineux, si l’on ose dire, est l’utilisation des désherbants. Le règlement impose un désherbage strict des allées et des pourtours. D’après Bastien, les membres de l’association ne seraient pas très regardants sur l’utilisation d’herbicides :
« Lors d’un contrôle, j’expliquais à un agent que je désherbais à la main et que cela prenait du temps. Sur le ton de la plaisanterie, il m’a conseillé de profiter du Roundup tant qu’on le pouvait encore ».
Le désherbant chimique est pourtant interdit par la charte des jardins familiaux signée avec la Ville, et peut-être bientôt par le gouvernement. Mais interrogé sur cette question, Denis Boehler répond qu’utiliser du Roundup pour désherber ses allées, « ce n’est pas si dramatique ».

Le jardin de Maxime Paquin contient de la bourrache, une plante qui attire les abeilles, mais on lui aurait demandé de la retirer car « ça ne se mange pas » (Photo Clémence Simon / Rue89 Strasbourg)
Une conception du jardinage à mille lieux de celle que la Ville tente de promouvoir, plus écologique, et qui est mise en place dans les jardins partagés.
Christel Kohler, ajointe au maire de Strasbourg à l’Environnement, aimerait sensibiliser davantage ces jardins familiaux à de nouvelles formes de jardinage par la mise en place de formations. Denis Boehler pense que c’est aussi le manque d’implication des jardiniers qui est en cause :
« Une journée de formation avait été organisée par la ville pour parler de broyage des déchets verts, mais il n’y avait pas assez de monde. Les personnes peuvent aussi faire part de leurs souhaits lors des assemblées générales, mais personne ne vient. »
La Ville a également décidé de retirer les bennes pour le compost qui se trouvaient à côté du jardin de la rue des Meules, car un trop grand nombre de déchets plastiques y étaient jetés.
Vers une commission de recours indépendante
Christel Kohler reconnaît que la gestion de ces jardins familiaux peut poser problème. La mairie reçoit une dizaine de plaintes par an pour des résiliations jugées abusives, sur l’ensemble des jardins familiaux. « C’est déjà trop », estime t-elle.
Maxime Paquin aimerait que la municipalité reprenne la gestion du jardin de la rue des Meules. Mais ce n’est pas aussi simple, explique l’adjointe au maire :
« Il y a deux systèmes de gestion des jardins familiaux : les parcelles gérées directement par la Ville et celles dont les associations s’occupent depuis très longtemps, comme celle de Strasbourg ouest. Il existe une charte, mais il est difficile d’intervenir en cas d’abus car nous devons aussi respecter leur indépendance en tant qu’association. »
Des moyens d’actions sont néanmoins envisageables. Christel Kohler souhaite la mise en place d’une commission de recours indépendante à partir de septembre, « pour que les personnes en situation d’expulsion puissent évaluer la légitimité de cette décision avec des élus. » Et qu’on puisse enfin écouter les tomates pousser en paix.
http://jardiniers-de-tourcoing.skyrock.com
..Que d'attentions (+ de 70 commentaires!) pour quelques arpents de végétation dans une CUS qui a déjà un budget vert bien fourni...(avec nos impots!)
Quand je note les appels au peuple pour loger réfugiés , sdf , je me demande si au moins le temps de l'hivernage pour les cultures, la ville ne pourrait pas réquisitionner quelques jardins accessibles pour eau electricité etc..et y stationner temporairement quelques caravanes, camping cars, roulottes mis a disposition , aménagés avec l'aide de bénévole , d'Emmaus etc...pour y loger volontaires SDF, réfugiés etc...avec mission de surveiller aider à l'entretien des parcelles occupées ou voisines..
Gageons que les discussions pseudo agricoles seraient pour le moins enrichies !
et sinon a defaut de définir permaculture etc ..
Comment définissez vous les mauvaises herbes à 2 pattes ?
Tu loues un jardin ouvrier, ça implique de respecter les règles (qui sont loin d'être dictatoriales, hein, le fait que les jardins doivent être propres et entretenus, c'est un peu la base du respect de tes voisins et des visiteurs), sinon il y a environ 1000 familles qui ont faim qui le feront mieux que toi.
Vraiment, on dirait un gamin gâté qui sous couvert de permaculture fait un vilain caprice. Grandis un peu, mec.
@LouiseB si toi tu peux discuter avec les personnes de l'AJOSO, eux, à priori, n'ont droit qu'à des reproches mais jamais de conseils. quant à Rahbi, si tu les connaissais...
Ils ne parlent pas de permaculture et l'AJOSO ne permet de tout façon pas ce genre de chose d'après ce que je sais. Ils ont un problème de sol cette année qui a fait que beaucoup de ce qu'ils ont planté n'ont pas poussé...est-ce une raison pour les virer ? est-ce un caprice quand on se fait virer injustement ?
en+, franchement, il n'y a pas que 2 fraises et 3 radis dans leur jardin, il y a plein de trucs, j'y suis déjà allé.
