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Des restes de victimes du nazisme découverts à Strasbourg

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Il y avait donc bien des restes de victimes du nazisme à Strasbourg (capture d'écran)

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Il y avait donc bien des restes de victimes du nazisme à Strasbourg (capture d'écran)
Il y avait donc bien des restes de victimes du nazisme à Strasbourg (capture d’écran)

Des restes de victimes de l’anatomiste nazi August Hirt, conservés dans un bocal et des éprouvettes, ont été découverts récemment à l’institut de médecine légale de Strasbourg, a annoncé samedi 19 juillet la municipalité dans un communiqué.

La découverte, inattendue, a été faite le 9 juillet par l’historien Raphaël Toledano, auteur de plusieurs travaux sur la question, dont le documentaire Le nom des 86, coréalisé avec Emmanuel Heyd. Le chercheur a également découvert « deux éprouvettes renfermant le contenu de l’intestin et de l’estomac d’une victime et un galet matricule utilisé lors de l’incinération des corps » au camp de concentration alsacien de Natzweiler-Struthof.

Les pièces retrouvées à présent sont des éléments qui avaient été conservés par un professeur de médecine légale de la Faculté de médecine de Strasbourg, Camille Simonin, dans le cadre de l’enquête sur les crimes du docteur nazi August Hirt, qui avait un projet de « collection de squelettes juifs ».

Les accusations de Michel Cymès

La municipalité entend remettre les pièces découvertes à la communauté juive de Strasbourg. Elles feront l’objet d’une inhumation et doivent rejoindre les restes des victimes enterrés au cimetière israélite de Cronenbourg.

La polémique autour de l’existence longtemps mise en doute de restes de victimes du nazisme à l’institut de médecine légale de Strasbourg avait été relancée en janvier après la publication d’un livre du médecin et chroniqueur de télévision Michel Cymès, consacré aux médecins des camps de concentration. Dans ce livre publié en janvier, Michel Cymès avait cité des témoignages selon lesquels des coupes anatomiques des 86 réalisées à l’époque nazie était toujours conservées à l’institut.

En réaction à cette publication, des chercheurs, l’Université de Strasbourg et l’institut de médecine légale avaient alors catégoriquement réfuté l’existence de ces restes non inhumés des victimes.


#Hôpitaux universitaires de Strasbourg

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