Dans le service de la sécurité intérieure de la préfecture du Bas-Rhin, sis dans l’hôtel de Klinglin place du Petit-Broglie au centre de Strasbourg, les agents reçoivent sept à dix déclarations de manifestations par semaine. Agriculteurs, féministes, salariés en colère ou militants pour la Palestine, les agents traitent tout ce petit monde selon une procédure très codifiée.
« Notre premier travail consiste à vérifier si la manifestation est déclarée dans les délais », indique Anne Gillot, directrice des sécurités à la préfecture du Bas-Rhin. La loi dispose que la préfecture doit être prévenue « trois jours francs » avant la date de la manifestation mais pas plus de 15 jours avant, soit en remplissant un formulaire, soit par simple lettre, soit par courriel.
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