@ d'autres commentaires, franchement, vous feriez mieux d'essayer de les connaître au lieu de les critiquer sans les connaître, ni connaître leurs problèmes... c dur la solidarité
en tout cas je les soutiens et j'espère que la mairie va faire quelque chose !
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Lassociation_AJOSO_et_la_mairie_de_Strasbourg_NON_a_lexpulsion_de_notre_jardin_OUI_a_sa_gestion_directe_par_la_ville/?tYJyPab
Je suis abasourdie par la bêtise humaine !!
Cette association outrepasse ses droits ca c'est sur..
Mais de la , la changer par une autre toute aussi fascisante non merci... Derriere l'attitude soit disant écolo, cool, intellos, se cache des personnes effrayées et qui se sentent supérieurs aux autres qui veulent faire passer leur point de vue au nom d'une bio éthique de mes deux...
Vous voulez changer les choses?
Allez participer aux Assemblées de cette association.. et votez...
Changer une dictature par une autre non merci..
Je suis d'accord avec bien des aspects de la pétition,
Je pense que le cas de ce jardinier, et l'exemple individuel type qui dessert la défense de biens des revendications qu'il porte.
Comme le dit liberté, trop de personnes non concernées par ce problème n'ont pas à signer.
La cause défendue par la pétition ne représente pas un intérêt général, mais l'intérêt d'une couche de population très particulière de Strasbourg et de ces jardins
Je rappelle que l'AG est seule légitime à changer le cours des choses. Les statuts prévoient d'ailleurs la possibilité d'AG extraordinaires. Que les lobbyistes libertaires individualistes écolos en herbe s'investissent donc dans l’assos au lieu de crier gare lâchement auprès d'élus sos-dem (pourtant fut un temps où les gauchistes trotskystes savaient y faire dans l'entrisme)
Si maxime ne rallie pas des jardiniers à sa cause c'est peut-être aussi qu'en dépit de changements attendus par bien de ces jardinier (plus de souplesse sur certaines règles,interdiction du round up,avoir le droit à des jardins à l'anglaise, à l'association de culture sans pression), ils pensent que son expulsion est justifié.
Un jardin ouvrier c'est produire de la culture vivrière, si on a pas les capacités et le temps de jardiner, qu'on fait passer ces incapacités pour de la permaculture (trop facile), on laisse sa place à une famille de l'ouest strasbourgeois qui attend depuis trois ans et qui elle saura quoi faire de sa parcelle, venir tous les jours l'arroser, prévenir le mildiou, repiquer,associer les bonnes plantes... etc etc.
De ce point de vue, j'aime précisément le cadre du jardin collectif qui complète judicieusement l'offre en permettant de se faire la main sur les techniques de jardinage, de partager les conseils avant de demander la parcelle individuelle... très prisée.
Il n'a pas été viré pour de la bourrache...
Mais parce que vu la file d'attente, il y a bien d'autres personnes qui cultiveraient bien plus intensément (en perma ou non), avec une vocation véritablement vivrière, ce qui n'est pas le cas lorsqu'on se défend avec un framboisier, de la rhubarbe, et de la bourrache...
La bourrache, c'est bon, mais ça ne nourrit personne... il y quatre ans de file d'attente pour un jardin, dont plein d'habitants des cités de l'ouest strasbourgeois pour qui c'est une nécessité autrement plus impérieuse..
Rue Corot, cette année, le contrôle a été fait par une équipe d'un autre jardin. Résultat, les lettres envoyées concernaient des jardins propres et respectant à la lettre le règlement. Le contrôleur n'aurait lui même pas de jardin ouvrier!!!
On marche sur le tête. Le problème c'est que les responsables des jardins et leurs adjoints n'ont pas la lumière à tous les étages, donc il faut s'attendre à tout et surtout des conneries de leur part.
dans la vie il me semble que l'on doit autant assumer ses paroles que ses actes ou alors je viens de la planète mars :p
si on devait éliminer (et surtout interdire comme veut le faire Ségolène) de notre vie quotidienne tous les produits potentiellement cancérigènes comme le Round Up, il ne resterait plus grand chose. Il faudrait déjà commencer par interdire le diesel et la cigarette mais là je sens qu'il y a beaucoup de gens qui ne seront pas d'accord et pourtant cela provoque plus de cancers et de décès que le Round Up...
Pour être revenu du Limousin, dans la région pommière, je suis à peu près sur que le tabac tue moins que les pesticides... Je passe sur les taux de cancers chez mes amis ouvriers agricoles des Landes (maïs) et Languedoc (vignes)... ou des amis, voisins de parcelles copieusement arrosées deux fois par mois...
