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Trente ans plus tard, une disparue au cinéma revient en librairie

Dans La Disparue du cinéma, Laurence Mouillet revient sur un meurtre qui a secoué Strasbourg à la fin des années 90. En prenant le point de vue d’une salariée, elle tisse une histoire personnelle percutée par ce fait-divers.

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Trente ans plus tard, une disparue au cinéma revient en librairie

Qui se souvient de Carole Prin ? En mai 1995, elle disparaît mystérieusement. Bien que son compagnon d’alors, projectionniste au cinéma Star, soit déjà soupçonné, l’affaire ne sera résolue que quatre ans plus tard, alors que le corps de la disparue réapparaît dans une décharge de Boofzheim. C’est la toile de fond du roman de Laurence Mouillet, rédactrice chez Arte. Elle se demande comment cette disparition a pu influencer la vie des proches, des témoins, des collègues.

Laurence Mouillet centre son récit sur la vie d’une étudiante de 20 ans, Claire, qui travaille comme caissière au cinéma Star les week-ends. Claire a des idées plein la tête, une histoire d’amour évanescente mais elle doit surtout travailler avec Lionel, le compagnon de la disparue, un être secret qui pratique le tir sportif et qui dispose des clés de toutes les salles du cinéma…

Sur 168 pages, Laurence Mouillet prend plaisir à percuter la vie de cette jeune fille, qui lui ressemble quand même beaucoup, avec les non-dits et les soupçons du crime qui empoisonnent tout. Pour les lecteurs et les lectrices, ce voyage offre en outre une réconciliation avec cette histoire dramatique, dont certains détails restent inexpliqués et sur lesquels Laurence Mouillet n’hésite pas à spéculer.


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