Pour le diesel ok, et la clope, je suis mauvais élève, mais y en a qui ont le droit à une cure thermale remboursée, et moi, je n'ai droit qu'à 50 euros patch et pas le droit à une retraite de trois mois du boulot pour couper (mais j'y travaille)
Normativer un jardin,le potager, ne va pas dans le sens de la créativité ...,de l'art du jardinier , de la difference, de la singularité de chacun ...
De plus avoir des exigences d'aseptie(rondup!) est un comportement irresponsable irrespectueux de la nature , de l'environnement et dangereux pour notre santé ...
Par contre avoir des règles à respecter dans le sens d'une transition écologique nécessaire à la Vie est une exigence louable...
Par contre, militer pour une transition écologique, ce n'est pas nier la fonction historique et sociale des jardins ouvriers...
Quand on use des pesticides, on devrait sortir du jeu...
Quand on ne s'investit pas suffisamment dans le jardinage de sa parcelle, pour laquelle existe des usagers qui veulent se nourrir et attendent quatre ans, que l'on fait passer ce sous-investissement et ce manque de sérieux pour de la permaculture ou un esprit bio-écolo, on sort du jeu... aussi, et tout aussi sèchement.
La question financière de l'association est très pertinente; on pourrait songer à financer des formations permettant aux nouveaux-jardiniers de présenter les techniques, qu'elle soit perma ou pas, et de leur transmettre des connaissances sur l'histoire et la fonction des jardins ouvriers (qui est une fonction nourricière et un tantinet productive par principe, cela n'a pas à faire l'objet d'un débat avec une pression foncière et une précarité qui est très forte à Strasbourg).
Mais soyons honnête, lorsque l'on organise des formations, sur ce sujet ou d'autres, on est souvent déçu par la faible de l'assistance, dans une société culturellement de plus en plus libérale et individualiste, que l'on se vit de gauche, écolo ou de droite.
Le seul bon conseil à donner aux nouveaux entrants,c'est d'abord de se faire la main sur leur terrasse, ensuite sur les parcelles collectives qui ont un vrai intérêt, avant de passer à la parcelle individuelle qui réclame un investissement quasi-quotidien! on ne le répétera jamais assez... Il ne me serait jamais venu à l'idée de demander une parcelle lorsque je travaillais en déplacement, ou lorsque je n'avais pas d'amis de confiance pour déléguer l'entretien lorsque je suis en vacances par exemple... Ce que je dit fait pas très libéral, très dictatorial pour certains, mais si des (et pas les) permaculteurs veulent laisser faire la nature, venir une fois par semaine sur leur parcelle, ne pas arroser dès qu'il y a du soleil par sens environnementaliste (bien qu'il existe des techniques pour consommer très peu, mais ça implique que je me lève très tôt le matin avant d'aller travailler),qu'ils laissent leurs parcelles individuelles aux usagers qui souhaitent se nourrir pour pas cher, car ils en ont besoin... l'intérêt général qui guide l'organisation des jardins ouvriers ne se réduit pas à des considérations écologiques, mais aussi usuelles et sociales...
Certains affirment que les "moeurs" auraient changées, comme les fonctions que l'on assigne à ces jardins... C'est bien vrai, mais ces "nouveaux penseurs écolo bobo" ne devraient pas oublier que si la classe ouvrière n'est plus, les précaires de l'ouest strasbourgeois, ce que les habitants du centre ne sauraient vouloir voir derrière la voie ferrée qui bouche leur monde sensible existe toujours et que nombre d'entre eux veulent "produire" pour leur subsistance, le renouvellement de leur force de travail...
Arrêtons donc de considérer l'écologie sous la seule considération environnementaliste...
En dehors de ceux, beaucoup plus intelligents (mais cela ne concerne que mon avis personnel) de Mr ECKERT, j'ai l'impression que vous utilisez ce mini forum pour régler vos comptes perso avec une association qui, je pense essaye d'appliquer au mieux un règlement qui à la base à été imposée par la mairie.
Je n'ai pas de jardin, je suis parfois invité à partager un barbecue chez des voisins qui en ont un et qui sont locataires d'une parcelle depuis plus de dix ans. Ils n'ont apparemment pas de problèmes avec cette association ! ah..... oui.... suis je bête !! ils entretiennent leur jardin eux ! un jardin, qui, je le rappelle à la base est attribué pour cultiver des légumes, prendre du plaisir, et profiter de l'opportunité de respirer un peu de CO2 dans le respect de chacun. car comme tout le monde le sait : la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres !
Que vous soyez écolo ou non écolo quelle importance tant que vous prenez plaisir à appliquer vous même vos convictions ?
Il faut deux secondes pour voir sur les photos qui ont été mises que le jardin de ce monsieur est mal entretenu, et je m'étonne moi même qu'il arrive à y faire pousser quelques légumes !!
Par ailleurs dans les commentaires du journaliste, il y est spécifié que ce Monsieur loue le jardin avec deux autres personnes : il me semble que la mairie interdise la colocation et que les jardins sont attribués avec un seul contrat unique... Moi la question que je me pose c'est : comment a t-il fait pour entretenir son jardin en même temps que les deux autres personnes avec des idées communes ???
Je pense que cette association a des comptes à rendre à la mairie qui est la propriétaire de ces jardins, sans oublier que tous les dirigeants et responsables ne sont uniquement que des bénévoles.
Bref.... beaucoup de bruits pour pas grand chose.
J'pense,que cette assos fait un peu trop sa loi,sur des critères pas toujours très objectifs, encaisse beaucoup et dépense peu ou on ne sait où... son règlement mériterait un profond toilettage...
Le problème des commentaires se situe ailleurs:
Des incompétents du jardinage se présentant comme des militants de la permaculture... un terme "in", à la "mode" couvrant une pratique qui n'a rien de nouveau, et des gens qui viennent emmerder un "réac" authentique, Mr Eckert qui m'a l'air bien plus sérieux en jardinage bio que bien des écolos qui s'expriment ici. Pour faire de "la permaculture" sérieuse, mélanger les espèces végétales, il faut un savoir faire "sérieux"... et pas nous faire passer quatre vivaces pour de la permaculture...
Mr Eckert, comme pour vos propos sur le vélo, vous gagnerez a rester sur le sujet sans invoquer mai 68, le gauchisme etc etc... j'aimerai à l'avenir être un gauchiste appuyant certains de vos arguments avec plus de convictions...
Pour revenir au cas de Maxime... j'aimerai bien participer à un changement de mentalité à l'AJOSO, mais:
- cela ne sert à rien de critiquer si on est incapable de donner un temps conséquent à l'association (or vous dites manquer de temps pour l'entretien de votre propre jardin).
- Imposer "une alternance", pour une gestion moins "rigide" sur certains points, c'est souhaitable, encore faut-il pouvoir être légitime pour le revendiquer... avec une bande de permaculteurs amateurs qui ne disposent pas de "temps",faisant passer pour potager des vivaces héritées (fraisiers, rhubarbe, framboisier...), invoquant le mildiou pour des courgettes ratées en cet été chaud, c'est perdre le combat avant même de l'avoir commencer face à des bénévoles dévouées et sincères (mais critiquables) de l'assos...
autre chose,
Comme dit dans l'article, il y a de la demande, de longues listes... Dans le passe, j'ai toujours défendu le droit de ne pas jardiner dans un jardin ouvrier (piscine, barbecue), mais c'était dans une agglomération ouvrière en crise où le foncier, et les listes d'attente n'était pas un problème, et où l'on tentait de limiter l'étendue des friches... Ici à Strasbourg, des gens attendent beaucoup pour des parcelles nourricières (en particulier les petits retraités pour qui c'est vital). Leur imposer de l'attente pour des expériences hasardeuses (lorsqu'on est débutant, je précise) de permaculture qui confinent souvent à un manque d'engagement jardinier, invoquer le droit à ne faire pousser que quatre vivaces, est de ce point de vue indécent. A ce titre, les écolos-imbéciles commentateurs devraient relire quelques classiques marxistes pour appréhender le jardin ouvrier par des critères environnementaux d'ordre réellement social... Cela les aiderait à comprendre (pour mieux les faire évoluer) certaines pratiques des bénévoles de cette association.
Obtenir un jardin ouvrier, c'est être présent tous les jours, c'est y aller tôt le matin ou tard le soir pendant les périodes de chaleur, c'est savoir se faire remplacer lorsque l'on part en vacances ou en court séjour pour l'entretien courant. Sinon on en fait pas la demande, ou l'on va dans les jardins collectifs qui laissent plus de liberté, mais qui permettent de constater aussi que dans bien des cas, ils font peut être "permaculture" niveau design, mais ne nourrissent pas grand monde vu leur état d'entretien.
Je reste très critique de l'action l'AJOSO, mais l'attitude d'un maxime ou des fans imbéciles de la permaculture qui commentent ici explique pourquoi je fais "partie de ceux qui en ont marre, mais qui ne disent rien..;"
La nature de l'opposition n'est pas uniquement de celle engageant les chimiques et les biologiques, elle pose la question de la fonction assignée à ces jardins ouvriers qui est le fruit d'une longue histoire sociale qui n'est pas spécifiquement de gauche d'ailleurs...
C'est bien la raison pour laquelle je penche pour la position de Valériane en particulier ou de Mr Eckert à certains égard...
Bien que s'agissant de ce dernier, j'apprécierai qu'il soit plus subtil dans ces catégorisations qui ne laissent pas beaucoup de place au dialogue... on se sent insulter avant même de vouloir défendre sur le fond certaines de ces positions...
Et je me pose une question à tiroir.
700 jardins aménagés* X 140 E = 98.000 Euros par an.
300 jardins traditionnels* X 35 E= 10500 euros par an.
Revenu total estimé, hors amandes** =
113.000 Euros par an.
1) Cet argent sert à quoi ?
2) Les aménagements sont réalisés gratuitement par la ville ou ils sont facturés à l'association ?
3) L'association touche-elle des subvention ?
A noter, que le bulletin*** de l'association disponible sur le site ne mentionne pas le bilan de l'année...
Si une personne membre de cette association a le bilant de l'AG annuel, je suis preneur...
*http://media.strasbourg.eu/alfresco/d/a/workspace/SpacesStore/df8e00e2-61db-46b0-9210-91a44e989390/liste_lotissements.pdf
** Voir site de l'association : http://www.ajoso.fr/tarif.htm
*** http://ajoso.fr/Files/Other/Journal_AJOSO_184.pdf
PS : Clémence Simon. Un peu de boulot supplémentaire pour compléter l'article, avant votre fin de stage ?
Sérieux les amis (et ça vaut aussi pour Rue89), on a rien d'autre à faire que de se prendre la tête sur les vices et les vertus de la bourrache ?
Vivement la rentrée
Bisous
Et heureusement!
habitant un quartier (à l'ouest) ou existent des zones multiples de jardins familiaux etc..je suis désolé de voir ces perversions d'un partage de l'espace urbain sans urbanité!
on penserait a des défenses de territoires semblables aux querelles de "chiffoniers", d'automobilistes etc...
la solidarité entre voisins de jardins voisins est forcée ou assumée : quand mes coccinelles crèvent avant de pouvoir faire leur boulot parceque le potager du voisin taillé au cordeau avait besoin de produits chimiques...un peu plus tôt
quand mes plantations inconsidérées essaiment ou envahissement les clotures ou subissent l'ombre et les risques de" ceux des voisins etc...
parce que je n'y arrive plus ..........
cela me rappelle les bons souvenirs du 1er jardinet strasbourgeois (à neudorf ) aliemntés ou entretenus grace aux conseils et partages des vieux habitants du quartier..
ou les souvenirs envieux que j'avais des vues de barbecues sonores et parfumés de merguez lorsque je traversais les jardins familiaux..!
Alors si vous êtes à l'ouest , si on vous vire ou pas ..si vous voulez transplanter quelques bourraches (les miennes ont disparu) en échange de coups de mains pour le desherbage que je n'arrive plus a faire, de plantes envahisssantes je vous fais un contrat d'une saison si Dieu nous prête vie!
pleine lune ou mauvaise lune on fera avec!
Ce qui prouve que cette association dirigé par des "responsables" qui marche au vin blanc
(combien de fois arrivent t'ils contrôler les jardins sous l'effet de substances alcooliques) au demeurant sympathique mais quand les mises en demeure arrivent dans les boites aux lettres ce n'est plus aussi sympa.
je conseille a ceux qui veulent changer "ce fait du prince" de venir aux assemblées qui ont lieu chaque année et de VOTER... cela a une influence petite mais certaine.
Quand aux permaculteurs écolo bobo rigolos ,
je leur conseille de ne pas imposer leur point de vue au nom de quoi d'ailleurs ?
Ils ont bien bu du Banania dans leur enfance?
Le fait d'imposer un point de vue ou une façon de produire c'est aussi une dictature..
Alors moi le Fachisme écolo qui veut nous faire manger des potimarons rouler en vélo faire du tricot et mettre ses enfants a l'école Steiner très peu pour moi ! chacun vois midi a sa porte.. comme on dit; je conçois qu'il y a aussi d'autres alternatives
bonne journée
Certains jardins alentours étaient bien plus en friche et n'ont pas été inquiétés!
C'était Flocon d'un petit village de Meuse ;-)
PS : Bravo pour la bourrache ! Et une ruche ? A-t-on le droit d'y mettre une ruche dans ces jardins ? Les pollinisateurs, ça augmente le rendement et la qualité gustative : ça devrait coller avec le règlement de l'association ça ! Je conseille une ruche tronc ou une ruche Warré ^^
Je répète que les seuls produits que j'utilise sont ceux agréés en agriculture biologique; j'ai deux bacs à compost; et je suis prêt à vous montrer comment on jardine...
il y a une différence entre jardiner bio et laisser le foutoir s'installer dans son jardin, c'est ça qui ne rentre pas dans votre tête.
Si vous ne nettoyez pas entre vos lignes de carottes, je ne vous garantis pas le résultat...
A tous les ignorants qui ont la critique facile, je conseille le site de Jean Paul le jardinier (http://www.jeanpaullejardinier.com/) ou son bouquin "Bien jardiner en Alsace".
Quand je serai à la retraite, je veux bien donner des cours aux débutants mais pour le moment mon jardin me prend trop de temps en rentrant du travail!
Ici, ce n'est pas seulement une question de place, mais c'est plutôt du aux températures de ces dernières semaines, qui demandaient plus d'arrosage. Un novice ou un débutant pourrait être déconcerté.
Pour votre retraite, je vous souhaite de prendre soin de vos famille.
Je ne suis pas non plus à la retraite, mais je partage aussi mes découvertes ou mon petit savoir de jardinage.
Maraîcher de profession, je pense que ce Monsieur aurait besoin de conseils plus pertinents.
Sur une surface de 3m², nous plantons 2,5 plants de courgettes. ET vu le faible développement des bourraches, il ne peut y avoir de concurrence, Il s'agit plus d'une problématique agronomique.
Il serait plus pertinent pour votre association de vous former sur ces questions agronomiques et de partager ce savoir avec vos associés, plutôt que de les virer au moindre échec comme dans toutes bonnes émissions de téléréalités.
En maraîchage, on estime qu'il faut dix ans avant de maîtriser l'ensemble des cultures. Sans jardins nul ne peut apprendre, laisser leur le temps et apporter leur une aide pertinente et réfléchie. Le jardin n'est pas une activité innée, que ce soit en conventionnel, en bio en permarculture , en biodynamie , en electroculture, en extraculture, en ....culture, mais un long apprentissage rythmé par les saisons. Cela passe par de nombreux échecs et ratés.Si vous pratiquer le jardin depuis vingt ans, vous devez le savoir, des saisons ratés, des cultures foirées, vous en avez connues.
A moins que les membres dirigeants de votre association y trouve un intérêt personnel ( je suis toujours surpris par le caractère despotique du monde associatif, certains associés disposent de droits de vie et de mort sur les autres associés, peut-être que le terme d'association n'est pas approprié, bref... ), je ne comprends pas vos décisions, laissez les personnes apprendre, comprendre et aidez les plutôt que de les plomber.
P.S.: La bourrache, en plus d'être une plante mellifère, est un excellent engrais vert, qui avec sa racine pivotante défonce le sol en profondeur. Nous ne pourrons taxer notre apprenti jardinier de ne pas avoir bêcher suffisamment profond.
D'autre part, Thierry R. (qui préfère conserver l'anonymat) dites moi où vous êtes maraicher pour que je n'achète pas chez vous! en tous cas, votre maitrise du métier laisse interrogateur alors que moi je ne suis qu'un autodidacte qui obtient de bons résultats et qui suis toujours de bon conseil pour mes voisins et amis qui me commandent mes replants année après année...
Il y a encore des gens qui cultivent sans savoir ce qu'est la nature et le cycle de la vie ? Oo
Outre la façon de faire qui est juste gerbante, j'espère que la commune va mettre un peu son nez là dedans parce que d'un point de vue pratique sur le terrain, ça n'a pas l'air joli joli et ce n'est pas le discours de la ville...
Il y a des herbes dites mauvaises, mais qui se révèlent très bonnes pour le potager, renseignez vous.
Pour les ignorants les fleurs de bourrache se mangent, sont gustatives et égaient les plats mais plus encore, sont très mellifères.
Arrêtons de vouloir tout cadrier à la militaire.
Et qu'est-ce qui est considéré comme bidonville ? les jardins ouvrier ou les détritus éparpillés par les automobilistes, les passants, les habitants, commerçants irrespectueux qui jettent leur déchet dans la rue en passant que la ville va les ramasser ?
Ce n'est certainement pas ce jardin.
Si le seul conseil qui vient à l'esprit de ces "gardiens" pour désherber étant le Roundup, cela pose aussi la question de savoir si ces "gardiens" sont à leur place. Au lieu de conseiller au mieux.
Il est claire que vouloir aider les jardiniers en les renseignant ou les formant est une bonne chose, mais il semblerait qu'il y a une faille de la communication et de l'information à ce sujet.
Ne peut-on pas mettre en place une information à ce sujet dès l'inscription ?
En tout cas c'est super étonnant de le voir brandir la notion de "respect" alors qu'il ne semble de toute évidence pas en faire preuve de beaucoup ...
"(...) vos voisins n’accepteront pas la prolifération des mauvaises herbes ou d’avoir une vue sur une friche." ... ça marche aussi pour les vêtements ? la coupe de cheveux ? la couleur de la maison ? la musique qu'on écoute ? ...
Comme dirait une amie, le respect à la sauce de Monsieur Marc ... "et ben ça fait peur" !!
Courage, amitié et soutien aux jardiniers ! ;) ;) ;) ;)
je plains vos voisins!
Et puis concernant mon voisinage, si vous plaignez les miens, sachez que j'espère simplement ne jamais être le vôtre !
????? !!!!!! ????? !!!!!
Vivement la permaculture !
D'après les photos, je dirai que le jardin en cause est plutôt mal entretenu et pas grand chose n'y pousse; la courgette est pourtant un des légumes les plus faciles à faire pousser et le plus productif. Mais il faut y consacrer du temps et de la sueur (et arroser également!)
Je peux comprendre le courroux des candidats que l'on fait patienter 4 ans pour obtenir un jardin lorsqu'ils se rendent compte comment certains utilisent leur parcelle.
Dans toutes les organisations, il faut des règles et lorsqu'on y adhère on les respecte ou alors on laisse la place à d'autres. Entendre parler de 'fascisme" me parait une fois de plus totalement exagéré et hors sujet. Je suis vraiment sidéré par la mentalité de certains. il ne faut pas oublier que, si vous êtes propriétaire, il faut aussi entretenir votre terrain, vos voisins n'accepteront pas la prolifération des mauvaises herbes ou d'avoir une vue sur une friche. Une fois de plus, il s'agit du respect des règles du vivre ensemble mais qui paraissent bien trop souvent oubliées ou trop contraignantes dans un pays où, depuis mai 68, on a du mal à se plier à certaines contraintes...
"Vos voisins n’accepteront pas la prolifération des mauvaises herbes ou d’avoir une vue sur une friche...", c'est le début du totalitarisme, dont la première caractéristique est de placer l'individu sous le joug d'une collectivité autocratique, avec ses censeurs et ses voisins fliqueurs.
Rien de tel qu'un carré de salades, tiré au cordeau! Je ne veux voir qu'une seule tête de poireau! Ah, les défilés en rangs d'oignons! Hop, vous, là, le radis noir, retournez chez vous! Et sus aux espèces envahissantes de cucurbitacées étrangères, genre melons pas de chez nous! Et zou, pas de pitié, les parasites, cloportes et autres nuisibles, je les extermine! Je veux de l'ordre et du propre et du local dans votre jardin et que ça saute! Ouste, les hippies fumeurs d'herbes dans les friches folles, dehors, la chienlit! De l'ordre, je vous dis!
"spritzez éliminez" !
Faut d' l'ordre dans l' boutique !
à l'époque la nature"sauvage" paraissait être un probléme.
Auourd'hui ,ça n'existe plus.
du coup ,des insectes en moins ,des especes qui disparaissent et à terme ce sont nos chéres courgettes qui en souffrent.
Enfin il ne s'agit pas de jardin de concours!Mais de détente,voire de petit poumon ecologiques!
Scrogneugneu!!!!
La Ville, aux frais du contribuable, met du foncier à disposition alors il est normal qu'elle exige un respect des règles en retour. Et comme déjà dit, si ça ne vous convient pas, allez voir ailleurs; on ne force personne, il y a assez de candidats qui veulent vraiment jardiner.
C'est LE mode de jardinage le plus sain, le plus productif et le moins fatiguant, qui existe. Le permaculteur s'intéresse à la nature, à ses équilibres et ses solidarités entre espèces. Il crée et mène son jardin en fonction de ce qu'il observe de la nature, dont il cherche à retrouver les équilibres: richesse du sol, diversité des strates, interactions entre variétés et espèces, optimisation des zones d'ombre et de clarté, de froid et de chaud, etc.
Une fois ces équilibres retrouvés, -ce qui peut, en effet, demander du temps et de la sueur-, c'est comme si la nature travaillait toute seule et il suffit de l'accompagner pour des productions abondantes et saines.
Plus de "mauvaises" herbes, plus d'arrosage, plus de bêchage, pas d'intrants, pas de sortants...: la permaculture est beaucoup plus exigeante que votre jardinage de la facilité, où vous perdez votre temps à chasser les "indésirables", qui ne correspondent pas à votre nature. Vous, la nature doit vous obéir; le permaculteur, lui, obéit à la nature.
La plupart des gens qui se croient intelligents sur ce site n'ont jamais tenu une bêche dans leur main!
Je soutiens pleinement la décision prise par l'association,ainsi que les positions de Monsieur Eckert.
UN JARDIN OUVRIER DOIT RESTER OUVRIER!!!
Je m'explique,
Monsieur Eckert a tout a fait raison d'aborder le traumatisme généré par mai 68, et de la boboïfication d'une partie de la société (ce journal n'est d'ailleurs q'un outil de propagande à cet effet.)
Après la mode du bio, voilà que la mode du mini légume s'empare de nos jardins ouvriers. On va maintenant nous proposer une salade de mini courgettes accompagnées de fleurs de bourraches. Je dis non au diktat des bobos parisiens. NON, les minis légumes n'ont pas leur place dans nos jardins, une courgette se doit doit d'être grosse pour nourrir son homme. Les ouvriers travaillent, eux, ils doivent pouvoir manger! Oui Monsieur Eckert, il s'agit là d'une génération qui n'a jamais connu le manque et qui peut se contenter de faire pousser une mini courgette et quelques fleurs de bourraches, le reste de leurs besoins étant financés par les allocations, nos impôts.
Pour finir sur cette génération d'assistés, je suis surpris de voir que ce Monsieur Paquin puisse financer une location d'un jardin ouvrier alors qu'il se déplace avec une vieille bicyclette datant de l'époque de Louison Bobet ( le vélo sur la photo doit certainement être le sien).
Quand on peut se payer un jardin ouvrier,on peut également se payer un VTT. Par solidarité avec les ouvriers, quand on leur vole leurs jardins, on participe à l'effort national de relance de la croissance pour créer de l'emploi pour les ouvriers, GAUCHISTES!!!
Rarement lu une argumentation aussi pauvre, lamentable et réactionnaire en un seul post ...
Mai68, un vieux vélo, un vtt, une grosse courgette, des bobos parisiens (à strasbourg ... sic), les impôts, la croissance ...
Où comment se décrédibiliser totalement en 15 lignes ... ;)
Ce ne peut être qu'un troll ... où alors faut lui filer une médaille !
Par exemple, elle doit réaffirmer la vocation potagère et nourricière de ces jardins, ce qui est le cas, mais aussi réaffirmer que cette vocation nourricière peut prendre des formes variées (yc permaculturelles) et, dans tous les cas, sans pesticide. En clair, même gérés par des associations, les jardins sont propriétés municipales et ne sauraient contredire les objectifs que la Ville poursuit globalement, en matière d'écologie.
Clairement, cette AJOSO fait de l'excès de pouvoir, accaparée par de vieux briscards, très roundupisés. On imagine très bien ce que ces vieux de la vieille peuvent penser des pratiques alternatives que des plus jeunes qu'eux peuvent introduire. Pour eux, toute herbe qui dépasse est mauvaise, pas un poireau ne doit sortir du rang et le seul "conseil" qu'ils peuvent prodiguer, c'est celui de la bouillie bordelaise et de la guerre chimique.
L'idée d'une instance de recours est très bonne, pour commencer à réguler ces excès et reprendre la main sur la façon dont ces jardins sont gérés. L'autre piste, c'est de contrôler de beaucoup plus près ce que les associations font des sommes accumulées à coups d'amendes exorbitantes. La vocation des associations comme l'AJOSO n'est certainement pas de thésauriser, d'ailleurs, c'est quoi, leur vocation?
Y'a t'il un führer chez les Jardiniers chefs ? Adolf le Jardinier ?
Ne chercher plus, on connais les responsables de la disparition des abeilles !
PS: Pour ces messieurs inspecteurs de jardin, les fleurs de bourraches sont comestibles !
12€ par mois de légumes (et les fruits dans tout ça), c'est ridicule!
12€ par semaine peut à la rigueur suffire à une personne seule en hiver (les choux, courges et légumes en terre ça coûte moins cher que les belles tomates en été)
Un couple avec 2 enfants c'est 2 jours de consommation...
Mais à chacun sa consommation...
le comportement de cette association dirigé par des potentats locaux adoubé par Mr Rey ancien president qui a donné le ton.. Et je recommande la vérification des comptes..par des autorités compétente, cela serait très intéressant et utile contre les nuisibles..
Mais on ne devient pas jardinier instantanément, les nouveaux entrants, tous urbains par définition, ont souvent beaucoup de convictions voir de phantasmes écolo, mais aucune expérience pratique. Leur première année est souvent catastrophique et leur laisser une deuxième chance serait la moindre des choses.
Il y a quelque chose de trouble dans la gestion de l'AJOSO. La multiplication des amendes aux justifications douteuses (votre seau est bleu, il devrait être vert...) pour les nouveaux entrants ressemble fort à du racket; l'absence de possibilité de dialogue est flagrante et le ton général, comme en témoignent les commentaires de monsieur Eckert, est au mieux paternaliste, au pire méprisant. Difficile pour les nouveaux jardinier de se faire une place dans cette ambiance pourrie.
Je donne juste mon point de vue de jardinier amateur depuis 25 ans mais la manière de jardiner ne colle probablement plus aux standards d'une société strasbourgeoise en voie de boboisation complète...